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Messages : 1944 Date d'inscription : 07/04/2012
| Sujet: Présentation Sam 28 Déc - 18:18 | |
| - Citation :
L’émergence de la terre restera sans doute l’éternelle discussion entre les théories scientifiques et les doigts d’Aristote, tout comme l’histoire ancienne de la Guyenne se confond avec l'histoire de l'Aquitaine.
D’une altération phonétique par les ducs d'Aquitaine provenant sans doute d'un phénomène de déglutination, le prime nom d’Aquitania subira plusieurs transformations phonétiques allant de, Guiana, Aguiaina, l'Aguienne, la Guienne, avant de prendre réellement son nom Guyenne. Nom qui apparaît pour la première fois dans le traité de Paris, conclu le 12 avril 1229 entre Saint Louis et Raymond VII comte de Toulouse.
Les limites de notre Guyenne varieront également suivant les différents traités de paix passés entre les rois d'Angleterre et les rois de France et l’instabilité de la guerre de Cent Ans. Notre terre conservera cependant quatre petites zones géographiques distinctes
Le Bourdelois ou « Petite Guyenne » Le Bazadais L'Agenais Le Quercy
Mais la Guyenne prendra vraiment son importance suite au mariage d’Aliénor d'Aquitaine, ancienne épouse de Louis VII, avec Henri II Plantagenêt en 1152. Elle sera cependant le théâtre de la Guerre de Guyenne (1294-1297) puis de la Guerre de Cent Ans. Il faudra attendre l’an 1453 à la suite de la bataille de Castillon et la prise de Bordeaux par les troupes royales pour qu’elle soit définitivement rattachée à la Couronne de France
La guerre de Cent Ans s'achève. La Guyenne moderne s’élève.
Le premier Conseil Ducal s’impose le jeudi 23 août 1455 avec à sa tête celle qui restera l’éternelle Régente : Izarra choisit par les Saints et non par les urnes.
Une devise s’écrira "Advienne que pourra, la Guyenne brillera" tandis qu'un blasonnement de gueules au léopard d'or, armé et lampassé d'azur rayonnera.
C’est ainsi que l’ère politique se forme tous les deux mois, en deux phases. - Election des douze conseillers par les urnes selon le pourcentage obtenu parmi les listes en lice. - Election du régnant par les douze conseillers élus.
Se peaufine autour de celui-ci les fonctions de Bailli, Commissaire aux Mines, Commissaire aux Commerces, Capitaine des armées, Prévôt des maréchaux, Connétable, Procureur, Juge, Porte-Parole et deux conseillers sans réelle fonction pouvant cependant seconder chaque poste.
La Guyenne politique se complètera chaque mois, par l’élection d’un maire pour les huit villes que compte ce duché dont Bordeaux est la capitale.
Bordeaux : Située près de la côte atlantique, dans le sud-ouest de la France. Elle est traversée par la Garonne dont les rives droite et gauche se concurrencent pour produire les célèbres vins de Bordeaux sur le notoire vignoble Bordelais. Agen : Bordée à l'ouest par la Garonne qui reçoit deux de ses affluents, la Masse d'Agen et le Mondot. Au nord et à l'est, on retrouve les premières collines du pays de Serres. En 1354, le Prince noir reçut l'hommage de 40 barons et en particulier celui de Gaston Phébus rendant célèbre cette ville qui continuera d'accroitre sa réputation par le pruneau d'Agen qui fait aujourd'hui sa fierté . Au vu de l’expansion de la navigation un projet est en cours afin de réaliser un pont-canal qui serait entièrement bâti en pierres du Quercy.
Bazas : Située dans le Sud-est de notre province, la "cité des Vasates" dévoile de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne. La ville fortifiée est établie sur un éperon rocheux triangulaire. Très tôt, elle s’affirme comme une des places fortes de la Guyenne en se dotant de remparts et de portes monumentales, la Porte du Gisquet et la Poterne de la Brèche, qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie. Disputée par les anglais et les français au cours de la guerre de Cent Ans, elle revient à la France en 1441. Riche de son histoire et de ses monuments, elle est la capitale du Bazadais.
Blaye : Située sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde dans la partie nord du département. La ville est bâtie en bordure de l'estuaire, au pied d'une éminence ayant accueilli plusieurs édifices défensifs, dont le château des Rudel. Un projet d’ériger une citadelle complexe militaire est en cours. La partie orientale du territoire forme un ensemble plus vallonné, caractérisé par des coteaux propices à la culture de la vigne, ainsi une large part du territoire communal est recouvert de vignobles produisant des crus réputés. Cependant ce territoire est peu étendu composé principalement de terres basses et marécageuses situées en bordure de l'estuaire, face à l'île Nouvelle et à sa voisine, l'île Paté. Cette cité en plein Pays Gabaye, est la seule région où l'on parle le dialecte « gabaye », une variante du saintongeais lui-même variété du poitevin-saintongeais, avancée de la langue d'oïl dans l'aire linguistique gasco-occitane. De faible population cette ville innove en créant l’idée originale d’assurer la liaison avec le port de Lamarque ville en face d’elle de transporter les personnes et les véhicules par bateau à fond plat nommé bac.
Cahors : "La Divine". Lovée dans une sinuosité du Lot formant une presqu'île, elle est entourée par les hauteurs arides des causses et ses collines escarpées. Ville d'une grande diversité monumentale par ses ruelles tortueuses, aux riches hôtels particuliers. De la cathédrale Saint-Étienne abritant la Sainte Coiffe de la tête d’Aristote, rapportée de Terre sainte vers 1113. Sans oublier son célèbre Pont Valentré également appelé pont du Diable dont une légende s’écrira. Elle est la capitale historique du Quercy.
Marmande : Située entre Agen et Bordeaux sur la rive droite de la Garonne. La ville originelle prendra naissance sur un castrum dominant le cours de la Garonne développant un rôle militaire et économique. Garder la frontière avec la Gascogne, d’un côté tout en surveillant le trafic et le passage sur le fleuve. Cependant la ville sera véritablement fondée par Richard cœur de lion en 1182, date à laquelle le duc d’Aquitaine et futur roi d’Angleterre octroya aux habitants une charte de coutumes et de privilèges. La croisade contre les Cathares, la guerre de Cent ans, la Peste et autres divisions mettront Marmande au cœur des tourmentes de l’histoire. Quatre portes : le Portal de Guizières, le Portal d’Escaffre , la Porte del Troussepis et le Portal de Larget feront la réputation de la ville et seront représentées sur le blason de la ville par quatre tours. Sans oublier la célèbre tomate de Marmande.
Montauban : Ville délimitée sur trois côtés par des cours d'eau : le Tarn à l'ouest, le Tescou au sud-ouest et le ruisseau de la Garrigue (la Mandoune) au nord-est. C’est au sud, sur une hauteur surplombant le Tescou que le premier noyau de peuplement se forme autour de l'abbaye Montauriol. Mais la ville prendra vraiment son essor en 1144 par l’arrivée du comte de Toulouse, Alphonse Jourdain consacrant la place centrale pour les commerces. La prospérité de Montauban est en route et plusieurs monuments s’érigent, L'église Saint-Jacques et le Pont Vieux équipé de deux tours de défense à ses extrémités et d'une chapelle en son centre. L'ancien évêque de Cahors, Jacques Dueze, devenu le pape Jean XXII, fonde l'évêché de Montauban en 1317 Alors que Montauban est en pleine expansion économique, la guerre de Cent Ans va freiner brutalement cet essor. Après plusieurs batailles, la ville passe pour quelques années aux mains des Anglais. Le Prince de Galles, Édouard de Woodstock, dit aussi le Prince Noir, fait édifier un château au bord des rives du Tarn. En 1368, la ville est à nouveau française et gardera de cette occupation anglaise la salle du Prince Noir aux immenses voûtes d'ogives.
La-teste-de-buch : Capitale du Pays de Buch, au cœur des Landes de Gascogne, localisée au sud du bassin d'Arcachon, entre Arcachon et Gujan-Mestras. À l'ouest de la commune, se trouve la Dune du Pilat continuée vers le sud par les plages océanes, l'étang de Cazaux et de Sanguinet, appelé lac de Cazaux. On pense que le gemmage des pins fut pratiqué à La Teste lorsque les Boïates, peuple aquitain, s'installèrent proche de la commune de Biganos. La résine récoltée, cuite dans des fours, « hourns », donnera le brai, goudron employé pour le calfatage des coques de navires, Si les Captaux de Buch règnent sur une partie du Pays de Buch : le Captalat, regroupant les paroisses de La Teste, de Cazaux, et de Gujan , les dunes, elles, règnent en maitre et avancent vers l’intérieur des terres. La pêche, le commerce maritime et l'exploitation de la forêt vont constituer les principales sources de revenus.
Cependant si la richesse de la Guyenne se puise à travers les productions de ses villes de pêches, de bois et de fruits elle peut s’enorgueillir de la production de ses sept mines dont les Guyennois répondent toujours présents lorsqu’ils sont sollicités. C’est ainsi que s’ajoutent aux ressources minières d’or, de pierres et de fer, la production locale de maïs, de blés et légumes sans négliger les productions viticoles et laitières.
À cela, il ne faut en aucun cas oublier la cuisine exceptionnelle de ce terroir, pilier du savoir faire français qui se caractérise par une cuisine à la graisse, notamment dans la cuisson des volailles. Truffes et cèpes, noix, pruneaux, vins, huitres du bassin d’Arcachon, cerises de Benauge, caviar de Gironde et autres produits en font sa réputation.
- Spoiler:
La cuisine bordelaise possède son identité propre. Issue du riche terroir gascon de la vallée de la Garonne, de la mer et de la rivière, elle synthétise à l'image de sa ville les influences de la terre et de l'océan, du Sud-Ouest (Gascogne, Périgord, Agenais) et de l'Espagne proche. Les produits de la mer et de la rivière, ainsi que le vin, y occupent une place importante. Les plats dits « à la bordelaise » sont souvent des relectures parisiennes d'une pseudo-cuisine bordelaise, et contiennent généralement du vin de Bordeaux et des échalotes. La cuisine bordelaise est plus complexe que cela.
Agneau de Pauillac : il bénéficie d'une indication géographique protégée. Aillet : nom local occitan du jeune ail (alhet), entrant dans la préparation de l'omelette de Pâques (ou pascada). Alose : fêtée à Saint-Pierre-d'Aurillac, consommée grillée, à l'oseille, à la vigneronne… La gate ou alose feinte est moins appréciée car plus riche en arêtes. Anguille : ses alevins ou pibales, aujourd'hui rares, ont longtemps été consommés frits. Arbouses du littoral. Les fruits cuits se consomment en gelée pour accompagner les noix. Artichauts de Macau. Asperges du Blayais ou asperges des sables des Landes. Barragane : nom occitan (varagana ou porragana) de l'Allium polyanthum, ramassé dans les vignes. Baudanes : nom local des tripes. Bidaou (Vidau) : nom occitan local du Tricholome équestre. Bœuf de Bazas : honoré lors de la Fête des Bœufs Gras, en février. Bouc : crevette grise du Bassin d'Arcachon. Bouchon bordelais : créé en 1965, confiserie en forme de bouchon, à base de pâte d'amandes truffée de raisins mi-confits macérés dans la fine Bordeaux, l'ensemble étant enrobé dans une crêpe dentelle. Bouse de vache : gâteau de La Teste-de-Buch au miel et à l'anis, sorte de pain d'épice de la fin du XIXe siècle. Broc : apéritif de l'Entre-deux-Mers à base de vin, miel et plantes. Le Broc rouge est un vin d'épines. Cache-museau : chou à la crème, spécialité de Verdelais, du Bazadais, du Marmandais. Cacolac : boisson lactée au cacao de Bordeaux. Cadichonne Cambes d'ouilles (occitan cambas d'aulhas, jambes de brebis) : sortes de merveilles rustiques, spécialité du Périgord, du Libournais et de l'Agenais. Canelé (en occitan local milhàs canelat) : célèbre gâteau bordelais, à base de lait, rhum et vanille, croquant à l'extérieur et moelleux à l'intérieur, datant du XVIIe siècle. Cebros : grillade de côtes de porc, en Pays de Buch. Cèpe de Bordeaux : préparé « à la bordelaise », poêlé à l'ail et au persil sans être trop cuit. Cerises de Benauge : aujourd'hui rares. Charrons : nom local des moules. Châtaigne : fruit répandu dans les Graves et la Double, mangé bouilli dans de l'eau parfumée à la badiane et aux feuilles de figuier. Choine : petit pain blanc. Clairet de Bordeaux : sorte de vin rosé dont la « capitale » est Quinsac. Coc macarien (en gascon, còc , gâteau) : brioche à la fleur d'oranger originaire de Saint-Macaire. Coing : la gelée de coings accompagne la consommation de châtaignes bouillies. Confit de vin. Confitures. Courbageau : ancien apéritif anisé fabriqué à Biganos. Coustilles Crémant de Bordeaux : vin pétillant. Cresson du Bouscat. Croquants de l'Estuaire : biscuits du Blayais aux amandes, aux noisettes et à la fleur d'oranger. Cruchade (Cruchada en gascon) : galette de farine de maïs que l'on mange frite et sucrée, spécialité gasconne. On parlait de « cruchoun » dans le Médoc. La cruchade-miellade (cruchada melada) est la version au miel, que l'on consommait en dessert. Diamant noir : truffe aux raisins macérés dans la fine Bordeaux. Dunes blanches : chouquettes garnies d'un mélange de crème pâtissière et de crème chantilly. Entrecôte à la bordelaise : accompagnée d'échalotes et de moelle de bœuf. Elle est cuite sur un lit de braises (sarments ou douelles de tonneaux), puis on la retourne et on étale un hachis d'échalotes, persil et moelle de bœuf. Lorsque l'entrecôte est cuite, on la met sur un plat sans renverser le hachis qui est dessus1. Escargot : ancienne spécialité de Caudéran et de Sainte-Eulalie, aujourd'hui élevé dans le Médoc, on le consomme encore « à la bordelaise » ou « à la caudéranaise », avec un hachis de jambon, tomate et ail. Escauton (occitan escaudon, plat réchauffé) : ragoût à base d'abats et de viande de porc, confectionnée après la « tuaille ». Esquire : crevette blanche de l'estuaire, consommée en court-bouillon avec du laurier, de l'ail et de la badiane. Esturgeon : aujourd'hui élevé en captivité, il produit le caviar de Gironde. Fanchonnettes : depuis 1907, bonbons fourrés à la pâte de fruits, mais c'est aussi un gâteau meringué. Fine Bordeaux : Fougasse de Lège Fraises de Pessac. Fromage de chèvre du Lilhan : à Soulac-sur-Mer. Galette bordelaise : galette des Rois briochée, en forme de couronne, parfumée à la fleur d'oranger. Garluche : apéritif landais à base de rhum, vin blanc, orange et caramel. Gelée d'arbouses Gimboura ou bouga (occitan jimborrat ou bogar) : soupe à base de boudin ou d'eau de boudin, spécialité du Périgord, de l'Agenais et du Libournais. Gras-double à la bordelaise : avec des échalotes. Gratte-cul : apéritif de l'Entre-deux-Mers à base de cynorrhodon. Grattons de Lormont : spécialité charcutière formant un bloc, dont la couleur grise est un gage de qualité. Grenier médocain : panse de porc roulée et poivrée, spécialité de la région de Pauillac. Guinettes : cerises ou merises macérées dans un alcool et enrobées de chocolat. Huîtres du Bassin d'Arcachon Jock : une crème aux céréales. Lamproie : pêchée avec la « bourgne » (nasse tronconique, en gascon bornha), on la prépare « à la bordelaise » avec une sauce aux poireaux et au vin rouge. Sainte-Terre s'en est proclamée la capitale. Ledounat (occitan local ledonat, de ledon nom vernaculaire de l'arbouse) : ancienne piquette d'arbouses. Lillet : apéritif fabriqué à Podensac, à base de vin blanc ou rouge et d'oranges. Macarons de Saint-Émilion : biscuit aux amandes créé en 1620 par les Ursulines2. Marie Brizard Mauguette : ventre de mouton et ragoût qui en contient. Confrérie de la Mauguette des Graves à Léognan3. Merveilles ou « oreilles de vieille ». Miel de l'Entre-deux-Mers. Millas : gâteau à la farine de maïs, proche de la cruchade, mais pouvant se rapprocher du flan. En général parfumé à l'amande amère, et pour cela on utilisait autrefois une feuille de laurier-cerise (toxique). Miques : boules de pâte à pain parfumées au miel et à l'anisette, bien connues en Bazadais. Morue de Bègles : grande spécialité de l'agglomération bordelaise, encore fêtée aujourd'hui malgré la disparitions des sècheries. Le premier week-end de juin à Bègles on célèbre la fête de la morue. Mule du Bassin. Niniches : différentes des niniches bretonnes, ce sont des caramels au chocolat et au miel. Noisettines : noisettes caramélisées, spécialité de Bégadan. Elles sont à l'origine de divers produits : gâteau aux Noisettines, poudre de Noisettines, etc.4 Pain perdu : pain dur coupé en tranches qu'on laisse tremper dans un mélange d’œufs, de lait battu et d'un peu de rhum ; puis elles sont grillées au beurre à la poêle et servies chaudes recouvertes de sucre glace, le plus souvent en dessert. Palombe : chassée autour du mois d'octobre, base de nombreux plats comme le salmis de palombe. Passavant : mélange de fine Bordeaux et de vin de Bordeaux, équivalent du pineau ou du floc de Gascogne ; créé en 1995. Pastis en pot : sorte de daube préparée en bas Médoc, à base de porc et d'échalotes. Patatas : panse de porc farcie et bouillie, spécialité du val de Dordogne. Pavé Gambetta Petit Médocain : apéritif à base de vin rouge et de mûre. Petits pains de La Teste : pains à quatre pointes, parfumés à l'anis, qui étaient autrefois vendus près de la gare de La Teste-de-Buch. Petits pois de Cérons. Pignon landais : les graines du pin parasol se consomment seules et en accompagnement de salade ou de dessert (Biscuits aux pignons). Piple (nom gascon du peuplier, pible) : nom local du bolet rude Leccinum scabrum. Pomme de terre d'Eysines. Potiron « Galeux » d'Eysines. Pralines de Blaye : amandes caramélisées, créées en 1649 par le cuisinier du duc de Choiseul pour honorer les jurats de Bordeaux venus rendre visite au duc à Blaye. Primeurs de Saint-Médard. Pruneaux à la bordelaise : macérés dans le sauternes, l'armagnac et les épices. Radis noir de Bègles. Réoulés : gâteau à la crème au beurre, fabriqué à La Réole. Royans d'Arcachon : nom local des sardines. Des marchandes de rues les vendaient au cri de « Les royans, les royans frais ». Ils se consomment grillés ou à l'huile. Conserveries de sardines à l'huile sur le sud-bassin jusqu'au milieu du siècle dernier5 Sablés à la fleur de vigne : fabriqués à Bégadan4. Sagrunade (occitan sagrunada) : soupe de haricots ou fèves au sel, un plat de pauvre, spécialité de Guyenne. Salmis : sauce relevée à base de vin épicé (rouge ou blanc) pour cuisinier le gibier, notamment de palombes. Sanquette : sang de volaille poêlé avec ail et persil. Sarmentine : baguette de pain à quatre croûtons (pour évoquer la vigne et ses sarments), aromatisée au sésame. Sarments du Médoc : chocolats aromatisés en forme de sarments, fabriqués à Margaux. Sauce bordelaise : sauce au vin rouge, avec échalotes et farine. Sauce pauvre homme : sauce froide très rustique, faite avec de l'eau, du sel et de la ciboule, qui sert à réchauffer les restes de la veille. Saupiquet : sauce relevée pour accompagner les viandes rôties. Scorsonère : légume ramassé dans les vignes. Soupe de can de baquey6 : soupe à l'oignon, mets de pauvre. Soupe de moules. Thé du Médoc : infusion à base d'aiguilles de pin et autres plantes aromatiques de la lande médocaine4. Tortillons : sortes de gâteaux attachés à une ficelle que l'on portait autour du cou, pour se restaurer pendant les pèlerinages. Tourin : soupe traditionnelle, à base d'ail ou de tomate. Tricandilles (occitan tricandilhas) : tripes de porc blanchies au court-bouillon puis grillées. Trogue : nom local de l'athérine prêtre (Atherina presbyter), consommé en entier. Vieille Cure : ancien apéritif à base de plantes et de miel qui était fabriqué à Cenon. Il fut inventé par Marcel Bussières en 1897 et s'appelait la Chaleureuse jusqu'en 19097. Vin : rouge, rosé, blanc sec ou liquoreux ; les plus réputés sont ceux du Médoc, de Sauternes, de Sainte-Croix-du-Mont. Ils entrent dans la préparation de confits, de sauces, de gâteaux. Vin de noix : boisson apéritive et tonique à base de noix vertes macérées dans un mélange de vin rouge et d'alcool.
*Texte intégral de wikipédia
Ajoutons à cela une variété linguistique, l’occitan, regroupant trois formes de dialectes résultant des variantes géographiques du langage. ⦁ Gascon (Bordelais, Bazadais et partie ouest de l'Agenais). ⦁ Languedocien (partie est de l'Agenais, Bergeracois, Sarladais, Quercy et Rouergue) ⦁ Limousin (majeure partie du Périgord). Nous noterons toutefois que le Blayais et les enclaves du Verdon et de Monségur sont de langue et de culture saintongeaise (langue d'oïl).
Nous pourrions en rester là, mais cela serait oublier nos célèbres institutions qui complètent harmonieusement cette Guyenne pour lui donner toute sa puissance et sa notoriété à travers le monde. Des femmes et des hommes oeuvrant bien souvent dans l’ombre mais qui contribuent à faire la grandeur de la Guyenne.
Assemblée Nobiliaire de Guyenne : Dans une salle du Palais de l’Ombrière, l'ensemble des nobles de mérite du duché se rencontre.
Campus de l’Université de Guyenne : C’est ici que se regroupe, étudiants, doyens, cours universitaires, plannings. Cette institution est dirigée par un recteur nommé pour trois mois. Après un appel à candidature et vote des étudiants, le régnant valide cette élection ou tranche le choix du recteur en cas d’égalité.
Capitainerie de Guyenne : Si l’amiral est à la tête de cette institution, elle ne serait rien sans le vice amiral et ses chefs de port. Ensemble ils forment l’amirauté veillant sur les côtes et sur le territoire marin. En qualité de conseiller spécial, l’amiral est directement nommé ou révoqué par le Duc en place.
Chancellerie de Guyenne : Institution logée au sein du château de Puy Paulin construit par Ponce Paulin au 3ième siècle. La chancellerie dirigée par un chancelier s’articule autour d’un chambellan et ambassadeurs. Elle a pour charge la gestion des relations et des missions diplomatiques avec les autres provinces. Le chancelier conseiller spécial, est nommé par le conseil ducal.
Château Trompette : Symbole de l'autorité royale à Bordeaux, il fut construit avec le château du Hâ. Comme son nom l’indique les trompettes résonnent des festivités qui se préparent au sein de celui-ci.
Compagnie d'Ordonnance Guyennoise : Par son abrégé, la COG est l’institution militairement du territoire Guyennois. Logés dans le célèbre Fort du Hâ, cette structure renferme nos armées. Composée d’hommes et de femmes du plus petit grade au plus haut échelon. Elle est dirigée par le capitaine en place.
Hérauderie d'Aquitaine : Dans ce bureau, Roy d'armes, Maréchaux d'armes, Hérauts d'armes et Poursuivants d'Armes consigne les armoiries des villes, de la noblesse, le nobiliaire et les registres des fiefs de Guyenne.
Les Voix de Guyenne : C'est dans ces bureaux que se véhiculent les annonces. Les voix sont le relais de l’information ducale à chaque ville de Guyenne.
Palais de Justice : Il est le siège du procureur et du juge travaillant de concert afin de rendre une justice impartiale. Avocats, notaires et autres magistrats y exercent la justice aidant les personnes en conflit ou bien jugeant celles qui n'ont pas respecté les lois de Guyenne.
Palais Saint-Eloi : Il prendra son nom d’une première Chapelle romane dédiée à saint Éloi érigée au XIIe siècle. Une seconde église en style gothique sera construite en 1245. Ce palais héberge l'archevêque de Bordeaux et accueille les fidèles souhaitant s'entretenir avec lui. Les clercs du diocèse y disposent de salles pour se réunir et accueillir leurs paroissiens.
Prévôté de Guyenne : L’objectif de cette institution est la sécurité de la Guyenne. Dirigée par le prévôt en place, tous les corps de défense regroupent leurs informations dans ces bureaux. Lieutenants, Chef-maréchaux, douaniers, s’ajoute les miliciens municipaux. Toutes ces personnes unissent leurs forces dans la chasse aux brigands.
Advienne que pourra, la Guyenne brillera !
Merci aux personnes et archivistes ayant travaillé en amont source de renseignementsSource : Source et Source *Wikipédia pour les villes.[hrp]Ceci est une présentation de la Guyenne et beaucoup de renvois vous donnerons plus de détails. J'espère que vous aurez plaisir à le lire tout comme j'ai pris plaisir à le rédiger. Peut être vous donnera t-il un lieu de voyage futur. La France est belle...[/hrp] | |
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