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 Fête de la mer ( 05 Juil 1458)

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Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Empty
MessageSujet: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 13:24

Missanges a écrit:
Citation :
Oyez oyez ! Pobl Breizhad.

Vous n'êtes pas sans savoir que des ports se sont récemment ouverts sur la grande bleue. Aussi, nous vous proposons de nous rassembler, le 5 juillet en gargote, pour fêter ces accomplissements qui sont autant de perspectives d'avenir pour notre pays.

Notre Sainte Eglise, sous le signe du divin, ouvrira ces réjouissances par la bénédiction de nos ports.

Conteurs, poètes, venez partager avec l'assemblée vos plus belles légendes et la magie des contes. Les druides de Bretagne participeront à cet instant, en narrant certains des contes de notre culture en rapport avec l'élément marin.

Un concours de pêche clôturera ces réjouissances, avec des récompenses pour les meilleurs pêcheurs.

Amis bretons des terres comme des côtes, aiguisez vos harpons et hameçons, colmatez vos barques, et venez participer à ce grand moment! Chacun d'entre nous peut participer à faire de cet événement un souvenir qui restera gravé dans l'histoire de notre chère Bretagne.

Les culturateurs


Des fouets d’éclair noir enroulent leur lanière autour de mon corps. Me soulève dans les airs puis m’envoie sur le sol comme une balle de Soule sur le terrain. Je crie !

Doucement l’ombre descend, planant sournoisement prenant la forme d’un animal vêtu de noir. Pourtant ce noir n’est pas aussi terrible que l’ombre qui s’attache à moi. La bête se balance de gauche à droite, des flammes jaillissent de sa bouche lorsqu’elle parle et chaque mot a une résonance de feu.

Un brasier sort de sa bouche. Un rictus déforme ses lèvres déversant son fiel.

Je flotte suspendue dans ce monde irréel cherchant à comprendre cette lutte de pouvoir. Pouvoir ! Quant tu nous tiens, bête que tu es, tu veux en être maître mais grain de sable que tu es et que tu seras toujours, la prochaine vague t’ensevelira….

Avec une lenteur infinie, je reprends le contrôle de mon corps et je cours…m’enfuis dans ce labyrinthe de couloir. Mes pieds se posent sur des dalles mon corps en équilibre vole sur elles. Une porte je cherche à l’atteindre. Plus je m’en approche et plus elle devient lointaine. Ma main se tend dans le vide le néant tout autour de moi. Puis mes doigts trouvent, se posent, sur des barreaux de fer, je pousse, je cogne faisant pression sur ces tiges métalliques et le battant cède.

Le noir tout est noir il n’y a plus d’espoir ! Je continue ma course traversant rapidement le bureau des tribuns. Quelques têtes pas assez à mon goût pour demander de l’aide. L’ombre se rapproche me rattrape je fuis toujours d’autres portes …

Le bureau de la communication là aussi quelques visages beaucoup de sièges vides. Une autre issue la culture cela devient plus distinct trois personnes. Pendant un instant, j’éprouve un sentiment proche du désespoir. La Bretagne s’est endormie !

Une forme vacille et disparaît juste devant moi. L’image s’efface et réapparaît une femme est là assise sur un banc à côté de la porte. Mes yeux fixent son cou gracile son visage au teint si clair, sa voix est douce accentuée de temps à autre d’une pointe de fermeté maître de son bureau dont elle connaît tous les rouages.

Diling ! Diling ! Mes paupières papillonnent encore accrochées au sommeil. Lentement je sors de ce cauchemar aspiré par la lumière. Des papiers voltigent au gré du courant d’air qui entre par la fenêtre ouverte. J’ouvre les yeux je suis dans mon bureau celui du porte-parole mes rapports devant moi.

Diling ! Diling ! Le bruit devient de plus en plus près un bruit de cloches…

Raaaaaaaaaaaaaaaaaa ! La bénédiction des ports…Je cours…Je cours…

Monseigneur Arzhel, et monseigneur Kurios, doivent bénir les ports. Puis toute la communauté de l’église peut bénir et faire une prière. Les nobles, tout le peuple bretons…

Et lorsque cette vague de gouttelettes saintes sera passées, place aux contes et légendes.
Puis longtemps …Longtemps après ces narrations divines… Un mousse viendra et notera les inscriptions pour le concours de pêche qui clôturera cette grande de la mer

Mais pour l’instant…

C'est l'or ! Il est l'or ! L'or de bénir les ports ! Mes seignors,…La folie des grandeurs envahit la Bretagne. Peuple de Breizh réveille toi, montre-toi !
Oban a écrit:
Ce serait bien que tu y sois présent !

, avait elle dit...
Ces mots résonnait encore dans sa tête, peu avant sont départ en retraite, sa Verdruis lui avait demandé de bien vouloir représenter les druides de Breizh à la fête de la mer.
La lettre de Missange de Kerdren le lui avait rappelé dès son arrivée à Felger…

Certes il était en retard et cette retraite nécessaire ne l’avait pas arrangé, le temps de reunir quelques manuscrits, il était pret, lui néveziad, à représenter, par sa narration, une partie des druides de Bretagne...
Missanges a écrit:
Voilà la bénédiction des ports avait été faite. De minuscules gouttelettes saintes s’étaient répandues dans les airs. Beaucoup de bretons y avaient assisté en formulant des prières. J’avais eu une pensée pour le Primat Clodeweck souhaitant toujours sa guérison.

Machinalement ma main toucha ma petite croix d’Aristote, celle que j’avais eue le jour de mon baptême me rappelant mon engagement. Une communauté de frères et sœurs… Une famille..

Il y avait eu ce silence de communion, puis les chants s’étaient élevés purs, retentissant et rebondissant d’écho en écho. Le craquement des mâts et le doux clapotis de l’eau sur les coques des bateaux servaient de bruit de fond à toutes ces voix. Le vent léger de ce mois de juillet rapportait au gré de celui-ci des ôdeurs de sel et d’algues

D’autres la bouche encore ouverte rêvaient de ces voyages, que certains avaient déjà faits..

Je vis approcher un homme encapuchonné, je souris en le voyant les druides arrivaient… Les contes allaient commencer, du rêve encore du rêve pour notre plus grand plaisir.

Peut être encore quelques prières pour ceux qui le souhaitaient …
Oban a écrit:
Monte les quelques marches qui mènent sur l’estrade, dos au port, s’avance vers les badauds.
Les regarde lentement en silence…

Les observe par petit groupe, souriant en coin et prend une respiration


Amis, à vos gardes ... !
La Bretagne est terre de chemins creux, de landes et de tourbières où les nuits de pleine lune, d’improbables mais angoissants apparitions ressurgissent, d’une Baie des Trépassés, de forets, ou sous bois, de clairières, proche de fontaines, de lacs…, où sonne encore, parfois, le clocher d’une ville disparue....

La mort, que l'on appelle en Bretagne l’Ankou, circule la nuit, debout sur un chariot dont les essieux grincent...

Ce funèbre convoi, le karrig an Ankou, chariot de l'Ankou, sillonne chemins et villages, et ne vous croyez pas à l’abri sur une ile ou sur une plage, car le moment venu l’Ankou saura vous trouver et venir vous chercher en transformant le karrig en Bag nez, bateau de nuit...

suit du regard leurs attention

L'Ankou, bien que présente, a reculé mais pas toutes les croyances, le chien noir, figure terrifiante d'un curé des temps anciens, agrippa un livre grâce auquel on peut se métamorphoser ou envoûter, et d'autres croyances ont encore cours...

Elles tissent, tel un magnifique roman, une histoire que les Bretons se transmettent de génération en génération...

Marque une pause, ne les quittant pas des yeux


Mais avant de commencer…
Je voudrais, dans un premier temps, au nom des druides de Breizh, souhaiter un prompt rétablissement à notre primat, son Éminence Clodeweck !

Un homme sage, respecté, respectable et respectueux qui est aujourd’hui encore entre la vie et la mort…
Un homme qui a ces croyances et ces convictions, mais qui est attentif et à l’écoute de tous…
Un homme qui de par ses faits et gestes à construit ce qu’est Breizh aujourd’hui…, même si tout n’en est pas parfait…
Un homme qui a sa place pour cette Bretagne de demain, car même dans l’ombre, il en est un élément moteur…

Lève la tête et fixe l’horizon, ouvre ses bras, paumes de main vers le ciel

Votre Eminence, revenez nous en santé !


Repart en fond de chaire, fais quelques pas, se tourne une nouvelle fois vers eux, mains dans les manches

Le silence marque l’attention de l’assemblée acquise…


Etant dans une ville portuaire, je commencerai par vous raconter une histoire de ville d’eau…
L’histoire de la ville d’Ys !

…/…
margot_wolback a écrit:
Une fête??
A peine rentrée en Bretagne, la blonde reprend cheval et capuche, pour se rendre à la fête.
Bien sûr en retard, sinon ce ne serait pas drôle.

Mais c'est qu'il y en a du monde qui écoute en silence.

Cette voix! Margot l'a déjà entendu narrer avec habileté une histoire. Oban!!
Un large sourire sur son visage, elle traverse une partie de la foule à peu près discrètement, allant s'asseoir dos à un tonneau. Ben quoi, autant être à coté des réjouissances! Et puis le chouchen lui a manqué, obligée de boire de la bière pendant trois longues semaines!!
Dos calé, genoux remontés contre sa poitrine, elle écoute la légende.
Nekkronn a écrit:
Je rejoins la fête et découvre des personnes illustres que je n'avais jamais vu

Demat messires, demat mesdemoiselles, nous avons un temps agréable ces derniers temps. Quel plaisir de voir la Bretagne se doter de ports, cela va attirer le commerce et développer la Bretagne économiquement.

Sur ce, je me dirigeais vers Missanges

Bonjour mon ange, comment vas tu? Tu es resplendissante aujourd'hui .... Comme toujours d'ailleurs.

Une musique se fit entendre. Aussitôt je lui présenta ma main en souvenir du bon vieux temps, pas si vieux que cela d'ailleurs.

Veux-tu m'accorder cette danse?
Oban a écrit:
Voici l'histoire du Roi Gradlon Meur et de la ville d'Ys.

Le Roi Gradlon habitait en Cornouaille, vers le ponant. Il possédait une flotte de nombreux bateaux qu'il aimait opposer à ses ennemis, et souvent il emmenait son armada combattre dans des pays lointains ou il faisait très froid… vers l’inconnu.

Lève le bras pour en montrer la direction

Il était excellent marin et fin stratège et triomphait régulièrement de ses combats, pillant alors navires et forteresses ennemis et remplissant ainsi ses coffres d'or et de trophées.

Ils étaient partis, oh…, bien les trois quarts de l’année, laissant femmes et enfants en terre bretonne, et quand ils revenaient, si ils revenaient, ce n’était que le temps de réarmer les navires.

Hoche de la tête en les regardant

Un jour ses marins, lassés de se battre dans les vents glacials des fjords, refusèrent de monter a l'assaut d'un château-fort qui leur était pourtant promis d’avance. Beaucoup d'entre eux étaient morts durant cet hiver, encore plus rigoureux.

Ils décidèrent de regagner leurs navires et de mettre le cap vers leur terre, la Bretagne, pour y retrouver compagnes et progénitures, vivre au calme et dans la bienséance grâce aux divers butins qu’ils avaient amassés tout au long de ses années

Le Roi Gradlon les laissa partir et se retrouva seul dans ce pays qu’il connaissait si peu. Il était vaincu par ses propres hommes et, après l'exaltation des combats et des victoires, connaissait maintenant une profonde tristesse.

Il regardait les lanternes des esquifs s’éloigner, assis sur un rocher, sillonnant les eaux au clair de lune, lorsqu’il sentit une présence autour de lui.

Ouvres de grands yeux

Il leva la tête et aperçu, argentée dans cet éclat de lune, vêtue d'une cuirasse ruisselant de la lumière de l'astre, une femme aux longs cheveux roux.

.../...
Aalys a écrit:
Aalis se fraya un chemin parmi le petit monde, voulant découvrir. Elle vit Margot et lui fit un signe de tête pour la saluer, ainsi qu'un sourire. Aalis vint se placer non loin, écoutant le Messire raconter une histoire, chose dont elle était friande, adorant la culture Bretonne.
Elle regretta cependant de ne pouvoir festoyer au chouchen à cause de sa grossesse mais ce dit qu'en temps voulu, cela sera largement compensé bien que ce ne soit pas pour la fête de la Mer.
Oban a écrit:
.../...

C'était Malgven, Malgven la Reine du Nord, la fée guerrière, souveraine boréale régnant sans partage sur les pays froids.
Elle se tenait là devant lui, à sa merci, il ne pouvait rien faire, ni bouger, ni parler !

laisse un moment de silence

Ils restèrent bien un petit moment comme cela à s’observer, jusqu’au moment ou elle prit parole.

"Je te connais, tu es courageux et adroit au combat, unissons nous, mon mari est vieux, son épée est rouillée, tuons le et je t’offrirai sa fortune en dot, ensuite, tu m'emmèneras dans ton pays de Cornouaille."

Ils tuèrent le vieux roi du Nord, sans bien grand mal celui-ci, était un vieillard tuberculeux, proche d’une mort avérée, allant même certainement le soulager.

fait quelques pas sur la scène

Ils remplirent les coffres, d'or, piécettes, timbales, bijoux, tentures, tout ce qui était dans le château fut débarrassé, mis en malles.
Mais le souci, Gradlon n'avait plus de bateau, tous avaient pris la mer, ne restaient que quelques barges, sans voilures, ni rames ceux-ci étant détruites par ses hommes au moment de leur départ afin d’éviter toutes poursuites.

hausse le ton

"Attache les barges les unes aux autres et fait y charger les malles, je me charge du moyen pour nous faire prendre le large", lança t’elle !

Elle s’avança au bout du ponton et saisie une corne qui pendait à sa ceinture, un oliphant de coquillage qu’elle porta à sa bouche et gonflant ses joues en fit sortir une vibration résonante dans toute la vallée.

réhausse le ton

La mer semblait se soulever, bouillonner, créant de gigantesques vagues de plus de six pieds de haut, surgissant de nulle part comme une flèche décochée d’une telle force qu’elle en traverse sa cible…, apparu le Morvarc’h !

Le Morvarc'h..., ce cheval de mer, noir comme une nuit sans lune et soufflant le feu par les naseaux, s’approcha du quai, tranquillement.
Gradlon stupéfait, en avait bien entendu parler, mais supposait que ce n’était que légendes, rumeurs pour les simples d’esprit ou enfants qui voulaient s’aventurer en mer.

Non, il était bel et bien devant lui, il le regardait se demandant s’il devait fuir ou…, rien, ses jambes ne lui obéissaient même plus, il était comme figé.

.../...
margot_wolback a écrit:
Un petit sourire à Aalis, puis la blonde se retourne de nouveau vers le conteur, buvant ses mots.
Comme il sait bien tenir le public en haleine!
Il parait qu'ils reviennent à Vannes, elle pourra lui quémander une histoire, encore une...
Tiens, tuer un vieux mari... Un sourire amusé court sur ses lèvres, elle attendra de savoir comment l'histoire se termine pour tenter l'aventure.
Oban a écrit:
.../...

reprend une respiration et continu

C’est Malgven qui le sortit de sa torpeur.
Entrave l’amarre de la barge de tête à l’anneau qui pend derrière la selle et suis-moi !

S’exécutant et voyant cette dernière enfourcher ce cheval magique, c’est donc d’un pas hardi mais peu téméraire qu’il rejoignit sa meneuse.

Ainsi quitta le détroit, cette colonne, trainant derrière eux une dizaine de barges toutes plus chargées les unes des autres, des trésors des pays du nord.

marque une pause

Ils leurs fut peu de temps pour rattraper l’armada de bateaux de Gradlon, le cheval galopant sur la crête des vagues les aborda un petit matin.

Les révoltés, subjugués par ce qu’ils voyaient donnèrent allégeance à leur roi, lui promettant une fidélité sans conditions.
Une à une le contenu barges fut déchargé, et le morvarc’h remercié et le lendemain ils reprenaient la route pour la Cornouaille.

moment de silence, hausse le ton

Ils naviguaient depuis quelques heures quand une violente tempête éclata, le tonnerre se met à gronder, le ciel se charge de nuages noirs et de gigantesques vagues viennent se briser sur les bateaux cette mer si calme quelques minutes encore se transforme en enfer…

reprend une voix calme

A l’aube du troisième jour ils étaient seuls, toute la flotte avait été éparpillée, peut être même coulée

Gradlon et Malgven restèrent une année entière sur la mer, ils erraient de terre en terre et d’iles en iles. Le ventre de Malgven s’arrondissait au fur et à mesure du temps, et ne tarda point à donner naissance à un enfant, une fille, une fille dont les cheveux brillaient au soleil.

reprend une respiration

Dahut. Heals, c’est ainsi qu’ils avaient décidés de la prénommer..., mais les suites de son accouchement se compliquèrent, la reine resta malade et mourut.
Avant ses derniers instant, elle émit le souhait d’être emporté par le morvarc’h et immergée en mer du nord, comme le voulait la tradition de ses ancêtres.

regarde les gens, fixant quelques personnes

Elle saisie son coquillage et souffla du mieux qu’elle pu, quelques minutes plus tard ce cheval magique faisait son apparition.

baisse sa voix

Aide moi à l’enfourcher, et prend cet oliphant, quand tu en auras besoin il saura te trouver... !, murmura t'elle à Gradlon

.../...
Missanges a écrit:
Laly était partie pour une mission avec l’armée. Etant sur St Pol lors de son départ, moi et Henry le maire de Kastell, nous nous étions proposés pour garder ses enfants.

Le temps de retrouver Henry parmi la foule, c’est qu’il ne passait pas inaperçu avec six enfants, je retrouvai Nekkronn.

Veux-tu m'accorder cette danse?

Et voilà ! Une musique et ses pieds le démangent !

Je secoue la tête de droite à gauche tout en souriant. Tu es impossible, Oban raconte une légende et toi tu veux danser. Tssssssssss !

Le conteur avait commencé sa narration et j’essayai tant bien que mal de faire asseoir les enfants discrètement.

Elric, l’aîné s’assit en tailleur et Floraline l’imita immédiatement.

Klauss et Tituan voulaient rester debout prétextant que certains grands assis devant eux leurs cachaient le conteur. A fallait vraiment voir leurs petites frimousses à ce moment là. Tituan bras croisés sur le ventre, les lèvres en avant et les yeux à demi fermés me regardai obstinément. J’essayai tant bien que mal de ne pas rire, tout en finissant de faire asseoir Krystal et prenant sur moi le plus petit Enoal.

Comment faisait Laly pour les faire tenir en place ! Soudain un silence le conteur avait fait une pause et semblait me regarder, j’essayai de me faire discrète lorsqu’une petite voix fusa

Tatie Missanges on va à la mer chercher le O..phant, je voudrai voir le cheval moi…
Zabou a écrit:
Sale temps pour les grosses!! Elle s'était cherchée une petite place à l'ombre et avait cru en trouver aux cotés de sa blonde.

Se trainant près de Margot, elle souffla un bon coup, vidant ses poumons de cet air brûlant qu'ils contenaient.

Main prudemment tendue en arrière, l'autre sur son ventre rebondi, elle dut faire preuve d'une souplesse extraodinaire du bassin pour s'asseoir à son tour contre son tonneau. Tendant les jambes, de manière fort peu élégante, elle put enfin sourire à son amie.

Demat ma Margot!!! t'vas bien??? ' chaud hein?!

Repoussant du revers de sa main les mèches de cheveux qui collaient à son front, elle adressa un clin d'oeil à son mari, porteur d'un message muet: l'éléphantdmerestdanslaplace.

J'la connais Margot c'teu légende, tu vas voir! elle est très bien! tu veux que je te dise ce qui va leur arriver à ce couple?
Lastree a écrit:
La promesse d'un conte, celle non moins alléchante d'un buffet bien garni, il n'en fallait pas plus à notre vannetaise pour se laisser convaincre, d'autant que la blonde Margot était on ne peut plus convaincante lorsqu'elle voulait s'en donner la peine.

C'est donc d'un pas redevenu alerte, son précieux fardeau calé contre sa poitrine et à demi caché par la grande étole de tissu qui le maintenait contre sa mère peau contre peau, que Lastree s'était rendue à la grande fête organisée par Missanges.

Passablement en retard, ayant du se battre en pleine nature avec des langes récalcitrants et un raton voleur, elle se faufila aussi discrètement que possible parmi la foule afin de profiter du conte offert à leurs oreilles par son ami fougerais. Cette ville depuis peu résonnait pour elle des accents du regret et du malheur … et elle se demanda si elle y remettrai jamais les pieds.

Elle se secoua, l'heure n'était pas aux regrets mais à la fête et aux retrouvailles entre amis, aussi tendait-elle son cou gracile pour tenter d'intercepter la petillante compagne d'Oban, qu'elle ne savait pas enceinte d'ailleurs.
Domdom a écrit:
Adossé au mur d'une des nombreuses tavernes du port , l'encapuché , son éternel sourire aux lèvres , écoutait l'histoire passionnante contée par un autre encapuché de Felger , debout , sur l'estrade , à quelques pas de là.
L'atmosphère était à la liesse et le beau temps aidant , cette fête promettait d'être une belle réussite.

Dom saluait d'un hochement de tête ou d'une solide poignée de main (ou d'une 'tite bise pour ces dames...) ses diverses connaissances , engageaont la conversation , ici et là.

Tout à coup , une frêle sihouette entra furtivement dans son champ de vision .
Domdom sentit d'un coup le sang refluer de tout son corps , les battements de son coeur s'accélérer , ses jambes devenir toutes cotonneuses.
N'eût été ce mur pour le retenir , il serait tombé au sol comme un vulgaire sac de farine.

C'était la première fois qu'il la revoyait depuis Bliche.
Machinalement, Dom chercha de la main le collier d'ambre au fond de sa poche et le prit entre ses doigts.
Non, il n'était pas guéri et ne le serait jamais...


Dernière édition par Admin le Jeu 17 Mai - 14:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 13:57

Oban a écrit:
fait un clin d'oeil à sa femme et sourit à l'arrivée de Lastree...

.../...
reprend un rythme normal

Quelques temps plus tard le roi Gradlon et sa fille Dahut, âgée d’un an et demi retrouvèrent les terres de Cornouaille.

Le temps passait, Dahut grandissait, elle était très belle, comme sa mère Malgven et le roi Gradlon aimait à jouer avec les boucles de ses longs cheveux blonds. Lors d’une partie de chasse dans la forêt de Gwened, le roi avait fait connaissance de Corentin, ermite aristotélicien, qui avait réussi à le convertir à la nouvelle foi.

Mais le roi était si triste de la disparition de son épouse, qu'il sortait de moins en moins de son château, se vouant à cette nouvelle religion et faisait alors bâtir de nombreuses églises et chapelles sur ses terres.

hausse le ton

Dahut, profondément attachée au culte des dieux celtiques, aimait beaucoup la mer et tannait les gens du château, il n’était pas une journée sans qu’elle s’y rende, pluie, vent, neige, rien n’y faisait, elle adorait passer ses journées sur les plages et falaises qui se trouvaient à quelques lieues.

Elle était tellement attirée qu’un beau jour, elle demanda à son père de lui construire une ville, une ville en bord de mer…

moment de silence, il reprend

Gradlon qui adorait sa fille lui céda ce caprice.

Corentin demanda à Gradlon d’y ériger une ville primaire, d’où jaillirai une flèche en son sommet, symbole de cette nouvelle foi.

Plusieurs milliers d'ouvriers furent mis au travail et construisirent une ville qui semblait sortir des eaux.

prend une respiration et hausse un peu le ton

Elevée sur un polder, plus bas que la mer, cette ville simple à la base, fut protégée par une puissante digue, avec une unique porte de bronze qui y donnait accès et lui seul, Gradlon, pouvait décider de son ouverture ou fermeture, permettant ainsi aux habitants d'aller aux grès des marées.

reprend un peu plus bas

Dahut, elle, s'ennuie et veut trouver gloire, argent...et refuse toute trace de cette nouvelle religion.
Elle fait stopper les travaux de l’oratoire commandé par Corentin et demande aux Korrigans de venir achever cet édifice dans la démesure.

regarde la salle

Quelques temps plus tard naissait la plus belle cité que le monde est connu, la cité d’Ys

.../...
Ftn_andenmarv a écrit:
ftn marin et corsaire de son état, venait justement de rentrer en ses terres bretonnes après un périple en terre françoyses.

lui qui avait été du premier voyage en Irlande, comme matelot et capitaine, lui qui avait inauguré le port de Saint Brieuc en venant y acoster son premier navire le Ilffig, lui qui avait été chercher "l'hermine blanche" navire de Saint Brieuc afin de le ramener en terre bretonne, enfiiiin tout ça pour dire qu'il ne pouvait pas rater une animation qui touchait à la mer.

c'est avec beaucoup d'attention qu'il écoutait le récit de cette personne sur la ville d'Ys disparue, car ftn était une Sainz-Trestain et la demeure familiale se trouvait sur l'Ysle Trestain, lieu, que l'on disait, pas très loin de cette ville engloutie, enfin c'est ce que le vent rapportait et déformait de bouches à oreilles.
margot_wolback a écrit:
Demat ma Margot!!! t'vas bien??? ' chaud hein?!

Tête levée, époustouflée!!
Zab!!! Félicitations!! J'ignorais que tu étais enceinte....

La blonde se pousse discrètement, c'est vrai qu'elle en prend de la place...

J'la connais Margot c'teu légende, tu vas voir! elle est très bien! tu veux que je te dise ce qui va leur arriver à ce couple?


Et non, laisse Oban finir son histoire...

Tiens, Lastree qui les rejoint. Un grand sourire, et elle repose sa tête contre le tonneau.
Y a pas à dire, elle adore être entourée...
Marypole a écrit:
Chutttttttt !!! m'enfin !!

Mary regarda Margot d'un regard sombre.

Elle était arrivée sur la pointe de ses chausses, seule, comme à son habitude.
Elle s'était faufilée telle une ombre écoutant la voix envoûtante d'Oban, avait vu Missanges de loin puis Margot et s'était installée confortablement assise ,la capuche sur le nez pour ne pas être dérangée.

Elle adorait les contes et légendes ...étant originaire du Léon et du "pays pagan" là où les paysans accrochaient des torches aux cornes des vaches pour attirer les bateaux sur les récifs, elle savourait cette l'ambiance de cette histoire .
margot_wolback a écrit:
Chutttttttt !!! m'enfin !!

Oups!!! V'la t'y pas qu'elle va se faire rappeler à l'ordre!!
Un grand sourire contrit à Mary pour s'excuser.
C'est pas ma faute, c'est elle!!

Rhoo c'est pas beau de rapporter!! Un petit haussement d'épaules, montrer du doigt la femme imposante à ses cotés... Imposante par sa présence, imposante par son ventre, LA Zab quoi!!! D'façon, c'est la fête, on va pas commencer à s'disputer...
Et pis, Oban il continue à narrer, alors on l'écoute!!
Lastree a écrit:
On l'observait ...

Le léger picotement qu'elle ressentait au niveau de la nuque, son souffle qui soudain se faisait plus rapide, l'étau qui semblait se resserrer sur sa poitrine, étaient autant de signes pour l'ancienne fugitive et chasseresse qu'elle était. Elle les avait expérimentés ces signes, tour à tour en tant que proie et en tant que prédateur. Cette fois cependant, cette fois elle sentait que le danger était de toute autre nature et que sa vie elle-même ne risquait rien.

Elle tourna la tête à plusieurs reprises, s'attendant à découvrir une ancienne connaissance et de fait, de nombreux visages connus la saluèrent d'un sourire sans que l'impression ne la quitte pour autant. La foule était si dense et il y avait tant de bruit:

"Demat ma Margot!!! t'vas bien??? ' chaud hein?!"

Cette voix au moins lui était familière et elle abandonna ses recherches ... pour le moment ...

"Zab!!! Félicitations!! J'ignorais que tu étais enceinte "

Quoi!? Elle suivit les voix assez peu discrètes de ses amies et perdit un instant le fil de leur conversation, devant jouer des coudes et louvoyer pour les rejoindre. C'est la blonde chevelure qu'elle repéra en tout premier lieu et elle s'agenouilla à ses cotés, zieutant sa voisine qu'elle faillit bien ne pas reconnaître:

"Chutttttttt !!! m'enfin !!"

Elle tourna la tête et sourit à l'ancien tribun de Rennes avec laquelle elle avait eut le plaisir de travailler un temps. Elle la salua à voix basse:

"Demat Marypole, c'est un plaisir de vous retrouver ici ... "

Puis se penchant par dessus Margot et prenant soin de ne pas faire verser son chargement, elle s'empara de la main de Zabou, la serrant d'émotion et lui disant dans un souffle:

"Oh Zabou quelle joie de te retrouver enfin, j'ai tant à te raconter si tu savais ..."

Regard sur le ventre distendu de son amie ... elle n'était certainement pas la seule dans ce cas là ... Elle relâcha sa main et reprit sa place sans plus faire de bruit.

L'étrange sensation revint alors ...
zabou a écrit:
Et non, laisse Oban finir son histoire...

L'message était clair, bref, précis.

Fort bien, elle tenterait de se taire, mais c'était pas chose facile pour la pipelette fougeraise. C'est que cette légende, elle l'avait rudement appréciée, tout comme les autres d'ailleurs, son mari ayant la voix la plus envoutante de Breizh... Pis qu'est ce qu'il avait fière allure! Et tous ses visages tournés vers lui. La zab était pas peu fière elle non plus..

Ahh Margot, c'est quoi tous ces momes qui entourent Missange? t'savais qu'elle en avait tant? L'dernier a l'air trognon...

Ptit signe de main à Miss, elle irait la saluer dès qu'elle pourrait se relever, et ça , Dieu seul savait quand elle le pourrait de nouveau.

Chuuutttttttt!!!m'enfin!!

Oups désolée...Marypole... r'commencera pu...

La main posée sur sa bouche pour contenir le flot de paroles qui semblaient vouloir encore en jaillir, elle reporta son attention sur son colibri rien qu'à elle. Chose qui devenait de plus en plus ardue, assise contre ce tonneau qu'elle était, de plus en plus de monde prenant place pour l'écouter....

Rhoooo Margot! r'garde qui que vl'a!! Lastree...

Regard sur la petite touffe de poils qui s'échappait de l'étole recouvrant en partie son amie, et à moins que celle ci ait une pilosité toute nouvellement acquise, il lui sembla reconnaitre la chevelure soyeuse d'un enfant nouvellement né.

"Oh Zabou quelle joie de te retrouver enfin, j'ai tant à te raconter si tu savais ..."

Serrant la main que Lastree glissait dans la sienne, elle lui répondit dans un sourire et à mi voix:

Rhaaa Lastree!! j'ai hâte oui!! j'veux tout savoir par le menu!! et pour ce m'nu p'tit bout qui se cache là...
Missanges a écrit:
Tatie Missanges on va à la mer chercher le O..phant, je voudrai voir le cheval moi…

Ohhhhhhhhh ! Je laisse échapper un grand soupir…Laly … Laly aide-moi comment on fait … Comment tu fais-toi avec tout ton monde.

Oui ! Enoal on ira après les légendes. On ira parcourir le bord de mer, pieds nus chercher le plus gros coquillage et on soufflera très fort dedans et …

Chutttttttt !!! m'enfin !!

Oups ! Ben voilà la Mary !

Mary, Lastree… C’est les anciens tribuns qui se retrouvent quel plaisir tout de même. Assise en tailleur tenant Enoal sur moi je fais un grand signe de la main A mary, Lastree, Margot, Zabou
Pffff ! Certaines ont mis déjà leurs popotins sur le tonneau va encore falloir se battre pour avoir une chope !

Je fais un signe de tête et un sourire tout en disant bonjour à une dame que je ne connais pas, mais en regardant son ventre je crois bien qu’elle soit enceinte. Une autre inclinaison de tête pour un messire encapuchonné. Et un grand sourire à Ftn qui me fais penser à mon départ en Provence…

Puis reporte mon attention sur Oban et sa cité d'Ys
Ftn_andenmarv a écrit:
ftn ayant aperçu Missanges avait répondu à son large sourire par un hochement de la tête qui se voulait aimable, il savait que son regard le plus souvent noir pouvait effrayer une approche pour ceux qui ne le connaissait pas, mais au sourire de la dame, il savait que l'escapade, bien trop courte, pour la Provence, avait créé un petit quelque chose d'amical.

il regarda les autres personnes présentes en ce lieu, il ne reconnaissait personne.

puis ftn se concentra de nouveau sur les paroles à venir de l'orateur
Oban a écrit:
.../...
regarde la foule et reprend

Le château occupait le sommet de la colline, on y accédait, via les jardins, par une poterne affectant la forme d'un triangle tronqué, délimitée par deux courtines qui aboutissaient à deux tourelles posées en encorbellement et réunies à un parapet et par une ligne de mâchicoulis.

Au château, les Korrigans avaient entassé des merveilles, les murs étaient revêtus d'or, de nacre et de corail.
Les lits étaient de pourpre et d'incarnat, aux voûtes se balançaient les dais de soie, le toit, les portes, les barrières entourant les jardins étaient de métal brillant.
Les écuries avaient un pavé de marbre dont les dalles étaient, selon la couleur des chevaux, blanches comme la neige, rouges comme le feu, noires comme l'ombre.

prend une respiration

Les Korrigans, agiles et invisibles, entretenaient la propreté et beauté du castel, si bien qu'une rivière, par eux détournée de son cours, traversait et lavait les écuries et les places.

De même, ils faisaient en la ville toutes besognes mieux que les meilleurs esclaves, et, à l'heure de la marée, ils manœuvraient les portes de bronze, car vainement s'y étaient efforcés les hommes les plus vigoureux.

les regarde tour à tour

Mais ces portes ne s'ouvraient qu'à l'ordre de Gradlon, à chaque fois il détachait de son col les clefs d'argent, à chaque fois il les y replaçait, car en personne il n'avait confiance pour leur garde, et jamais ne les laissait, même dans le sommeil.

croise ses bras dans ses manches

Or, au soir, quand chacun rentrait et fermait sa demeure, on voyait souvent descendre du castel à la grève, par l'escalier taillé dans le roc, une forme enveloppée de blanches draperies...

les fixe de nouveau

C'était Dahut..., lasse des plaisirs du jour, toute tremblante sous la fraîche brise, elle glissait lentement sur le sable et, abandonnant ses voiles, livrait à l'Océan son beau corps.

réhausse légèrement le ton

Chacun pouvait entendre alors une romance monter du rivage
"Océan, bel Océan bleu, roule moi sur le sable, je suis ta fiancée Océan, bel Océan bleu !
Océan, bel Océan bleu, je suis née sur la mer, dans les vagues et l'écume, quand j'étais enfants je jouais avec toi !
Océan, bel Océan bleu, roule moi sur le sable, je suis ta fiancée Océan, bel Océan bleu !
Océan, bel Océan bleu. Océan, toi qui retourne comme tu le veux bateaux et hommes, donne moi les navires somptueux des naufrages et leurs richesses, or et trésors !
Fais venir dans ma ville de beaux marins que je pourrai regarder !
Ne sois pas jaloux, je te les rendrai l'un après l'autre !
Océan, bel Océan bleu, roule moi sur le sable, je suis ta fiancée, Océan, bel Océan bleu !"

hoche de la tete

La cité d'Ys devint alors un endroit ou l'on s'amusait, la ville s'emplissait de marins. Chaque jour voyait de nouveaux festins, des jeux, des danses ...

.../...
Lastree a écrit:
La magie du conte œuvrait en elle et elle aurait presque pu sentir les vagues ourlées d'écumes lui lécher les chevilles.
Oban était à n'en point douter, un excellent orateur et un scelaig digne de l'héritage des anciens.

Ogma vivait en lui aussi surement que le jour était jour, et si elle regrettait toujours qu'il n'ait pas choisit la même voie qu'elle même, elle se réjouissait qu'il ait si bien trouvé la sienne.

Elle sourit, découvrant d'une main tendre la tête ronde couverte d'un fin duvet aux reflets cuivrés qu'elle ne se lassait pas de parcourir du bout des doigts. Elle ne doutait pas qu'un jour, lui aussi écouterai avec passion les bardes d'Etel ou les conteurs qui allaient parfois de villes en villes ...

Son coeur manqua un battement ...

La voix envoutante du fougerais se détacha une fois de plus du cœur des murmures, se superposant à une autre, toute aussi chaude et envoutante … elle devait se reprendre coute que coute.
Elouen, qui devait sentir l'agitation de sa mère, commença à se manifester, elle le berça alors doucement dans l'espoir qu'il ne vienne pas gâter la qualité de ce moment.
DomDom a écrit:
Domdom reprenait petit à petit ses esprits.
Maintenant , le sang circulait dans ses veines à un rythme presque régulier.
Il avait perdu le fil de l'histoire d'Oban et se laissait maintenant plus bercer par la voix du conteur que par le conte lui même.

Toujours adossé au mur , il scrutait la foule , à la recherche de cette silhouette entrevue précédemment.
Avait il été victime d'une hallucination ?

Un soudain mouvement de foule le démentit : elle était là , un peu plus loin, tenant un petit corps contre elle.
L'ex Normand détourna le regard et leva les yeux vers le ciel , appelant sa compagne en une supplique muette :

"Mon Ange ...Serre moi la main très fort...Je t'en supplie...Je sens ta présence ...Empêche moi... Protège moi contre moi même..."
Marianne_dezyelinski a écrit:
Marianne avait raté le début de la fête! pff! voilà ce que c'est que de passer trop de temps dans son bureau à la diplomatie! Se frayant un passage parmi la foule, elle aperçut enfin Miss, Nekkronn et les enfants de laly, si gentils et plein de vie.

- Demat à tous! et désolée pour le retard...

Puis elle s'assit en tailleur et écouta le conte, retombant un peu dans cette enfance qu'elle venait à peine de quitter, les yeux pétillants de joie, rêvant de grands voyages en mer comme toujours.
Oban a écrit:
.../...

reprend lentement

Elle devint la plus riche et la plus puissante de toutes les cités bretonnes.
Dahut y régnait en maîtresse absolue, se prétendant seule et unique gardienne de la religion Celtes.

Chaque soir, elle faisait venir un nouveau soupirant au palais, l'obligeant à porter un masque de soie, mais ce masque se transformait, à l’aube, en griffes de métal, tuant ainsi ses amants éphémères.
Un cavalier prenait alors le corps sur son cheval pour aller le jeter dans l'océan, au delà de la baie de Trépassés.
Chaque jour, au petit matin un éclair parcourait le ciel et résonnait le tonnerre…

les regarde, les yeux graves

Un soir de printemps, un superbe prince, aux yeux perçants et flamboyants, entièrement habillé de rouge fit son apparition au château.
Cet homme venait de très loin afin de rencontrer la fille du roi, Dahut.

Cette dernière et toutes les personnes de la cour étaient en admiration devant le savoir et la beauté de ce mystérieux inconnu, la jeune femme, subjuguée, était prête à tout faire afin de plaire et de séduire cet homme.

Mais il la repoussa, bien gentiment, certes !

Ce qui ne manqua pas d’agacer la jouvencelle qui insista, lui promettant monts et merveilles, de l’honorer comme se doit une femme partageant sa couche.

marque une pause

L’homme ne tarda pas...,hoche de la tête
il lui demanda un objet qui allait à tout jamais sceller le destin de la cité d'Ys.

.../...

Auria a écrit:
Deux silhouettes au loin sur le sentier ... une grande ... châtain tenant par la main une autre ... plus petite mais tout aussi châtaigne.

Auria a passé les frontières de Breizh et a eu vent de la "fête de la mer" et .... le seul mot de "mer" mettait un baume sur son coeur trop longtemps séparé d'elle, sa confidente ... son amie.

Ael tire sur sa main pour qu'elle le lâche, mais elle le tient fermement ... pas question jeune homme que vous alliez semer la pagaille dans cette cérémonie ... tu restes à côté de moi Ael .. lui dit-elle d'un ton autoritaire accompagné d'un sourire tendre.

Et tout en approchant discrètement, le sourire s'élargit à la vue de ses amis ... Oban, qu'elle n'a vu depuis une éternité ... Zabou, assise plus loin à côté de Margot, Missanges et puis ... Lastree tenant un petit paquet entre ses bras.

Auria ne peut s'approcher plus ... elle dérangerait Oban qui narre une histoire ... alors elle s'assoit et serre Ael contre elle en se mettant à pleurer.

Qu'ils lui ont manqué ... ce voyage n'en finissait plus et elle avait cru qu'ils n'arriveraient jamais. Et là elle pleure de joie, de les revoir et regarde Ael qui la contemple d'un air contrit ... Ael a fait bêtises ?... ... demande t-il d'une petite voix ...

Elle sourit à son enfant entre ses larmes ... mais non mon amour ... maman pleure de joie ... ce n'est pas toujours la tristesse qui amène les larmes mon ange ...

Et elle se tait, le vent lui amenant les paroles d'oban .... s'imprégnant de la sérénité du lieu.
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Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Empty
MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:03

Oban a écrit:
.../...

les regarde

Sous l'emprise de l'inconnu, Dahut s'exécuta sans hésiter et alla voler les clefs d’argent qui étaient suspendues au cou de son père, plongé dans un sommeil profond et s'empressa d'aller les lui remettre.

L’objet entre ces mains, l'inconnu disparu aussitôt, un grand bruit s'éleva de la cote et de terribles coups de vent heurtaient les murailles de la ville d'Ys dans un bruit de tonnerre tel des coups de béliers sur une porte.
La submersion de la ville

marque une pause

Lorsque l'événement se produisit, la lune était comme un bouclier saxon, large et brune, tellement proche, dit-on, qu’on pouvait la toucher !
Les éclairs éclaboussaient le ciel, semblant de sortir de cet astre.

hausse la voix
Tempête, tempête cria le garde à l’entrée

baisse de ton

La marée était à son plein lorsque les écluses s’ouvrirent comme par enchantement, des déferlantes, plus hautes que les monts d’Arrée submergèrent la cité d'Ys.

Affolée, Dahut réveilla son père

rehausse le ton

"Père, père, père, réveillez vous, appelez le vite, appelez le Morvarc'h !
La mer a renversée les digues, de gigantesques vagues s’abattent sur la cité, prenez l’oliphant et soufflez, soufflez "

Le roi s’extirpant de son sommeil ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait, il saisit son coquillage et souffla.
Il allait expirer pour la seconde fois quand le cheval de mer apparu, ils enfourchèrent tout deux la monture, Dahut se serrait contre son père, lui halant...
"Sauvez-moi, mon père, sauvez moi !"

.../...


Ftn_andenmarv a écrit:
il n'y avait pas à dire l'orateur était de qualité, ainsi que l'histoire

ftn en entendant certains mots, comme, monts d’Arrée, et se dit que peut être quelque part au large de sa petite ysle familiale se trouvait le mystère de la ville d'Ys, qui lui avait été narré pendant sa plus tendre enfance.

ftn avait regardé la nouvelle venue s'installer (Marianne), sans savoir pourquoi il avait suivi des yeux le regard circulaire que cette dernière avait jeté à l'assemblée et soudain il reconnu une tête, qu'il n'avait pas vu auparavant, tiens son compagnon d'arme Nekkronn était là aussi.

puis de nouveau prêta attention au récit


Yassandra a écrit:
Touriste, à vos gardes ...La Bretagne est terre de chemins creux, de landes et de tourbières où les nuits de pleine lune, d’improbables mais angoissants fantômes ressurgissent d’une Baie des Trépassés, où sonne encore le clocher de la Ville d’Ys....

La pensée irrationnelle a encore cours aujourd’hui. Nous ne sommes pas en Haïti, bien-sûr. Ici, pas de culte vaudou....Ce n'est pas aussi important qu'en 1200 ou 1250, non plus. Mais ce n'est pas mort...
Ni la mort, que l'on appelle en Bretagne "l'Ankou" . L'Ankou circule la nuit, debout sur un chariot dont les essieux grincent. Ce funèbre convoi est le "karrig an Ankou", char de l'Ankou (ou "Karriguel an Ankou" littéralement brouette de l'Ankou), remplacé par le "Bag nez", bateau de nuit dans les régions du littoral.
L'Ankou a reculé mais pas toutes les croyances : le chien noir -figure terrifiante d'un curé du siècle dernier-, Agrippa, un livre grâce auquel on peut se métamorphoser ou envoûter, et d'autres croyances ont encore cours... Elles tissent un magnifique roman oral que les Bretons se transmettent de génération en génération...



Ankou - Anken est chagrin, Ankoun est oubli


Comme les anciens celtes, les bretons ne craignent pas la mort qui est un commencement. Ce qu'ils craignent par dessus tout c'est l'Ankou son serviteur. La fréquentation de la mort et des âmes des trépassés "an Anaon" , fait partie de la vie de tous les jours pour les bretons qui la représentent sur leurs nombreux ossuaires. Autrefois, pour Noël et surtout la Toussaint, il n'était pas rare de garder quelques crêpes ou un bon feu pour ces âmes de l'autre monde. Les marins connaissant plus que d'autres le prix de la vie et le pouvoir de l'océan vivent constamment avec la mort en arrière plan de leur existence.

' Ankou est l'ouvrier de la mort "Oberour a maro", il est représenté soit par un homme grand et maigre aux cheveux longs et blancs recouverts d'un feutre noir à larges bords, sous lequel brillent ses yeux en forme de chandelles. Soit par un squelette vêtu d'un linceul et armé d'une faux tenue à l'envers, l'Ankou ne fauche pas ses victimes, il lance sa faux aiguisée avec un os humain pour frapper. Avouez que peu d'entre nous aimerait le rencontrer. Il circule uniquement la nuit, debout sur un chariot aux essieux grinçants, faisant pivoter sa tête sur 360 degrés afin que nul ne lui échappe. Malheur à celui-ci qui croise son chemin, c'est que l'Ankou l'a voulu et vient le chercher. Le convoi funèbre et impressionnant à souhait est le "karrig an Ankou" char de l'Ankou (ou "karriguel an Ankou" brouette de l'Ankou), mais parfois les gens du littoral parlent de "Bag nez" bateau de nuit (?). Entendre grincer l'attelage du "karrig an Ankou" signifie l'annonce prochaine de la mort d'un proche. L'odeur de bougie, le chant du coq et les bruits de clochettes la nuit sont autant de signes annonciateurs.

La coutume veut que dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année devienne l'Ankou pour un an. Lorsque les morts dépassent les naissances, les gens ont pris l'habitude de dire : "War ma fé, heman zo eun Anko drouk", "Par ma foi, celui-ci est un Ankou méchant".

Le terrible Ankou nous met constamment en garde contre l'oubli de notre fin prochaine. Par de petites phrases sympathiques telles que "je vous tue tous" ou "souviens-toi homme que tu es poussière" gravées sur les différents ossuaires, cette implacable entité nous souhaite de doux rêves .... Si vous le voyez, fuyez avant qu'il ne vous aperçoive et surtout ne lui parlez pas.

Mais ne laissez pas la peur vous envahir, l'Ankou par son seul nom nous rappelle aussi au souvenir des défunts, et il n'a sûrement pas tort, l'oubli de nos morts les tuent une seconde fois.


Oban a écrit:
.../...

hausse d'un ton

La mer était déchainée, le cheval se cabrait sur l'eau qui montait à gros bouillons. Dahut, toujours collée à son père se cramponnait du mieux qu’elle pouvait.
d'une voix plus mystérieuse

Il y eut alors un grand éclair dans la tempête et on entendit une voix forte et résonnante qui allait de rocher en rocher qui disait…

"Gradlon, lâche la princesse !!".

reprend plus bas

Une forme pale comme un cadavre apparut, enveloppée dans un grand vêtement qui flottait au vent.

"Malheur à toi, tu as volée la clef de la ville d'Ys !!"

hausse le ton

Dahut répondait
"Sauvez-moi, emportez-moi au bout du monde !"
Mais le Morvarc'h ne bougeait plus et les eaux en furie gagnaient sur eux.

La voix répéta son ordre

"Lâche la princesse, Gradlon !!"

reprend un rythme normal

Le roi ne comprenait pas, il prit vite raison lorsqu’il porta la main sur son poitrail, n’y trouvant pas les clefs.

Fille, tu m’as trahie ! dit il d'une voix excédée

Des vagues énormes, de six pieds les entouraient, le Roi Gradlon, furieux, poussa sa fille dans la mer, Dahut glissa lentement, s’accrochant désespérément au Morvac’h.

hoche de la tête

Les vagues se refermèrent, alors, sur la princesse tel un linceul, engloutissant en même temps la ville d'Ys, ville de luxe et de luxure, dont tous les habitants périrent noyés.

marque une pause

Au petit matin, le cheval du roi repartit, longeant plages et falaises, puis remonta l’Odet toute la nuit. A l'aube suivante, il arriva enfin dans un village ou deux rivières se rejoignent entre sept collines, Kemper. Il décida d'en faire sa capitale et y vécut le restant de ses jours.

prend une respiration

A sa mort, on sculpta sa statue dans du granit.
Cette statue aujourd'hui élevée, représente le Roi Gradlon, à cheval, regardant en direction de la ville disparue.

prend une pause avant de continuer

.../...


Lastree a écrit:
Elle frissonna, ce conte prenait un ton moralisateur qu'elle n'aimait pas beaucoup, et pourtant sans doute les hommes avaient-ils besoin de morale pour avancer et ne pas s'entretuer.

Où était passé le sens moral de cette terre et de ses habitants, elle se le demandait parfois, à moins qu'ils n'aient perdu le sens commun ... tout simplement.

Elouen, niché contre son sein, avait fini par se calmer et s'endormir, la sensation d'être observée avait presque disparue et elle sentit ses épaules se décontracter un peu. Bientôt ils allaient pouvoir se relever et se restaurer, elle avait hâte de pouvoir serrer Zabou dans ses bras et lui raconter toutes les surprises que la vie lui avait réservée depuis son départ de Felger.


Oban a écrit:
.../...

On ne revit jamais l’homme en rouge, diable venu à la demande du dieu de la nouvelle foi ou bien Dagda, dieu druide venant punir la pécheresse, chacun y verra sa version…

On dit aussi, que dans la tempête le nombre d’éclairs correspondaient au nombre d’amants que Dahut avait séduit…

les regarde de nouveau lentement

Certains racontent que Dahut, après sa mort, devint une sirène et qu'elle apparait aux pécheurs les soirs de lune, peignant sa longue chevelure d'or.
Ils disent aussi que par temps très calme on peut entendre sonner les cloches de la cite disparue.

Gwelas-te morverc'h, pesketour
O kriban en bleo melen aour
Dre an heol splann, e ribl an dour ?
Gwelous a ris ar morverc'h venn,
M'he c'hlevis o kanann zoken
Klemvanus tonn ha kanaouenn.

As-tu vu, pécheur, la fille de la mer,
Peignant ses cheveux blonds dores
Au grand soleil sur le bord de l'eau ?
J'ai vu la blanche fille de la mer,
je l'ai même entendu chanter,
Plaintifs étaient l'air et la chanson.

reprend une respiration difficile

Une fois tous les cent ans, au moment de pleine lune, les flots s’ouvrent pour laisser apparaitre la cité engloutie et durant toute une nuit, on peut faire des aller et venu entre le continent et cette ville. Puis au petit matin, elle disparait à nouveau sous les flots.

Mais méfiez vous, une sirène aux mœurs légères peut à tout moment vous emporter !

La légende rapporte que la ville d'Ys s'élevait dans la baie de Douarnenez au lieu-dit de "Poul Dahut", le "trou de Dahut" en breton, et y indique l'endroit ou la princesse fut engloutie par les flots.
On peut y voir une forêt de chênes et d’ifs couchés, les racines vers le large, les branches vers la terre ferme.
On dit aussi que la ville d'Ys était la plus belle capitale du monde et que Lutèce fut baptisée Paris car "Par Ys" en breton signifie "pareille a Ys" !

grimace et se lance dans un dernier effort

Deux proverbes populaires bretons en témoignent…

Abaoue ma beuzet Ker Is
N'eus kavet den par da Baris

Depuis que fut noyée la ville d'Ys
On n'en a point trouvé d'égale à Paris


Pa vo beuzet Paris
Ec'h adsavo Ker Is

Quand Paris sera englouti
Resurgira la ville d'Ys

D'ailleurs, la vieille Gwertz bretonne semble bien vouloir affirmer qu'un jour, la capitale armoricaine resurgira des eaux et retrouvera sa splendeur au détriment ... des parisiens !

descend les quelques marches de l'estrade, toujours grimaçant et s'efface dans la foule...


Lastree a écrit:
Un tonnerre d'applaudissements accompagna le départ d'Oban et si l'ovate se joignit à eux, la crispation du visage de son ami ne lui avait pas échappée, pas plus que son soudain essoufflement.

Elle se leva, regardant Zabou et Margot d'un air interrogateur, était-il fatigué ces derniers temps? Peinait-il à trouver son souffle?

Elle tenta de calmer ses appréhensions et décida d'attendre quelques minutes, s'il n'arrivait pas prestement alors elle s'inquiéterait franchement et irait s'enquérir de sa santé.


Archimaide a écrit:
Une fête de la mer...
Le blond fougerais n'avait pas l'habitude de trainer aux fêtes.
Mais bon... on lui en avait parlé. Comme quoi, ce serait "instructif".
Pourquoi pas me direz vous ?

Toujours est il qu'il se faisait de plus en plus sociable notre militaire. Notamment ces derniers temps, allez savoir pourquoi, une certaine bonté émanait de lui. Il rayonnait.
Mais non, il n'était pas tombé dans un trou d'uranium ni de plutonium.
Mais non, il n'accrochait pas de lucioles phosphorescentes sur son uniforme...
Il était... en paix. Quelques évènements l'avaient bouleversés.
Faut pas croire, mais un grand gaillard comme ça, ça a aussi un cœur.
Il gardait un côté frustre dont il aimait jouer. Une manière de se protéger sans doute...
Mais aujourd'hui, il fallait tailler sa pierre brute... avancer... écouter... apprendre.

ENFIN BREF...
On ne va pas ici faire une tourte au fromage sur la vie passionnante et miséreuse d'un blond avec des bottes noires...

Archimaide s'était donc pointé à la fête de la mer... Il y avait un peu de monde, cela va sans dire.
Il arriva alors qu'un homme qu'il reconnut comme étant le mari de Zabou descendait de l'estrade.
Tiens, il avait dû faire une annonce... ou... ah non, une histoire !
Écoutant ça et là les discussions, le blond nota qu'Oban avait remporté visiblement un franc succès.
Main sur l'épée, observant la foule. Archimaide marchait, contournant le public, cherchant des têtes connues.
Il vit Zabou... pour le reste... il ne connaissait pas ou peu.
En levant la tête, il aperçut un encapuchonné qui traficotait Dieu seul savait quoi...
Ce faisant, il évita de justesse une belle chiure de mouette... Sa coupe n'avait pas besoin de ça...
La routine en somme...

Il s'avança un peu plus, guettant un quelconque nouvel orateur...
Quelqu'un viendra t il ?
Allez savoir...
Le blond soldat avait bien une histoire en réserve, mais il paraissait hésiter à prendre la parole en public... Aussi resta t il en retrait pour l'instant, se contentant d'observer ça et là.
Il tenait à prendre la température avant de se lancer dans une quelconque histoire...


Missanges a écrit:
Demat à tous! et désolée pour le retard...

J’embrassai ma filleule heureuse de la voir, ayant à peine fini de s’asseoir Krystal viens contre elle. Tenant Eonal entre mes bras je le regardai mâchouiller sa petite menotte captivé par le conteur.

Des cheveux châtaigne capta mon attention et je reconnu la chevelure d’Auria.. Je souris en la voyant donner ses recommandations à son enfant Ael. Et je pensai à Laly avec les siens six enfants ce n’était pas rien tout de même.

Je les regardai tous, ils avaient les yeux fixés sur le conteur et leurs bouches exécutaient une série incalculable de mouvements différents.

J’écoutai le murmure d’une dame, le récit d’Oban lui avait rappelé une histoire fort intéressante d’ailleurs. Une future conteuse sans aucun doute. Je lui fis un sourire et reporta mon attention sur le conte ponctué par l’intonation d’Oban tantôt haute, tantôt douce. Je sentis sa voix essoufflée et quelques grimaces venir le contrarier. Puis descendant de l’estrade il se perdit dans la foule sous des applaudissements bien mérités. Les enfants battaient bruyamment leurs mains et je vis leurs paumes devenir rouges.

Regardant dans la direction du départ d’Oban je remarquai une autre personne connue aussi lors du convoi de la Provence. Tout aussi encapuchonné sûrement pour se protéger du soleil. J’inclinai ma tête pour le saluer, attendant un autre conteur…


Zabou a écrit:
Calée contre leur tonneau, et entre ses amies, zabou avait suivi plus attentivement la fin du conte. Pas qu'elle en ait oublié l'épilogue, mais Oban lui semblait donner des signes de faiblesse... Sa respiration se faisait plus laborieuse et quelques grimaces venaient lui tirer les traits.

Croisant le regard de Lastree, elle crut y lire la même inquiétude qui sourdait en elle-même. Le voyant descendre de l'estrade, sans pour autant sembler chercher à les rejoindre, ce fut un top signal dans sa p'tite caboche de paysanne amoureuse comme au premier jour.

Main appuyée sur le genou de l'une de ses amies, tiens, ce s'ra la blonde, l'avait qu'à pas la balancer à Marypole, elle se souleva pour reprendre une station verticale, et se lancer à la recherche de son épousé.

Tiens Archimaide, vous zici?! bah... allez y!! voyez pas que l'public réclame une suite?

Pour un peu, elle se serait laissée aller à lui claquer l'fessier pour lui donner l'élan qui lui manquait, mais à coup sûr que son geste lui aurait valu soit une demande en mariage qu'elle aurait eu peine à refuser par peur de briser son coeur de soldat, soit, hypothèse bien plus probable, une répartie acerbe, pour ne pas dire une baffe dans la cheutron. De toute façon, elle voyait Oban un peu plus loin, appuyé contre le tronc d'un chêne, reprenant peu à peu son souffle.

Se saisissant d'une bolée de cidre au passage, elle parcourrut au plus vite la distance qui le séparait encore de lui, cherchant sur son visage tout signe de fatigue.

Tiens mon colibri joli, bois... cette chaleur...on finirait en viande sechée sur pieds. Tu veux aller te reposer? v'nir saluer nos amies?

Elle le regarda se désaltérer, prenant sur elle jusqu'à ce qu'il soit en mesure de lui répondre.


Lastree a écrit:
Zabou aussi avait suivit la scène, évidemment ... elle l'observa pendant qu'elle se levait pesamment pour aller rejoindre son époux.
Lastree sourit ... voilà une chose qui ne lui manquait guère … les jambes enflées et douloureuses, l'envie constante de s'échapper derrière un buisson pour soulager une vessie comprimée à outrance ... et pourtant ... pourtant elle n'avait pas connu le dernier mois!

La fougeraise arrivait près d’Oban et lui tendait quelque chose à boire, elle semblait maitriser la situation … de toute façon, elle ne doutait pas qu'elle ferait appel à elle au besoin.
Détournant son attention de la scène, elle se pencha alors vers Margot et lui demanda à voix basse:

"Je ne sais pas pour toi mais j'ai drôlement soif moi et faim aussi, tu veux que j'ailles te chercher quelque chose, un verre?"

Elle avait envie de se dégourdir les jambes et se releva, maintenant son précieux fardeau contre elle.


Oban a écrit:
En descendant les marches il avait croisé Archimaide et ne l’avait salué que d’un signe de tête, non point qu’il voulait lui parler, mais cette douleur ventrale le tiraillait qu’il ne pouvait prononcer mot.
Un peu à l’écart, c’est adossé à un chêne qu’il vit sa belle arriver d’un pas précipité, du mieux qu’elle pouvait, une bolée en main...


Tiens mon colibri joli, bois... cette chaleur...on finirait en viande sechée sur pieds. Tu veux aller te reposer? v'nir saluer nos amies?


Grimaçant et en sueur, il arracha un merci de ses entrailles et saisit le breuvage, puis de l’autre main qu’il venait de plonger dans sa besace, sortit un rhizome d’acore, dont il mordit le bout, le mâchouilla, mélangeant plante et breuvage en sa bouche.
Certainement que l’attente d’une réponse fut longue pour Zab, quelques minutes plus tard, il s’aventurait à lui répliquer...

Non , ça va aller, merci !

Allons rejoindre plutôt nos amis, et j’aimerai bien entendre Archi, son histoire m’intéresse !

D’un pas un peu plus agile, tenant le bras de sa compagne, ils se dirigèrent sur la placette, retrouvant ceux et celle qu’il avait harangué quelques instants auparavant.

D’mat an holl !

Lâcha t’il dans un sourire difficile


[quote="Ftn_andenmarv "] ftn avait écouté l'histoire de la ville d'ys que cet homme savait narrer, retenant son souffle, élevant ou baissant le ton de son timbre, il y avait bien longtemps qu'il (ftn) n'avait pas passé un si bon moment loin des querelles des Paul et des Jacques, loin des brouilles et embrouilles qui chaque jour nous bouffent.

ftn éleva la voix, mais sans plus, félicitations Messire, votre façon de conter est des plus remarquable, je crois que vous avez su captiver l'assemblée

puis de nouveau ftn fit silence, ce silence dans lequel il est si bien[/uote]


Oban a écrit:
félicitations Messire, votre façon de conter est des plus remarquable, je crois que vous avez su captiver l'assemblée


Un homme venait de l’interpeler

Merci messire, il me plait que cela vous fut agréable !

Il le regarda de nouveau avec sourire…

Mais, s’il vous plait, point de Messire, je n’ai pas de titre et ne court pas après, appelez moi simplement Oban !


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Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Empty
MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:04

Domdom a écrit:
Un pas…Quoi de plus banal que de faire un pas ?
On marche avant de savoir parler , on marche sans réfléchir même , un pas en entraînant un autre…
Techniquement parlant , rien de plus simple : on avance une jambe …On assure le pied sur le sol..On bascule le poids du corps sur ce nouvel appui et on recommence, machinalement…

Des pas , l’encapuché en avait déjà fait des centaines de millions et en ferait des centaines de millions d’autres encore , dans son existence.
Mais certains pas ont plus d’importance que d’autres.
Et à cet instant précis , celui qu’il n’arrivait pas à faire était certainement le plus difficile à réaliser de sa vie.

Adossé contre le mur de la taverne, Domdom restait tétanisé , sans aucune réaction.
Il fallait pourtant prendre une décision , il ne resterait pas éternellement sur son quant à soi...
Un coup d’œil vers l’estrade : la silhouette était toujours là , juste devant.

C’est alors que l’ex Normand vit Oban descendre de l'estrade , le souffle semble -t-il coupé et , aidé de Zabou , se diriger vers un paroissien que le calvaphile ne connaissait pas.

Ftn_andenmarv a écrit:
........Mais, s’il vous plait, point de Messire, je n’ai pas de titre et ne court pas après, appelez moi simplement Oban !

comme vous l'entendez,..... Oban, pour ma part je suis ftn_andenmarv de Saint Brieuc plus communément appelé ftn

Auria a écrit:
Auria n'avait pas bougé ... prise par le récit d'Oban et Ô miracle, même Ael, bouche bée et ne comprenant sûrement strictement rien au récit, semblait sous le charme de la voix de l'orateur.

Le récit était étrange ... et Auria se secoua un peu quand il fut terminé pour suivre du regard Oban qui ne semblait pas au mieux de sa forme.

Zabou, un joli ventre marchant devant elle, le rejoignit et elle n'osa les déranger ... mais fit un sourire à Missanges qu'elle aperçut un peu plus loin. Aël finit par sortir de sa torpeur et voyant des enfants un peu plus loin la regarda avec une moue charmeuse ... Aël veut jouer maman !

Auria sourit, certes la moue était charmeuse, mais le ton lui était très affirmé ... comme si il avait déjà décidé qu'elle dirait oui. Elle fronça un peu le nez, puis se perdit dans ses yeux océan et elle sut à l'instant qu'il lui ferait parfois faire tout ce qu'il désirait, bien qu'elle s'en défendit avec opiniâtreté !

Il avait du caractère, mais c'était un enfant assez calme et étrangement réfléchi pour ses deux années de vie. Mel lui parlant parfois breton, il avait retenu quelques mots ... dont un qu'il répétait à tout bout de champ ... Diaoul ... Diaoul ... ce qui énervait Auria au plus haut point, lui rappelant qu'on n'invoquait pas le diable sans cesse.

Elle finit par se lever avec un sourire, le prit par la main et se dirigea vers Miss au milieu d'une ribambelle d'enfants ... Bonjour Miss ... ravie de te voir ici .. j'amène un jeune homme qui a envie de se mêler au petit groupe ... crois tu que ce soit possible ?... dit elle en s'asseyant pour la saluer.

margot_wolback a écrit:
La blonde était restée comme paralysée par l'histoire... Pas certain qu'elle y voit la même parabole que les autres, l'inconnu, la puissance, l'attrait exercé sur les autres, tout ça attire...
Tout ceci se retrouve dans la vraie vie d'ailleurs...

Puis une grimace, jambes écrasées par le poids zabounesque. Serre les dents Margot, elle est enceinte, bientôt elle sera plus légère... Bientôt...

Puis Lastree qui se lève à son tour... Mais qu'ont-elles toutes?? On est pas bien, là, assises les fesses par terre, adossées au tonneau qui sonne le vide??
Un hochement de tête, oui je veux bien à boire...

Mais si tu vas chercher un verre, laisses moi ta lumière... Tu n'auras pas assez de mains pour tout faire.

Sous entendu... Je l'ai déjà eu dans mes bras, sans que tu t'en souviennes, laisses le moi un petit peu, ce jumeau de celui que je n'aurai jamais...

Lastree a écrit:
[Où quand il fait soif ]

Elle regarda sa blonde amie, à la fois étonnée et ravie qu'elle lui fasse une telle proposition.

Lentement, elle détacha la longue écharpe qui maintenait celui que Margot avait appelé à juste titre sa lumière, et le lui tendit, non sans avoir au préalable écrasé ses lèvres pleines sur la tête du nourrisson ... non, il ne fallait pas l'étouffer, non, elle ne devrait pas lui lécher le museau aussi souvent qu'elle le faisait, et pourtant ... et pourtant c'était si instinctif, pulsionnel, qu'elle ne pouvait s'en empêcher ... juste un, un tout petit ...

Elle se mordit la langue pour ne pas noyer la blonde sous les recommandations et se contenta d'un :

"J'y vais"

... on ne peut plus formel.

Se dirigeant vers le buffet, fendant la foule de sa démarche vive et assurée, elle n'en observa pas moins les badauds qui se trouvaient là.
Ils avaient pour la plupart revêtu leurs habits de fêtes et devisaient joyeusement de tout et de rien, du conte qui leur avait laissé une forte impression, de la beauté de Dahut, des femmes en général qui étaient pour certains des traitresses, pour d'autre des ensorceleuses tout juste bonnes à conduire au bucher ... Et chacun y allait de son petit commentaire, donnant au conte leur propre interprétation en fonction de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils avaient eux-mêmes connu.

Elle secoua la tête, mi-amusée, mi-attristée, les Hommes ne pouvaient s'empêcher de juger leur voisin, sans savoir, sans creuser ... ainsi allait leur nature.

Parvenue au buffet, elle se saisit de deux bolées et allait rejoindre Margot quand une autre chevelure blonde attira son attention, elle appela, incertaine:

"Auria?"

La jeune femme se retourna et c'est un cri du coeur qu'elle lança alors, se ruant vers son amie:

"AURIA!!! Par la mère que fais-tu là? Depuis quand es-tu rentrée? Est-ce Aël qui te suit partout et qui a tant changé?"

Tant de questions, tant d'enthousiasme qu'elle se jeta dans ses bras, tenant ses deux bols à distance, et bisant les joues toutes roses de la jeune femme. Elle était si heureuse de la revoir.

Missanges a écrit:
Enoal s’était assoupi dans mes bras. Je n’osais remuer de peur de le réveiller. Klauss n’avait pas bougé d’un pouce, seul Titouan avait trouvé quelques cailloux et les faisait sauter entre ses mains. Sa petite paume voulant les réceptionner tous, mais certains s’échappaient entre ses doigts. Puis son attention se reportait sur le conteur et bouche bée il était de nouveau captivé par le récit.

Prise par le récit d’Oban assurément ! Un peu contrariée de le voir grimacer sûrement ! Je le sentais légèrement souffrant, mais voyant Zabou cahin- caha trottinant derrière lui avec une chope, son petit ventre rond… Heu… Moyen le ventre ballottant allégrement sous ses pas. Je savais que la douleur serait passagère enfin du moins j’espérais.

Humm ! Certains savent y faire tout de même pour se faire plaindre et se faire servir.

Mais, s’il vous plait, point de Messire, je n’ai pas de titre et ne court pas après, appelez-moi simplement Oban !

La voix d’Oban me fis sursauter et je souris à ces paroles. Oui certains n’ont besoin de rien ils ont déjà tout dans leurs cœurs.

Mon visage s’illumina lorsque je vis Auria venir à ma rencontre avec Ael.

Bonjour petit bonhomme leur faisant une bise à chacun.

j'amène un jeune homme qui a envie de se mêler au petit groupe

Ben! Non Auria j’avoue même que j’en suis heureuse.

Mais notre conversation fut coupée par le cri de joie de Lastree...

Auria a écrit:
Le temps d'embrasser Miss, qu'elle était si heureuse de revoir ... qu'un cri la fit se retourner juste à temps pour recevoir Lastree dans ses bras ... un peu hébétée de cette démonstration d'amitié chez une Lastree d'habitude un peu réservée ..

profite ... profite.. pensait Auria en la serrant fortement dans ses bras ...Lastree, ma chère amie, c'est un bonheur de te voir ici .... Nous sommes rentrés hier ... puis se tournant vers Aël ... et oui ce garnement qui grandit bien trop vite c'est l'ange ... et je sens qu'il va m'en faire voir de toutes les couleurs ... rajouta t-elle en riant.

Lastree était radieuse, semblant avoir un peu laissé ses démons derrière elle, et Auria savait bien à quoi, ou plutôt à qui elle le devait .... où est il ce petit homme qui te donne une mine aussi resplendissante Lastree ?

Auria regrettait de n'avoir point été là pour la naissance, comme elle lui avait promis avant son départ en voyage, mais il semblait que l'enfançon ait décidé de venir au monde en surprenant sa maman.

Et toi Miss ? comment vas tu ... vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureuse que nous soyons revenus ... puis avec un sourire ... Mel s'est installé à Vannes et a acheté un champ ... notre vie ensemble débute ...

Archimaide a écrit:
L'homme observa un long moment les va et viens...
Chacun était revenu, allait ça et là.
Alors qu'un brouhaha semblait repartir au sein de la foule, il se sentit poussé, on ne sait par quoi, sur la scène.
Il resta un moment à observer le public, puis, apercevant des têtes connues et se disant qu'après tout... pourquoi pas...
Il éleva la voix pour qu'on l'écoute.


Chères amies, chers amis... laissez moi vous narrer une petite histoire...

Il sourit malicieusement, fit une pause... que de souvenirs... parler ainsi...
Radoucissant sa voix, l'oeil pétillant, il marcha de long en large et poursuivit.

histoire qui j'en suis sûr, vous marquera... ou bien vous laissera pantois et qui sait... clin d'oeil vers le groupe amassé du côté des tonneaux de bière et autres... peut-être même une crise de foie... (ou de foi ?...)

Sur ces étranges paroles, le blond soldat s'arrêta, se redressa, défaisant son épée pour être plus à l'aise. Il parlait beaucoup avec ses mains, et bougeait, de long en large. Plongeant ça et là dans différents regards...


Je vous ferai grâce d'une trop longue histoire en vous contant celle ci...

Un temps, un sourire.

Imaginez vous deux hommes conversant par un beau jour d'été... comme la plupart d'entre vous il y a quelques minutes... ou en ce moment même... regard réprobateur vers les plus bavards...

Il rit. Étrangement, Archimaide semblait comme transformé lorsqu'il parlait ainsi.

L'un de ces hommes, est sage, relativement vieux mais pour autant non dénué de ce brin de folie qui peut animer chacun de nous...


Il marche lentement en parlant, mimant ses paroles et jouant un homme courbé par le temps.

L'autre est jeune, vif. Ce n'est pas pour autant qu'il est dénué de sagesse, mais il a encore beaucoup à apprendre...
Et voici donc... ce que ces deux hommes se disent... :

[hrp]Note de la rédaction : Le changement de couleur, c'est juste pour différencier l'histoire racontée du RP.[/hrp]

Missanges a écrit:
Et toi Miss ? comment vas tu…

Au moment ou j’allais répondre à Auria que j’allais lui annoncer une nouvelle elle ajouta

Mel... notre vie ensemble débute ...

Je refermai ma bouche, lui souriant j’avais sûrement raté un épisode quelque part …Ou ?

Puis une voix s’éleva, et une autre histoire commença. Le conteur captiva vite l’attention de tous. A ses paroles il ajoutait les gestes rendant le récit plus animé. Mon regard se porta sur les enfants. Titoun avait délaissé ses cailloux et regardai l’homme qui parlait avec un sourire au coin de ses lèvres.

Oban a écrit:
Chères amies, chers amis... laissez moi vous narrer une petite histoire...

Ma tête se redressa d'elle même, comme si cette voix qui venait de Felger, avait paralysée la foule la laissant muette
Bras croisés, j'attendais avec impatience la suite du narrateur...

Sourire
Voici donc cet homme aux aborts si bourrus sur une scène, lui habituellement si silencieux, si renfermé, que les habitants le craignent, sans vraiment savoir pourquoi d'ailleuurs, et là, le voila imitant l'age canonique...

Sourire plus grand

Un murmure m'échappe des lèvres

Archimaide...!

Archimaide a écrit:
Le blond sourit. Il finit d'imiter le plus jeune en se redressant et changeant sa voix.
Puis se mettant d'un côté, figurant le sage :

Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière;

Il marque un temps, que chacun saisisse ses paroles.

Ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée...

Il marque à nouveau une pause, tout au long de sa narration, le soldat ponctue chaque phrase de gestes pour imager ce qu'il raconte, il va et vient, scrutant la foule...

Imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles.

Changeant de posture pour figurer le plus jeune :

- Je vois cela.

Reprenant la posture du Sage, à chaque fois que ce dernier s'exprime Archimaide se tourne vers la foule, s'(adressant directement à eux :

- Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute espèce de matière ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.

Jouant l'autre personnage et s'exclamant rieur :

Voilà un étrange tableau et d'étranges prisonniers !

- Ils nous ressemblent, et d'abord, penses-tu que dans une telle situation ils aient jamais vu autre chose d'eux-mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face?

- Et comment ? observa le plus jeune, s'ils sont forcés de rester la tête immobile durant toute leur vie?

- Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas de même ?

- Sans contredit.

Le blond marqua une pause, jongler entre les deux personnages n'était pas chose aisée, mais il parvenait à moduler sa voix et changer le langage de son corps pour bien différencier les deux interlocuteurs... Il jeta un oeil au public...

[...]

Douchka a écrit:
Douchka qui n'avait pas osé s'approcher jusque là se faufila en entendant Archi entamer son histoire.

Elle reconnaissait cette histoire et savait déjà la fin mais elle s'avança au plus près pour croiser les yeux de son ami, elle avait hâte de l'entendre de sa bouche.

Elle ne voyait personne, filant droit vers l'estrade, ne voulant même reconnaitre aucun visage, attirée par les mots et le message qu'ils portaient..

parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.

Elle faisait le vide dans sa tête, happant les mots les plus importants qui résonnaient en elle, laissant le message l'envahir.

Ce message que d'aucun ne comprendrait au premier abord, qu'elle même ne comprenait pas tout à fait encore mais qu'elle prenait plaisir à laisser glisser dans ses pensées.

Elle savait par expérience maintenant que faire comprendre un message n'était pas chose aisée et qu'il fallait reconnaitre que nous n'étions pas égaux devant la compréhension, mais il fallait laisser le temps au temps et se laisser guider, au gré des saisons qui passent.

Et accepter surtout que certains ne le comprennent jamais.

Elle glissait ses doigts, dans ses cheveux qui avaient tant poussé qu'ils quittaient ses épaules.
Elle affichait un visage empreint d'aucune émotion, un étrange calme l'envahissait, une sérénité et une sagesse feraient sans doute leur chemin en elle, peu à peu.

Archi semblait animé comme elle l'avait rarement vu en public et elle sourit en pensant que lui aussi, la lumière l'avait sans doute pénétré.
Il était différent et en voyant son visage, elle pensa qu'elle aussi un jour, elle monterait sans doute sur une estrade sans craindre le regard, le jugement hatif ou le sourire des gens.

Elle avançait dans ce sens en tous cas et c'était le premier pas...

Oban a écrit:
Il l'écoutait et le regardait, mimant tour à tour les deux hommes, attentif, imaginant la scène de ces deux prisonniers voyant défiler devant les ombres chinoises, ne pouvant d'ailleurs que voir cela du à leurs entraves.

En même temps, il souriait aux postures prises par Archi, il découvrait ce personnage habituellement si sévère, impassible, sous un autre jour qu’il s’en demandait même si ce n’était pas son jumeau

Pris par l’histoire il en allait jusqu'à hocher de la tête, approuvant ce qu’avançait le vieux sage

Domdom a écrit:
Toujours adossé contre le mur , Domdom avait recouvré la totalité de ses esprits , mais n’avait toujours pas bougé .
Maintenant , c’était un grand diable dégingandé qui avait pris la parole , sur l’estrade.
Dom crut reconnaître une vague connaissance Fougeraise , mais il n’en était pas sûr.

L’homme racontait une parabole, sorte d’allégorie que l’encapuché avait déjà dû entendre dans sa jeunesse , en pays Normand , mais c’était déjà parti bien loin , dans les oubliettes de sa mémoire.
En faisant un effort de concentration , il arrivait à suivre l’exposé de l’orateur , qui arrivait à captiver son auditoire grâce à une mise en scène assez théâtrale.
Dom attendait la suite, lorsqu’il sentit quelqu’un lui tirer sur la manche :

Poppa…Poppa…Ze veux rentrer , maintenant

Valerien ? Que fais tu ici , mon fils ?
interrogea Dom , surpris de trouver son fils à ses côtés

Ze t’ai suivi Poppa , mais z’ai cré peur …ze veux rentrer

Domdom prit un air sévère , puis se baissa et claqua une légère pichenette sur la joue de son aîné :

D’accord, mon grand, allons y , rentrons...
Mais je ne veux plus que tu sortes tout seul. Promis juré ?

Après avoir jeté un dernier coup d’œil vers l’endroit où il avait vu la silhouette pour la dernière fois , Domdom quitta l’assistance , prenant Valérien par la main,.

Les leçons de morale d’Archimaide pouvaient bien attendre , non ?

Lastree a écrit:
[ A quelques toises de l'estrade]

Ayant gardé le bras d'Auria sous le sien, elle pu saluer Missanges comme il se devait:

"Demat Missanges, je te remercie pour cette invitation, je passe un excellent moment et mon petit Elouen a trouvé une paire de bras pour le câliner."

Elle sourit, c'était la première fois qu'elle laissait son fils aux bons soins d'une amie et, si elle avait une grande confiance en Margot, elle devait avouer qu'elle n'était as particulièrement rassuré de le savoir aussi loin d'elle. Elle poursuivit malgré tout en souriant à la jeune femme:

"Que de chemin parcouru depuis le bureau des tribuns n'est-ce pas? Je suis certaine que Damoiselle Maewenn prend sa charge très à coeur et qu'elle y fait du bon travail. Nous étions un bon petit groupe et aurions pu faire de belles choses, seulement l'immobilisme me tue et je n'ai pas su résister, préférant laisser à plus coriace et dynamique que moi, un poste qui, je le pense, est essentiel."

Se tournant vers Auria:

"Elouen est un peu plus loin avec Margot, nous pouvons aller les rejoindre si tu veux"

Elle montra les deux bolées de cidre qu'elle tenait en main:

"Ce cidre sera tiède si j'attend trop et Margot grognera"

Déjà un homme montait sur l'estrade, leur jetant des regards désapprobateurs ... il était temps de faire silence, d'autant qu'elle aimait particulièrement l'allégorie qu'il allait leur raconter.



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MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:04

Missanges a écrit:
Captivée par les gestes du nouveau conteur, j’écoutai détendue sa narration. Une dame s’était même approchée tout près de l’estrade pour l’observer de plus près. Mon regard se portait sur toutes les personnes présentes et je voyais Oban approuver la narration. Un bon moment comme on les aime tranquille et serein juste pour le plaisir.

Il y avait beaucoup d’enfants aussi, je regardais un petit garçon secouer la manche de son papa sûrement puis mon regard se reporta sur Auria et Lastree ravies de se retrouver. Oui c’était une occasion de se rencontrer tous, discutant, écoutant un verre de prune en main…

Demat Missanges …

Après Auria je faisais une bise à Lastree entre deux discussions. Puis je l’écoutais se remémorer notre chemin parcouru à tous. Il est vrai que nous nous étions connues tous à cette époque là pas si lointaine d’ailleurs mais toutefois assez forte en amitié puisque nous étions ici tous ensemble.

Je ne relevai pas le nom de la personne prononcé elle n’était plus au bureau des tribuns. Mon attention se tourna vers Enoal qui s’était levé et posant ses yeux dans les miens. Son petit visage d’enfant me regardant

Missanges… Pipi…

Je souris en voyant son expression, désolé les filles une urgence. Donnant un rapide coup d’oeil aux autres enfants, Nekkronn et Marianne étaient avec eux. Je prenais la main de ce petit bonhomme et l’emmenai un peu plus loin.

Archimaide a écrit:
[...]

Le blond continuait son histoire, toujours mimant deux interlocuteurs.
C'était un peu comme si le maitre donnait une leçon à son élève, usant de paraboles et diverses tournures de phrases. Mais l'histoire dans l'histoire consistait au fait qu'indirectement, la même histoire jouée se produisait réellement en ce moment même...

Reprenant sa respiration, Archimaide reprit sa narration :

- Si donc ils pouvaient s'entretenir ensemble ne penses-tu pas qu'ils prendraient pour des objets réels les ombres qu'ils verraient?

- Il y a nécessité.

- Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux?

- Non, par Zeus, dit le plus jeune.

Le narrateur marqua un nouveau temps. De plus en plus à l'aise, il continua de déambuler sur scène, toujours un œil sur l'assemblée qui l'écoutait. Il se courba de nouveau, figurant le sage.


- Assurément, de tels hommes n'attribueront de réalité qu'aux ombres des objets fabriqués.

- C'est de toute nécessité.

De nouveau, le blond interrompit un temps son récit.
Ce qui allait suivre devait marquer... Il esquissa un sourire pour lui même et se posta face à tous, détachant chaque mot, que chacun puisse saisir les paroles.


- Considère maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les délivre de leurs chaînes et qu'on les guérisse de leur ignorance. Qu'on détache l'un de ces prisonniers, qu'on le force à se dresser immédiatement, à tourner le cou, à marcher, à lever les yeux vers la lumière : en faisant tous ces mouvements il souffrira, et l'éblouissement l'empêchera de distinguer ces objets dont tout à l'heure il voyait les ombres. Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus juste ? si, enfin, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l'oblige, à force de questions, à dire ce que c'est? Ne penses-tu pas qu'il sera embarrassé, et que les ombres qu'il voyait tout à l'heure lui paraîtront plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant ?

Un temps.

- Beaucoup plus vraies, reconnut l'autre.

- Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés? n'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre?

- Assurément.

Oban a écrit:
[...]


Bras semi croisés, caressant d’une main une barbe naissante, il l’écoutait avec attention hochant de la tête par moment en signe d’approbation
Quoi de plus juste que ce qu’il disait…
Ses yeux ne le quittaient, captant ses moindres faits et gestes qui donnaient un sens un peu plus approfondi à ces mots

Souzix_montfort_toxa a écrit:
C'était la fête mais Souzix s'inquiètait pour son père et son cousin en Anjou gravement bléssés.

Elle avait quand mit sa belle robe bleue pour l'occasion à l'origine cette robe était pour ses fiancailles...annulé par respect...autant qu'elle serve à quelquechose se disait elle...

Elle restait au loin écoutant quelques paroles portaient par le vent qui jouait avec ses mèches ébène, ses pensées étaient pour sa famille et Surcouf, son coeur ne voulait pas rire.

Archimaide a écrit:
[...]

Le blond poursuivit, non sans faire attention à sa diction et en ponctuant ses paroles de gestes.

- Et si, reprit le Sage, on l'arrache de sa caverne par force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu'à la lumière du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies?

- Il ne le pourra pas, répondit l'autre; du moins dès l'abord.

- Il aura, je pense, besoin d'habitude pour voir les objets de la région supérieure. D'abord ce seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux, ensuite les objets eux-mêmes. Après cela, il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune, contempler plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière.

- Sans doute.

- À la fin, j'imagine, ce sera le soleil - non ses vaines images réfléchies dans les eaux ou en quelque autre endroit - mais le soleil lui-même à sa vraie place, qu'il pourra voir et contempler tel qu'il est.

- Nécessairement, dit le jeune.

- Après cela il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière, est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne.

- Évidemment, c'est à cette conclusion qu'il arrivera.

Là, Archimaide marqua de nouveau un temps d'arrêt. Il arrivait bientôt au terme de son histoire... nous verrons si quelqu'un ou quelqu'une aura saisi un sens qui fasse écho en lui ou elle même...
Il marcha un peu de long en large puis continua.

- Or donc, se souvenant de sa première demeure, de la sagesse que l'on y professe, et de ceux qui y furent ses compagnons de captivité, ne crois-tu pas qu'il se réjouira du changement et plaindra ces derniers?

- Si, certes.

Là, l'improbable conteur se tourna de nouveau face au public... :

- Et s'ils se décernaient alors entre eux honneurs et louanges, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l'œil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble, et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition, penses-tu que notre homme fût jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et puissants? Ou bien, comme le héros d'Homère, ne préférera-t-il pas mille fois n'être qu'un valet de charrue, au service d'un pauvre laboureur, et souffrir tout au monde plutôt que de revenir à ses anciennes illusions et de vivre comme il vivait?

- Je suis de ton avis, dit le jeune; il préférera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon-là.

- Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s'asseoir à son ancienne place : n'aura-t-il pas les yeux aveuglés par les ténèbres en venant brusquement du plein soleil?

- Assurément si, fit le jeune.

Un étrange sourire sur les lèvres, Archimaide finit par cet étrange échange de paroles :

- Et s'il lui faut entrer de nouveau en compétition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n'ont point quitté leurs chaînes, dans le moment où sa vue est encore confuse et avant que ses yeux se soient remis (or l'accoutumance à l'obscurité demandera un temps assez long), n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens, et ne diront-ils pas qu'étant allé là-haut il en est revenu avec la vue ruinée, de sorte que ce n'est même pas la peine d'essayer d'y monter? Et si quelqu'un tente de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ?

- Sans aucun doute...

Ainsi se clôt son histoire. Le blond resta un moment sur la scène, à contempler pour la plupart les airs ébahis ou endormis de ceux et celles qu'il avait en face de lui...
Il fallait dire que cette histoire n'était pas des plus simples à raconter en public... enfin... on ne sait jamais...

Il s'inclina puis descendit de l'estrade, se postant dans un recoin non loin.

[hrp]Merci à Ysmael pour cette histoire rapportée. Et à ce cher Aristoclès...[/hrp]

Souzix_montfort_toxa a écrit:
Souzix grimpa dans un arbre afin de mieux voir l'estrade, malgré sa magnifique robe. Un peu d'insouciance se disait elle ne lui ferai pas de mal...

Ce n'était pas évident et malgré l'aide d'un énorme tonneau, elle galérait pas mal... Quelques gamins la regardaient tous mort de rire et cela rendait la situation comique...

Mais de voir leur visage aux anges la jeune fille accepta ce bonheur simple que lui donner la vie et éclata de rire.

Zabou a écrit:
Elle était restée silencieuse, aux cotés de son époux dont le malaise passager semblait passer. A n'en pas douter, c'était tout ce chouchen qu'il buvait pour deux depuis le début de sa grossesse. Faudrait qu'elle le soulage un peu dans cette tâche à l'avenir...

Archimaide avait quant à lui occupé le devant de la scène, mais à vrai dire, toute l'estrade y était passée. Adoptant des mimiques à rendre son texte plus vivant, il fallait lui reconnaître un certain talent.Et si elle devait en croire les hochements de tête approbateurs de son Oban, deux conclusions s'offraient à elle: d'une: le conteur savait rudement bien y faire, de deux, elle devrait lui faire un massage des cervicales ce soir ou le torticolis qu'il allait s'payer aurait raison de lui.

Toujours est il que le conte venait de prendre fin. Le silence regnait, chacun prenant mesure des paroles prononcées, cherchant à en tirer leçon. Aucune conclusion tirée n'était semblable probablement à celle de son voisin, et c'était bien là le jeu de l'allégorie en question.

Sourire à l'artiste, elle félicita sa prise de parole d'applaudissements mérités.

Les filles de leur coté semblaient prendre soin d'elles, allant à la pompe faire le plein de carburant frais et moussu. Caresse tendre et ephémère à son abdomen plus proche de celui de l'abeille que celui de la guêpe; resiste zabou!! c'est pour la bonne cause.

Mais déjà ses yeux se portaient sur Auria qui s'était matérialisée près du groupe féminin. Elle etait toujours aussi belle, et ce p'tit bout qui l'accompagnait ne pouvait qu'être son fils. Plantant une bise sur la joue de son mari, elle lui chuchota:

J'vais retrouver les donzelles, prendre des renseignements d'futures maman, quelle marque de langes vaut il mieux utiliser... tu vois l'genre quoi. A tout d'suite.

Elle partit retrouver les jeunes femmes en question, provoquant des grognement parmis les spectateurs, c'est qu'elle en prenait de la place.

Choppant la p'tite chataigne, elle lui colla des bonnes bises chaleureuses.

Auria!! quel plaisir de te revoir!! Dis nous que cette fois tu ne pars pu!!

Missanges a écrit:
J’avais écouté cette histoire avec beaucoup d’attention. Et oui de l’ombre ou de la lumière lequel des deux nous éclairent. Je souris c’était souvent ma phrase…Il faut souvent beaucoup d’ouvriers dans l’ombre pour que certains brillent dans la lumière. Mais dans cette lumière il en faut aussi.. Enfin..

Prenant un plateau je disposai des chopes emplis de prunàvampi. Ben ! Oui il faut bien faire la publicité pour notre village de Kastell. Et dans une corbeille je disposai également quelques viennoiseries faites le matin même. Allant à l’encontre du conteur restait dans un coin.

Bonjour, je ne sais si vous vous rappelez de moi, nous étions ensemble pour le convoi en partance pour la Provence. Merci pour avoir narré cette histoire. Je lui tendis le plateau

Oban a écrit:
Il le regarda descendre tout en clapant des mains, pinçant ses lèvres légèrement tout en hochant de la tête, il approuvait
(Pensée)
Quel dessin… !
Quelle leçon, quelle vision chacun allait en tirer ?
Sure quelles seraient différents et cela allait faire certainement discuter…
L’avantage c’est quelle aura au moins eu le fait de faire réfléchir.

J'vais retrouver les donzelles, prendre des renseignements d'futures maman, quelle marque de langes vaut il mieux utiliser... tu vois l'genre quoi. A tout d'suite.

Il lui esquissa un sourire, puis passant son bras autour de sa taille, afin d’éviter qu’elle ne s’échappe déjà, lui glissa un baiser sur ses lèvres

Va, je vous rejoins plus tard !
Je n’ai pas encore terminé ici…

Il la suivit des yeux, rejoindre le petit groupe de femmes qui papotait, s’attendrissant de la voir ainsi déambuler dans la foule.

Archimaide a écrit:
Le soldat se raidit. Une jeune femme s'était approchée.
Il la reconnut.
La Provence... oui... un nom passa dans sa tête... Missanges...
Il sourit et remercia la dame en prenant le verre et une viennoiserie qu'il goûta avec gourmandise.

Demat Missanges...
Je me souviens de vous, en effet.

J'espère que cette histoire vous aura plu et saura faire résonner en tous la Lumière...

Il sourit étrangement à ces dernières paroles et croqua une bouchée de plus.

Et vous au fait, vous devez bien en connaitre une, d'histoire... non ?

Oban a écrit:
Remonte sur la scène et leur fait face…
La fête de la mer est l’issue de la naissance des ports et qui dit ports dit marins, qui dit marins dit chansons
Que serait une fête sans chansons… !

Invite quatre musiciens à venir le rejoindre, et se place en demi-cercle autour de lui…

Nous ne pourrions pas commencer sans avoir une pensée, à une grande dame, une dame sans qui nous ne serions pas là et nous dédions cette romance …
Pensons à Nathan, notre toute première Duchesse !


Si mort à mors

Reprend un peu son souffle

Breizh est entouré au deux tiers d’eaux, la mer et l'ocean…

Dans la lune au fond de l’eau

Une jérémiade plaisante dédié à Neptune… la petite sirène !
Petite sirène

respire un peu fort
Mais la Bretagne n’est pas que d’eau, il y a en son centre des terres et des bois, des bois ou l’on entend certaines complaintes !

Complainte de la blanche biche

Mais la Bretagne n’est pas que de chansons, nous avons aussi un petit bout de bois avec lequel nous faisons danser… la bombarde !

Sort de sa besace son instrument, tape du pied, gonfle ses joues…
Gave hot

Douchka a écrit:
Archimaide avait terminé et elle n'avait pas bougé.
Sa prestation était époustouflante, il avait franchi un pas et elle était contente pour lui.

Les mots résonnaient encore et elle prenait le temps de garder en elle cette réflexion.

Les ombres ...

Elle se tourna doucement vers l'assemblée qui avait commencé à parler et à s'activer au son de la musique.

Le temps ferait son travail, certains seraient touchés dès maintenant, pour d'autres cela viendrait plus tard, pour d'autres encore, peut être jamais.

Chacun était libre d'ouvrir la porte à cette méditation ou non.

Certains n'étaient venus que pour la musique peut être, d'autres pour y rencontrer des amis, d'autres encore pour Dieu seul sait quelle raison.

Elle balaya du regard cette foule, un sourire tendre sur les lèvres.

Les fêtes rendaient les gens heureux.

Elle se glissa doucement entre chaque personne, sans déranger, sans se faire remarquer, pour rejoindre l'ombre...

Un jour, surement viendrait le temps d'entrer dans la lumière.

Missanges a écrit:
J’avais remarqué son petit sourire en coin une sorte de taquinerie. C’est que cet homme avait l’esprit fin et son histoire aurait pu ouvrir un débat ou une méditation. Mais ce n’était pas le lieu…

Et vous au fait, vous devez bien en connaître une, d'histoire... non ?

J’ouvris les yeux bien ronds, Heuuu ! Moi ben pas trop non et puis après votre prestation et celle d’Oban je ne risque pas de me lancer. Je laisse cela à des spécialistes comme vous. Encore merci et si vous en avez une autre je crois que vous avez conquis l’assemblée.

Faisant une inclinaison de tête pour le remercier. Je continuai ma distribution de boissons et de viennoiseries passant entre les personnes présentes. Une douce musique s’éleva dans l’air. Oban avait repris possession de la scène avec quelques musiciens. Soufflant dans sa bombarde tapant du pied pour s’imprégner de la cadence, je cherchai des yeux mon danseur celui qui depuis le début voulait danser.

Archimaide a écrit:
Le blond souriait, elle s'éloignait déjà...
Il crut apercevoir une ombre familière au loin. Mais elle disparut bien vite.
Il observa autour de lui un instant, puis se mit de nouveau en retrait, appuyé contre un mur. Au passage, il avait chipé une pomme et la dégustait goulûment. Ses deux yeux parcourant la foule et appréciant la prestation d'Oban. Cependant... il était clair que ce dernier souffrait. Quelque chose ne tournait pas rond.
Voilà pourquoi le soldat qu'était Archimaide restait non loin. Il espérait Dieu seul sait quoi... mais il espérait pouvoir aider si le besoin était.

Les deux yeux concentrés sur Oban, puis dans un second temps vers le reste.

Lauralyne a écrit:
Laly avait marché, marché et marché encore. Elle savait ses enfants avec Missanges et avait été rassurée de les savoir auprès d'elle et aussi de Henry. Elle sourit en pensant à Henry, entouré des six garnements. Elle laissa échapper un petit rire.
Tonton Henry et tata Missanges..... heureusement que ces deux amis avaient été là.
Elle continua à avancer presser de retrouver ses anges qui lui avaient tant manqué. Elle arriva enfin sur le lieu des festivités. Une musique se faisait entendre. Elle regarda un peu ce qui se passait sur l'estrade mais son coeur et ses yeux cherchaient autre chose. Elle avança lentement regardant la foule, les cherchant du regard. Elle les vit enfin et son visage s'éclaira. Elle épousseta sa tenue et marcha doucement vers eux. Ils ne l'avaient pas encore vu. Elle put les regarder à loisir, comme ils avaient grandi pendant son absence. La mobilisation l'avait retenue loin d'eux, puis le couvent. Encore quelques pas et elle pourrait les serrer dans ses bras. Elle reconnut à leur coté Nekkronn et Marianne. Tiens mais où était Missanges? Elle jeta un regard aux alentours et elle la vit toujours aussi pétillante et pleine d'entrain. Elle sourit.
Encore un pas et elle était tout près d'eux. Floraline fut la première à la voir, elle avait senti un regard sur eux. Elle se leva d'un bond et se précipita. Les autres la regardèrent bondir sans comprend mais très vite comprirent.

Mamannnnnnnn.

Et là se fut une levée générale d'Elrick, Krystal, Titouan, Enoal et même Klaus pourtant plus discret. Il y eut des rires, des larmes des embrassades, des larmes de joies. Un instant ils s'étaient retrouvés enfin.
La musique continuait, les enfants voulaient tous parler en même temps. Laly sourit, leurs demanda de se calmer pour ne pas gêner les conteurs, troubadours.

Demat mes anges...chut ne dérangeons pas nous avons tout le temps pour nous.

Elle salua Marianne et Nekkronn. Elle fit un signe à Missanges avec un grand sourire. Elle s'installa par terre, les enfants prirent place à ses cotés. Tout le monde écouta la suite.


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MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:05

Ftn_andenmarv a écrit:
ftn_andenmarv était toujours là, mais son compagnon s'impatientait, ils savaient l'un et l'autre que bientôt ils allaient avoir besoin de se dégourdir l'un les pattes et l'autres les jambes.

ftn était de ceux qui ne savaient et ne pouvaient rester en place, de ceux pour qui la solitude était le moyen de ne pas avoir de déception

soudain son regard fut attiré par une femme qui venait d'arriver, il l'a suivi des yeux et la vit prendre dans ses bras des enfants, ses enfants. Il avait beaucoup d'admiration pour cette personne qu'il connaissait si peu, mais son instinct parlait pour elle.

Kidu patiente encore un peu, on ne va plus tarder, dit il à son compagnon à voix basse.
Lauralyne a écrit:
Enoal s'était blottit contre sa mère, retrouvant ce contact maternel qu'il chérissait. Floraline et Krystal se tenaient de chaque coté de Laly, Elrick était resté debout, tel un protecteur pour sa mère. Titouan était heureux d'avoir retrouvé sa mère adoptive. Quand à Klaus, il était soulagé que Laly n'est rien et soit revenue parmis eux, elle qui l'avait recueilli au décès de sa mère puis de son oncle, fiancé de Laly, et qui le traitait comme son propre fils.

M'man j'ai soif s'il te plait dit Titouan


Oh moi aussi reprirent tous les enfants

Et moi aussi dit Laly avec un sourire.

Ils se levèrent et se dirigèrent vers les boissons. Ils passèrent près d'un homme que Laly reconnut, elle lui adressa un sourire. Enoal fut attiré par le chien loup et alla passé ses petits bras potelés autour du coup de l'animal avant que Laly ait pû réagir.


Eno....

Elle se tenait prête à réagir si l'animal blessait son enfant. Ce n'était pas Pato et elle ne connaissait pas l'animal et sa réaction face à un enfant.

L'est beau hein m'man?

Elle déglutit.

Oui mon chéri, mais laisse-le tranquille, il ne faut pas l'embêter.

Elle jeta un coup d'oeil à Ftn, elle se souvenait lui avoir fait son premier uniforme et elle avait l'impression de le connaitre d'avant aussi. peut-être un air de famille à une personne qu'elle connaissait bien.
Auria a écrit:
Auria releva la tête sur un sourire joyeux ... Lastree ... Missanges et maintenant Zabou ... quel bonheur de revoir enfin tout ces gens qu'elle aimait et elle tomba dans les bras de Zabou.

Mon Dieu Zabou ... il va être impossible de te serrer dans nos bras désormais ... puis la tenant à bout de bras ... tu es magnifique ... la grossesse te va bien !

Voilà un long moment qu'elle n'avait revu Oban et Zabou ... il s'était passé beaucoup de choses depuis ce temps ... et pas que des heureuses ... non Zabou .. les voyages c'est terminé pour un long moment ... je ne quitte plus Breizh ...

La regardant dans les yeux ... elle rajouta ... je viendrais vous visiter à Fougères .. je vous présenterais Melar ...il vient du sud et s'est installé à Vannes .... inutile de lui en dire plus sur les épreuves qu'elle avait traversé.

Prenant Aël dans ses bras elle sourit ... alors que dis tu de mon beau breton préféré ... il a grandi n'est ce pas ? c'est un enfant assez calme ..mais avec un caractère ... de breton quoi ?
Zabou a écrit:
L'étreinte d' Auria sentait bon la fraicheur et la spontanéité. Elle lui trouvait bien les traits quelque peu tirés, mais elle devait encore se ressentir de la fatigue de son si long voyage et la Fougeraise ne doutait pas qu'après quelques jours de repos chez elle, il n'y paraitrait plus.

La grossesse me va bien... mouais, si tu l'dis! j'peux pu arquer, et il me reste encore 3 mois à tenir...Oban dit que je devrais peut-etre manger un peu moins...

Un petit gars venait de faire son approche et enroulaient ses bras autour de la cuisse de son amie. Alors qu'il relevait la tête vers l'intruse qu'elle devait être à ses yeux, elle lui offrit son plus joli sourire.

Viens quand tu l'voudras, la maison est grande assez pour y recevoir les amis, les amis des amis et... leurs enfants!

Encouragée par le froncement de sourcils que lui présentait l'enfant plus intrigué qu'inquiet, elle lui caressa la joue de son index plié.

Un breton? encore heureux pardi qu'c'est un breton!!

S'adressant plus particulièrement au bambin:

On t'a d'jà dit qut'etait rudement beau mon poussin? 'ttends, j'dois bien avoir un bâton d'sucre d'orge dans ma besace..

Farfouillant dans ses reserves perso de petites choses à grignoter en cas de fringalle urgente, elle en retira un baton qu'elle remit au gamin, éblouie par le bleu de ses yeux.
Ftn_andenmarv a écrit:
Eno....

n'ayez crainte Lieutenant Lauralyne Kidu est très bien dressé, il n'attaque que sur ordre ou s'il me sent en danger.

je suis heureux de vous rencontrer à nouveau et je peux constater que vous et les petits qui vous entourent, vous portez bien.

tout cela avait été dit à mi voix, pour ne pas gêner l'entourage,

puis ftn se dit que pour le coup il avait au moins parler pour 2 ans, de nouveau son visage devint impassible et son regard froid, le soldat se renferma dans sa solitude.
Lauralyne a écrit:
n'ayez crainte Lieutenant Lauralyne Kidu est très bien dressé, il n'attaque que sur ordre ou s'il me sent en danger.

je suis heureux de vous rencontrer à nouveau et je peux constater que vous et les petits qui vous entourent, vous portez bien.


Laly sourit doucement. Elle regarda Enoal qui caressait Kidu. Elle s'approcha et s'accroupit à ses cotés et posa sa main sur la tête de l'animal et le caressa à son tour. Elle adopta le même ton que Ftn, baissant la ovoix pour ne pas gêner les conteurs.

Merci, c'est surtout qu'Enoal risque de ne pas être doux avec Kidu.
Je vais bien et mes enfants aussi, nous venons tout juste de nous retrouver.


Elle sourit encore plus tendrement.

Et vous comment vous portez-vous?

Les frères et soeurs d'Enoal c'étaient aussi approchés.


On peut le caresser nous aussi?
Hugo. a écrit:
Un homme en soutane présent dans tout ce monde réunit, le curé de Saint-Brieuc, tout nouveau en cette charge fit le déplaçement depuis sa paroisse de Saint-Brieuc.Il fut néanmoins surpris de ne pas voir un autre homme du clergé sur les lieux, c'est qu'il se sentait légérement seul et avec tout les druides présent, il n'avait pas l'avantage, quoiqu'il en soit le curé reconnut le sergent ftn, certes Hugo était Aspirant-Major à titre honoraire, mais il restait l'Aumonier de la garnison.Il reconnut aussi le Lieutenant Lauralyne, celle qui faisait les uniformes de Hugo à l'époque.Sa présence était très discrète, et ce charga d'écouter comme les autres...
Ftn_andenmarv a écrit:
Merci, c'est surtout qu'Enoal risque de ne pas être doux avec Kidu.
Je vais bien et mes enfants aussi, nous venons tout juste de nous retrouver.


Elle sourit encore plus tendrement.

Et vous comment vous portez-vous?

Les frères et soeurs d'Enoal c'étaient aussi approchés.


On peut le caresser nous aussi?


Je vais Lieutenant, je vais....., un peu en manque d'action sans doute, mais je vais

se tournant vers les enfants, oui vous pouvez le caresser aussi, se sont vos enfants Lieutenant?

en son fort intérieur, ftn eu une pensée pour les siens disparus ou loin de lui,

il aperçu le Père Hugo., et le salua de loin
Lauralyne a écrit:
Je vais Lieutenant, je vais....., un peu en manque d'action sans doute, mais je vais

se tournant vers les enfants, oui vous pouvez le caresser aussi, se sont vos enfants Lieutenant?


Oui se sont mes enfants, ceux que j'ai porté et ceux de coeur.

Elle sourit et les regarda tous les six tendrement, car elle ne faisait pas de différence entre eux.

Maman j'ai soif, on peut y aller?

Voulez-vous venir vous rafraichir avec nous Ftn?


Elle s'était relevée. Enoal caressait toujours le chien.
Auria a écrit:
Auria sourit ... oui il est beau ... même si mon avis est celui d'une mère Zabou ... mais il ressemble énormément à Gwill ... les mêmes yeux bleu azur magnifiques !

Prononcer le prénom de Gwill ne lui avait pas coûté ... elle avançait ... elle avançait enfin. Et en regardant les yeux bleus de son enfant, elle en voyait d'autres désormais à côté d'elle ... les yeux verts émeraude de l'homme qu'elle aimait ... Mel.

Elle sourit en voyant Aël sortir de sa réserve au vu du sucre d'orge et lui jeter un regard pour attendre son assentiment .... tu peux le prendre mon ange ... Zabou est une grande amie ... et son mari Oban est un homme charmant ....

Elle regarda Aël s'éloigner de quelques pas, le sucre d'orge fourré dans la bouche, elle regarda Zabou et baissa la voix .... je revis Zabou ... j'ai ... j'ai voulu baisser les bras ... sans penser à Aël ni à Mel .... mais je vais bien désormais ... je suis même heureuse je dois dire ...

Elle releva la tête pour chercher Oban du regard ... et il est où le cher homme qui t'a mise dans cet état ? .. il va bien j'espère ... il m'avait semblé un peu fatigué tout à l'heure ...
Ftn_andenmarv a écrit:
Voulez-vous venir vous rafraichir avec nous Ftn?

Elle s'était relevée. Enoal caressait toujours le chien.


si je ne vous dérange pas Lieutenant, pourquoi pas, Kidu on y a

aussitôt le chien vint s'installer aux jambes de ftn, il s'était dégager sans brutalité, mais rapidement, de la caresse que lui prodiguait l'enfant.
Missanges a écrit:
Je posai mon plateau évidemment vide. Toutes les viennoiseries et surtout toute la prunàvampi y étaient passées. Regarnissant le buffet, mon visage s’illumina et mon cœur bondit de joie quand je la vis arriver.

La laissant retrouver ses enfants, elle n’avait pas assez de bras pour les serrer tous. Je me fis discrète savourant de loin ses retrouvailles. Chacun pouvait se réjouir de se revoir, être militaire c’était cela, la Bretagne avant la famille !

L’observant discrètement ses yeux pétillaient de bonheur, serrant ses enfants contre elle, ils lui avaient tant manqué.

Malgré la période estivale nous étions de nombreuses personnes rassemblées. Jeunes gens, femmes et hommes, enfants, qui silencieusement et les yeux écarquillés avaient écouté les contes. Oban réalisait des prodiges avec sa bombarde et tous paraissaient attendre une invitation à danser.

Mon regard allait sur tout le monde présent. J’étais ravie de voir les Bretons discuter entre eux sereinement. Me dirigeant vers Laly pour lui souhaiter un bon retour une soutane attira mon attention.

Le curé de St Brieuc était là tout récemment ordonné. J’avais beaucoup d’estime pour le père Hugo. Il se démenait beaucoup pour sa ville. J’espérai bien jouer avec ou contre lui un match amical de Soule. Un Kurios de St Pol contre un Hugo de St Brieuc, fichtre que de Saints !!


Bonjour Hugo, merci de votre présence, j’espère que vous allez bien. Lui tendant une chope de prune, j’inclinai ma tête pour le saluer. Je faisais un petit clin d’œil taquin à Laly pour lui dire j’arrive…
Lauralyne a écrit:
si je ne vous dérange pas Lieutenant, pourquoi pas, Kidu on y a

Laly fit une petite moue.

Ftn, appelez moi Lauralyne ou Laly mais pas de lieutenant, nous ne sommes pas à l'armée ici.

Elle sourit.

Ici je suis simplement Laly, une femme comme les autres, une mère, médecin au besoin.

Elle releva Enoal et le prit dans ses bras, le portant sur sa hanche, sur l'autre il y avait son épée.

M'man le chien.....

Il suit son maître, Ftn, d'ailleurs tu ne lui a pas dit bonjour comme tes frères et soeurs, allez on est poli et on se présente.

Moi suis Enoal dit le petit dernier

Et....

Heu......demat?

Laly rit doucement

Oui c'est cela.

Demat monsieur Ftn, je suis Elrick, l'aîné.

Hééé, tu es l'aînée tout comme moi dit Floraline.
Oups, pardon....demat monsieur je suis Floraline.


Et moi je suis Titouan, demat monsieur, dit Titouan, fier de se présenter. Il aurait aimé que son père adoptif soit là aussi, Kuligan lui manquait.

Une petite voix fluette se fit entendre.


Je suis Krystal, demat.

Klaus s'avança à son tour, rejoignant les autres.

Demat monsieur Ftn, je suis Klaus.

Très bien les enfants, nous pouvons allez chercher des boissons.

Ils se dirigèrent voir la tente dressée pour les boissons. Des tonneaux y étaient en perce. Laly se demandait s'il y avait du lait. Elle aperçut Missanges en conversation avec un homme en soutane, elle espérait pouvoir lui parler.
Doran a écrit:
Le Seigneur de Guignen venait d'arriver, il était revêtu de son uniforme d'apparat, ses galons et médaille pendaient de son torse, il n'avait pas su comment s'habiller c'est pourquoi il avait décidé de mettre son uniforme. Lorsqu'il arriva, il prit rapidement un verre qu'il sirota longuement, il marchait, saluant les têtes connues jusqu'à ce qu'il tombe sur le Père Hugo, il s'approcha de lui verre a la main.

Tiens donc, comment vas t-us ?
Ftn_andenmarv a écrit:
le groupe était maintenant à l'écart des conteurs, ftn pouvais donc parler normalement

Ftn, appelez moi Lauralyne ou Laly mais pas de lieutenant, nous ne sommes pas à l'armée ici.


Bien Lauralyne, si vous me le demandez

Moi suis Enoal dit le petit dernier

Demat monsieur Ftn, je suis Elrick, l'aîné.

Hééé, tu es l'aînée tout comme moi dit Floraline.
Oups, pardon....demat monsieur je suis Floraline.


Et moi je suis Titouan, demat monsieur, dit Titouan, fier de se présenter. Il aurait aimé que son père adoptif soit là aussi, Kuligan lui manquait.

Une petite voix fluette se fit entendre.


Je suis Krystal, demat.

Klaus s'avança à son tour, rejoignant les autres.

Demat monsieur Ftn, je suis Klaus.

alors je vais faire en sorte de retenir tout ça,

Enoal, en se tournant vers le plus jeune, l'adorateur de peluches vivante, en regardant Kidu
Elrick, le grand des grands
Foraline l'aînée, aussi?? vous seriez donc jumeaux avec Elrick?
Titouan, le fier, je vois ça dans tes yeux
Krystal, la fleur de ce joli bouquet
et enfin pour la bonne bouche Klaus qui ne demande qu'à grandir

puis se tournant de nouveau vers Lauralyne, vraiment une bien joli famille Lieut....... Lauralyne

l'oeil, affûté, de ftn fut attiré par l'arrivée de son Major, qui rejoignait le Padre Hugo. et Missanges


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MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:06

Hugo. a écrit:
Le père Hugo, vit très vite Ftn le saluer de loin, Hugo de bon coeur le lui rendit, il ignorait tou de fois si Ftn l'avait remarqué, avec cette foule...

Continuant son petit voyage le père Hugo tomba sur Missanges, un jeunne femme de St-Pol, qui était présente à St-Brieuc.


Bonjour Hugo, merci de votre présence, j’espère que vous allez bien.

Demat à toi Missanges, je vais bien merci et toi comment vas tu aujourd'hui ?

Elle lui offra une verre de prune, que le père Hugo accepta bien volontier, Hugo commença la degustation, quand il reconnut Doran qui lui dit.

Tiens donc, comment vas t-us ?

Demat Doran, je vais bien trugarez , je suis dans mes élections et dans ma messe, et toi tu vas bien ?

Avant d'attendre une reposonse, le père Hugo prit une gorgée de Prune.
Liocea a écrit:
Liocea avait rencontré un charmant couple en taverne de St Brieuc, ceux ci lui avait dis de venir faire un tour aux festivités organisées.
La fête de la mer... Oui cela tentait énormément, elle avait appris à aimer la mer, elle qui ne la connaissait pas voilà encore un mois.
Elle s'avança dans la foule ne reconnaissant que quelques personnes de St Brieuc en grande discussion deci delà;
Elle chercha un buffet pour prendre un petit verre, le meilleur moyen de se donner un peu de contenance se diriger vers un buffet...
Lauralyne a écrit:
Laly écouta Ftn énumérer tous les prénoms, les enfants faisaient oui de la tête en entendant leur prénom.

C'est bien cela Ftn, Elrick et Floraline sont les aînés, mes jumeaux, puis vient Krystal, Titouan a été trouvé alors qu'il n'était qu'un nouveau-né, Kuligan l'a adopté. Klaus est le fils de Géraldine La Fouine et de Djiseuss qui ont rejoint Aristote, tout comme son oncle Kuligan. Et Enoal est le petit dernier né, et le fils de Kuligan. Voilà vous connaissez tout le monde, mes 6 enfants.

Elle trouva du lait et en versa dans 7 verres qu'elle distribua aux enfants. Elle servit un verre de chouchen à Ftn puis prit le dernier verre de lait pour elle.

A votre santé.
Ftn_andenmarv a écrit:
ftn venait de comprendre certaines choses aux explications de Lauralyne...

il était songeur quand elle lui tendit son verre

merci bien Dame Lauralyne, à notre santé en effet, et que notre éphémère passage soit le plus long possible

puis se tournant vers la personne qui servait à boire

vous n'auriez pas une écuelle avec de l'eau, pour mon compagnon?

oui bien sur je vais trouver cela messire et déjà la personne revenait avec de quoi désaltérer Kidu

merci bien, ftn chercha une petite pièce dans sa bourse et la donna, merci Messire
Missanges a écrit:
Voyant Sire Doran venir vers nous, j’inclinai la tête pour le saluer.

Je vais vous laisser un peu une amie vient d’arriver, à plus tard …

Souriant aux deux hommes qui commencèrent à discuter, mon regard se porta sur Souzix. Toujours perchée dans son arbre, je remarquai sa belle robe et pensa à ses fiançailles reportées. Elle faisait rire les enfants et leur communiqué sa bonne humeur. Je lui fis un signe de la main en attendant de partager un verre de prune qu’elle adorée tant.

Je me dirigeai vers Laly que j’avais vu arriver et tournant la tête je vis Liocea qui s’approchait discrètement du buffet. Je savais qu’elle ne connaissait pas grand monde. Cette fête était une occasion pour faire connaissance.


Bonjour Lio, je suis ravie de vous voir, venez je vais vous présenter à une de mes amies.

Laly était en grande discussion avec Ftn. Doucement, je m’approchai d’elle suivit de Lio et avant qu’elle ne se retourne, d’une voix la faisant sursauter je lui dis

Coucou Laly…
Liocea a écrit:
Liocea vit avec soulagement Miss s'avancer vers elle, elle se sentait un peu mieux de connaitre quelqu'un dans cette foule et fut reconnaissante que celle ci vienne à sa rencontre, elle lui sourit...

Citation :
Bonjour Lio, je suis ravie de vous voir, venez je vais vous présenter à une de mes amies.

Bonjour Miss, Ravie de vous avoir..enfin que vous m'ayez trouvée, j'avoue être légèrement perdue au milieu de tout ce monde.

Elle suivit Miss au milieu du monde cherchant à reconnaitre des visages maintenant quelle était moins intimidée.
Elles s'approchèrent d'une femme en grande conversation avec l'homme au loup qu'elle avait déjà eu le plaisir de rencontrer à différentes reprises..

La femme qui discutait ne les vit pas arriver et Lio rit doucement de voir Miss essayer de la surprendre..


Citation :
Coucou Laly…


dit Miss un grand sourir aux lèvres..
Lauralyne a écrit:
Coucou Laly...

Laly fut surprise car elle faisait attention aux enfants et n'avait pas vu Missanges arriver. Elle manqua renverser un peu son lait. Elle sourit à son amie

Missanges!! Quel plaisir de te revoir. Merci de t'être occupée des enfants avec Henry, j'espère qu'il va bien avec sa jambe.

Elle embrassa Missanges.

Je pense que tu connais Ftn....

Elle salua la personne qui accompagnait Miss et se présenta à elle.

Je me présente Lauralyne.
Ftn_andenmarv a écrit:
ftn faisait face aux deus femmes, heuuu non trois car Missanges était accompagnée de Liocea.

en effet nous nous connaissons, un peu, Missanges et moi, et je vous présente Liocea, une grande voyageuse qui j'espère finira par s'installer par chez nous

ftn n'en revenait pas d'avoir fait une si longue phrase, avec quelqu'un qu'il connaissait si peu, il regarda et senti son verre afin de s'assurer qu'aucune subtance ai été versé dedans, hormis un bon chouchen

ça va Missanges et Liocea ?, lança t il aux deux femmes
Liocea a écrit:
Citation :
Je me présente Lauralyne.
en effet nous nous connaissons, un peu, Missanges et moi, et je vous présente Liocea, une grande voyageuse qui j'espère finira par s'installer par chez nous
ça va Missanges et Liocea ?

Liocea s'inclina légèrement en guise de réverance qu'elle ne maitrisait pas et sourit à la jolie dame

Enchantée dame Lauralyne, ravie de vous rencontrer

Puis se tournant vers ftn

Hum ça peut aller...
Contente de vous revoir messire fnt. M'installer oui histoire d'avoir un endroit ou poser quelques affaires, mais je pense que le vent va peut être me pousser à prendre aussi les chemins ou qui sait les flots si je trouve.


Puis baissant les yeux elle remarqua de jolies petites bouilles souriantes

Oh mais à qui sont tous ces chérubins?
Bonjour ....je suis Liocea...
Ame a écrit:
De retour enfin sur le sol qui m'a vu naître, le premier pied se pose bien assuré, mes premières bottes rouges, celles qui m'ont portées au delà des vents, foulent à nouveau le Royaume Breton.

Un regard circulaire, il y a foule, mais je ne reconnais personne...ma Miss est-elle là ?

Demat ! peuple de mon coeur, je suis Ame de retour de l'Océan, si la curiosité vous pique, je peux vous conter mon voyage sur la Mouette et justement je crois que je tombe à pic, vous venez d'inaugurer les ports ?

Comme il faisait bon de respirer à nouveau l'odeur de la terre...
Missanges a écrit:
Le visage qui se tourne et les yeux qui se rencontrent. Le sourire qui étire le visage de bonheur. Comme c’est bon de se revoir ! Le cœur qui cogne un peu plus fort, dû à l’excitation de se retrouver.

Missanges!! Quel plaisir de te revoir…

Oui Laly vraiment plaisir. Que dire de plus simple phrase qui résume beaucoup. L’amitié est ainsi pas besoin de discours ni de baratin, juste être là.

Me tournant vers Liocea pour la présenter

Ftn pris la parole


ça va Missanges et Liocea

Tssss ! Pas du jeu ça il me souffle la présentation !! Et en plus il la connaît déjà Mais pour une fois qu’il parle je me tais et je souris heureuse de voir tout ce monde réunit.

J’ouvre ma bouche pour répondre, le taquiner un peu,
Ben oui ça va Ftn et toi…

Demat ! peuple de mon cœur, je suis Ame de retour de l'Océan,

Puis ma voix se perd, Je tourne la tête, mes yeux cherchent celle qui viens de parler. Elle est là, elle est de retour…
Ame a écrit:
Au moment ou je termine ma phrase, j'entrevois une silhouette de dos, une rousseur légendaire et commune balaie ses épaules, serait-ce....?

La ligne gracieuse se courbe et se tourne lentement, nos yeux s'accrochent et ne se quittent plus, regards pétillants, retour incertain et tant attendu....un ange passe....

Ma bouche étouffe un son et s'éteint dans ma gorge, elle qui n'a d'habitude pas son pareil pour s'exprimer,


Ôooooo ma bella Miss !

Instant en suspension, le décors s'estompe autour de moi, les voix se gomment, mon coeur me frappe d'un immense bonheur.... sourire simplement, figée et saisit par l'émotion, je lui tend juste mes bras....
Ftn_andenmarv a écrit:
Missanges de répondre,Ben oui ça va Ftn et toi…


ftn avait vu dans le jeu de son amie, elle savait qu'il n'était pas forcément un beau et grand parleur, mais bon il n'était pas non plus un rustre, encore que....., il se décida à répondre

oui, ça roule

puis dans sa tête, bon j'espère que je n'ai pas fais trop court
Missanges a écrit:
Au moment ou Ftn me répondait, mes yeux s’étaient arrêtés sur un visage, son visage. Combien de temps nos regards restèrent ainsi accrochés… Elle était de retour.

Enfin elle était là ! Revenue de ce voyage de toutes ces aventures vécues. Que de rencontres et d’échanges ainsi réalisés. Que de pigeons envoyés et soudain là, elle était là ! Rentrée dans sa Bretagne qu’elle aimait tant elle – aussi.

Délaissant un moment mes amis je courus vers ses bras tendus. Lui faisant claquer des bisous sonores sur ses joues toutes bronzées.


Ame, mon amie je suis si contente de te voir…
Ame a écrit:
Elle sent si bon ma terre promise...

J'étreins ma Miss Amie contre mon coeur, les yeux fermés pour retenir encore un instant cette larme de joie furtive, je lui applique deux bises en écho et à bout de bras je la détaille enfin, si radieuse...

Un petit pas de danse pour nous faire tournoyer la tête... halte ça tourne !

Mes premiers mots sont pour elle;

Chaque jour j'ai pensé à toi et tu ne m'as jamais quitté...
Les voyages m'ont parsemés de taches de rousseur...
Mais de mes infinis chemins, je te ramènes mon Amitié toujours vivante, my Lord d'Amour, mon époux et quelques Amis, de véritables petits poids !

Je replonge mon regard dans ses lueurs....

Alors dis-moi il se cache où ton soleil?


Dernière édition par Admin le Dim 20 Mai - 9:03, édité 1 fois
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Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Empty
MessageSujet: Re: Fête de la mer ( 05 Juil 1458)   Fête de la mer ( 05 Juil 1458) Icon_minitimeSam 19 Mai - 7:07

J’étais au loin en train de regarder cet océan avec émerveillement. L’océan, une véritable force de la nature que l’homme pourra peut être un jour utilisé à bon escient. L’océan, une véritable ressource inépuisable de nourriture
Une phrase me fit sortir de mes songes

Alors dis-moi il se cache où ton soleil?

Missanges répondit à sa question en se retournant vers moi.
Je me dis qu’elle devait se tromper le soleil était de l’autre coté, pas du miens. Puis je pensais à elle, mon petit ange qui illumine ma vie depuis que je l’ai rencontrée. Elle était un véritable rayon de soleil qui réchauffait mon cœur…. Un rayon de soleil….. Un soleil…. Mais oui c’est cela !! C’est de moi que l’on parle !
Au fond de moi, être son soleil me réchauffa le cœur
Je me présentais avec un sourire radieux

Je me présente, je suis Nekkronn. Ravi de faire votre connaissance


Au milieu de la foule les sons me reviennent progressivement à mes oreilles, je me sens à nouveau conquise par ma terre promise, je porte sur chacun un oeil de déjà vu,
oui j'ai l'impression de tous les connaître, la force de la patrie et de la fratrie se retrouve d'instinct.

Sourire à ma Miss, sans impatience, juste profiter de la fête...

Je me présente, je suis Nekkronn. Ravi de faire votre connaissance

Nekk !?

Le rayon de soleil de ma Miss se reflète en contre jour, plissant des yeux pour mieux sonder l'apparition, je discerne naturellement la sincérité de l'homme.


Enchantée! Nekkronn, je ne me présente pas, nous avons du surement entendre spontanément parler l'un de l'autre...

Ravie ! Vraiment de mettre enfin un visage sur le fiancé de ma Miss !


Lord bondit dans la pièce en aterissant aux pieds de son Ame soeur....

Il sourit aux gens autour de lui et prit les lèvres de sa bien aimée avant quoique que ce soit.....

Instant de silence ................. où l'éternité se prolonge...........

Il la serra contre lui et se tournant vers les autres dit simplement : Je suis Lord of Ame .....Enchanté Madame, Messire et bonnes gens !!

Il s'inclina dans un geste de salutation chevalresque sans quitter sa bien aimée d'un pouce.....

Il attendit la suite des choses..........


J'étais là, parmi la foule qui allait et venait gaiment. La fête de la mer battait son plein quand j'entendis cette voix. Je me disais que ce n'était pas possible, que je rêvais.
Le bruissement des vagues en était certainement la source. L'homme parla de nouveau. Je cherchais au fond de ma mémoire à qui elle pouvait appartenir. Elle ne m'était pas inconnue, j'en étais sûr. Un dragon vint à mon esprit, je ne savais pas pourquoi. Je dévisageais l'homme, mais son allure ne me disait rien. C'était une simple coïncidence. Celui à qui ressemblait la voix était blond.
Je me détournais de cette personne en haussant les épaules et rejoignais le groupe de gens à qui je devais remettre un message urgent pour la sécurité de la Bretagne.


Conversant avec mon futur époux et mon amie Ame. Les regardant tour à tour faire connaissance, je regardai mon amie à la dérobée. Je pris conscience que ce voyage lui avait fait grand bien. Sa peau avait pris la couleur de mes petits pains. Elle était dorée et lui faisait ressortir ses tâches de rousseur. Ses cheveux d’un roux aussi flamboyant que les miens virevoltaient à chaque mouvement de tête.

Une grâce naturelle émanait d’elle.

Je fis un sursaut lorsque comme un chat aussi félin et aussi leste un homme vint à ses côtés. Mais avant qu’il ne prononce son nom je savais qui il était peut être en voyant le baiser passionnel qu’il lui fit.

Je suis Lord of Ame

Tout sourire je répondis et moi Miss et voici Nekkronn mais je crois que par nos lettres échangées nous nous connaissons un peu.

Le temps avait passé les discussions pouvaient continuer mais je devais lancer le concours de pêche. Buvant un verre de prune pour m’éclaircir la voix, je montai sur l’estrade. Oban et ses musiciens avaient cessé de jouer et se désaltérés eux aussi.

Oyez oyez ! Pobl Breizhad.

Bretonnes et Bretons et amis en nos villes de Breizh, qui que vous soyez si les crabes et les vents de mer ne vous rebutent pas le concours de pêche est ouvert !
Un jury déterminera les trois meilleurs pêcheurs parmi vous.

Inscrivez- vous et choisissez votre petit coin tranquille.



[hrp]Pour ceux qui connaissent la carte de pêche pas besoin d'explication. Pour les autres, il suffit de me dire: " je choisis X 5 / Y 16 " par exemple. Sachant que les cases vont de 0 à 19. Je vous dirai en suite ce qu'il vous arrive, et à vous de nous faire un joli RP.[/hrp]


Liocea aimait les festivités, alors quand son amie lança le concours, elle se dit que c'était tout à fait pour elle.
Elle qui n'était pas d'ici mais qui aimait tant ce pays d'adoption, avait commencé à bien se familiariser avec les eaux et elle ne craignait pas de se mouiller pour une bonne pêche.

Elle contempla un long moment la magnifique étendue d'eau afin de choisir un coin.
Enfin..LE coin qui lui donnerait la victoire

Elle se tourna vers Miss et le sourire aux lèvres lui annonça

Je vais aller là bas tu vois juste devant cette petite île (X5, Y7), je sens que là bas je vais avoir un succès fou avec les gros poissons


tiens , tiens le corsaire allait il se mouiller

Missanges je vais prendre cet emplacement la haut (X4/Y19) ça me paraît suffisament profond pour avoir de l'eau jusqu'au genou :wink:


Un petit coin tranquille, un petit coin pour pêcher à l‘abris des regards…un petit coin de paradis, à l’image d’une île déserte….

Scruter l‘horizon la main en visière…. Et quelques barques flotter, aux voiles gonflées et chatoyantes.

Je couve my Lord d‘un oeil complice en riant, canes en main, nous nous éloignons de la baie main dans la main pour longer la grève.

Pas question pour moi de mettre un orteil dans l’océan, je devine une avancée miraculeuse suffisante pour nous protéger…

(X0/Y14)


Enchanté Miss et Nekronn, je suis ravi de faire votre connaissance, ma belle Ame m'a tant dit de bonnes choses sur vous....

Il inclina sa tête en signe de respect, tout sourire et content d'être dans une fête.

Lord accompagna sa belle Ame pour qui,il n'avait que d'yeux.... Bon la pêche, il était connaisseur .... il s'assit à côté d'elle en X=0 et Y=15, sort sa canne et tire la langue pour enfiler un ver sur son hameçon.....

Puis il lance son bouchon de liège..... ca va mordre, faut juste de la patience.....


Sortant mon petit vélin pour inscrire les premiers candidats

Souriant aux paroles de Liocéa tout en lui répondant. Une petite île je crois que tu n’as pas besoin de cela pour avoir un succès fou…

Je notai Liocea X5, Y7

Tournant mon visage vers Ftn, comment ça tu serais plus à l’aise sur la terre que sur la mer ?

Notant, X4,Y19 pour Ftn

Et X0,Y14 pour l’âme de la mer que les flots caressent doucement sa peau.

X=0 et Y=15, pour Lord

Enchantée aussi Lord je suis ravie de vous connaitre.



Tournant mon visage vers Ftn[/i], comment ça tu serais plus à l’aise sur la terre que sur la mer ?

Notant, X4,Y19 pour Ftn



je plaisantais Missanges la mer est un havre de paix pour moi, allez c'est parti

ftn poussa sa barque, qui était au sec, et la mis à l'eau, il se saisit de sa godille et de ses rames et embarqua.

une fois la pointe rocheuse passée, en godillant, ftn hissa la petite voilure de son embarcation, cette dernière tirée, il sentit au prise au vent d'importance.

je crois qu'il va y avoir du sport se dit il,

toutefois il continua en prenant la ligne d'horizon, mais comme marin et corsaire il savait qu'à bord d'une frêle coque de bois améliorée il ne fallait pas jouer avec les éléments.

le vent non content de se lever, l'avait fait mais du mauvais pied et avec puissance

ma doué, la partie de plaisir, va devenir un véritable exercice de navigation, "mais qu'est ce que je suis venu faire dans cette galère", le vent soufflant, faisait ce qu'il voulait de la barque, ftn décida de tomber la voilure, et s'asseya, bien calé.

Allez vas y, souffle ta rage, et crache ton venin, quand tu seras calmé et je pourrais reprendre ma partie de pêche mais en attendant je vais te laisser me guider vers un autre lieu, peut être plus propice et plus riche en poissons qui sait, cria t il à l'océan


Liocea sourit aux paroles de Miss qui exagérait hélas, mais la tête haute elle grimpa dan sa barque pour ramer avec ardeur jusqu'à la petite île.
Juste sous l'arbre elle cala la barque pour lancer ses filets...
Commença alors une petite attente troublée soudain par les coups de rames de l'homme au loup qui filait au large réveillant ainsi les flots...
la barque de Lio manqua de se retourner , elle s'accrocha vigoureusement

héééééééééééééééééé marinnnnn d'eau douce vaa!

heureusement son cri fut balayé par les vents à l'opposé

Plusieures heures plus tard elle senti de la tension dans ses filets.

HIIIIIIIIIIIIIIII j'l'avais diiiit je vais gagner!! suis la reine des mers!!!!

En toute hate elle releva ses filets le sourire vainqueur aux lèvres.....
Elle entassa le tout dans sa barque et commença a fouiller....

Eh mééé oh bahhhh

Elle commençait à avoir chaud, le gros poisson se cachait dans les mailles..
Elle fini par se résigner le poisson s'était transformé en tricot ....Mais un tricot d'un vieux marin surement...
Elle devint rouge de confusion et de honte...en s'affalant dans sa barque


L’été avait passé et la fête de la mer se finissait avec lui. Les contes nous avaient permis de rêver et nous avaient fait passer ces deux mois souvents si longs Beaucoup de monde s’était retrouvé et certains avait fait connaissance.

Je regardai chaque tête s’éloigner lentement, les remerciant silencieusement pour leur présence et pour ces moments de plaisir.

Les derniers pêcheurs du concours revenaient de leur pêche miraculeuse Je souris en voyant
Liocea ramener un tricot dont les mailles s’étaient défilées !

Ftn avait bravé les éléments naturels et revenait trempé de la tête aux pieds.

Le couple Ame et Lord avaient quant à eux décidé de se promener. Les pieds dans l’eau savourant le retour de sa terre natale Ame, âme profonde de gentillesse faisait découvrir les criques nombreuses et secrètes de sa Bretagne à son mari.

Je posai encore un regard sur la mer. Le temps des baignades était fini. Le rire des enfants jouant sur le sable était terminé. Seuls deux enfants se rivalisaient, armés d’un galet chacun, ils jouaient à celui qui en premier toucherait un récif. Encore jeunes ils étaient épargnés de la rumeur grandissante dont les grandes personnes discutaient actuellement ; la guerre.

Quelqu’un toussa, à quelques mètres de moi. Une tête brune d’où émanait une petite barbe parut devant moi. Il se tenait là debout me regardant. Mes grands yeux verts se perdirent dans les siens si bleus.

Me prenant par la taille nous rentrons préparer notre mariage.


Le temps était en suspend, je regardais my lord d'Amour pêcher, lui si concentré et habile de sa canne, moi si peu envieuse d'en faire autant, je le contemple et je m'évade....
Mes pensées s'étalent sur l'horizon, elles sont peut-être là, ou là bas?
Happée dans mes divagations, mes pieds m'emportent le long de la grève, l' oeil vif repère et se souvient de chaque détail....et le regard s'accroche à chaque souvenir...

J'évite de justesse une étoile, elle rampe sur le sable, rejetée par le flot des marées, elle cherche à retrouver son élément.

Elément naturel, celui qui vous appelle et auquel on ne résiste pas....

Mes pas coulent et en découvrent....neuf!
N'y résistant pas, je les ramasse une à une, pour leur rendre la liberté et à chacune d'elle, je pense à mes soeurs; pour toi ....Aglaopé, Agalophonos,,Ligéia, Molpé, Parthénopé, Raidné, Télès , Thelxépéia, Thelxiopé....

Leucosia tu restes, avec moi...
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