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 [RP] L'érudite, le gueux et le maître... ( 28 Décembre 1460 )

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[RP] L'érudite, le gueux et le maître... (  28 Décembre 1460 ) Empty
MessageSujet: [RP] L'érudite, le gueux et le maître... ( 28 Décembre 1460 )   [RP] L'érudite, le gueux et le maître... (  28 Décembre 1460 ) Icon_minitimeMar 29 Jan - 12:36

Grannass a écrit:
[ Salle du conseiller du duc ]

L'ambition, ça se brise;
La folie, ça enivre;
L'amour, ça apaise;
Le conseiller, ça fait chier !

Ces quelques mots pourraient résumer la pensée du jeune homme en face du conseiller du duc. Tatoo devait vraiment être un fichu trou du c** de choisir des incompétents comme celui là. Avec son petit air borné de gratte papier de base qui ne comprend strictement rien à la vie, il devait en exaspérer plus d'un. Leur conversation qui s'était commencée courtoisement lors de l'arrivée du jeune homme était en train de monter en volume et allait finir par faire accourir tout le castel tant la poésie des mots utilisés par les deux hommes était éloquente. En même temps, avec deux bretons bien têtus, on ne devait pas vraiment s'attendre à mieux de toute façon. Dans un souci de crédibilité historique, nous vous en retransmettrons la fin. Le premier interlocuteur est ici messire Grannass.


Nan mais avouez qu'il faut être complètement ignare de me demander d'avoir deux mille cinq cent écus sur moi et de ne vous en laisser que mille. L'administration aurait elle oublié que le monde ne se résume pas aux 30 mètres qui entourent leur château ?

C'est à ce moment que le conseiller s'était levé, l'air furibond, les joues aussi rouges qu'une entrecôte trop saignante.

Mais c'est qu'il va s'calmer l'gueux ! Des guignols comme toi j'en vois passer souvent, mais là faut avouer que tu décroches le pompon. Déjà, j't'ai déjà dis, imbécile indécrottable qu'en suivant le formulaire 2-B-145 t'es pas obligé d'avoir 2500 écus mais que...

Nan mais quand même ! Vous vous prenez pour qui là ? Déjà que les prof' de l'université touchent 50 écus par cour, j'vais pas leur en donner 1000 en plus, juste pour avoir le plaisir de faire parti de votre petit cercle d'érudits dont personne n'a cure. Parce que franchement, y a pas que des lumières là bas ! Et vous m'avez l'air de nager encore plus dans la boue qu'eux mon pauvre ! Alors, z'allez me faire le plaisir de ne pas me faire payer les droits d'entrée et j'oublierais votre bêtise chronique. Déjà que la connerie sort de tous les fichus pores de votre corps flasque et plein de ...

Quand on cherche quelqu'un, il vaut mieux que cette personne vous soit inférieure physiquement ou qu'elle n'ait pas d'amis. Dans le cas présent, le brun avait oublié que le conseiller avait des amis gardes dont un lui mis une claque monumentale. Complètement sonné, Grannass se laissa donc plus ou moins sans résistance jeter hors du château par les deux gardes aussi larges et carrés qu'le père Michaud avant qu'il se mette à picoler.

Il resta alors là, quelques instants, la joue rouge, cherchant une solution viable à ce problème épineux. Il se vengerait plus tard du conseiller, il était actuellement temps de trouver un autre endroit où râler. Et la solution était toute simple. Si tu veux te plaindre de l'université, va voir la rectrice ! Sauf que la rectrice, bah elle avait pas l'air de trop l'aimer donc il fallait qu'il trouve quelque chose pour la feinter. Il retourna chez lui et après avoir constater que la maison était vide se dirigea vers l'université avec un paquet sur le dos.


[ Bureau de la rectrice ]

" L'université, c'est joli, on y apprend plein de choses, et y a des filles à foison " Voici la description sommaire que lui avait fait un érudit bourré comme une volaille à Noël.

Après y être rentré, le jeune homme n'y trouva pas beaucoup de filles, d'ailleurs il s'en fichait puisqu'il était fiancé. Il n'y appris pas non plus grand chose, supposant qu'il fallait attendre un peu avant que la connaissance entre en lui. Il dut cependant avouer qu'il trouvait le lieu joli, trop d'ailleurs.

" Au moins on voit où partent nos 1000 écus... pff, détestable ! "

Il demanda alors où se trouvait le bureau de la rectrice, et, après qu'on lui ait indiqué où, se dirigea vers l'endroit, le paquet toujours sur le dos. Cheveux recoiffés en vitesse, vérification d'haleine avec résultat satisfaisant, il frappa et entra, l'air triomphant.


M'dame, le bonjour ! J'viens pour me faire exempter des droits d'entrée à l'université car je juge que je ne dois pas cet argent à l'état.

Tout était dit, il ne restait plus qu'à attendre la réaction de la dame en face de lui, qui risquait d'être potentiellement nerveuse d'ailleurs.
Missanges a écrit:
Le moment des fêtes c’est aussi l’espoir de penser que cela sera un moment de trêve une pause, mais les rêves appartiennent aux rêves et bonjour la réalité…

Un sapin vert trônait dans le hall d’entrée signifiant la période de Noël, il était joliment décoré de guirlandes et de boules…

La personne ou l’assistante qui m’avait été confiée lors de ma nomination au poste de rectrice était des plus précieuses et elle était devenue une amie m’appelant par mon diminutif.

- Miss, il est 11 h et le cours de chimie n’est pas ouvert
- Je sais, le prof doit avoir du retard, il va viendre.
- Venir Miss on dit venir
- Oui, mais on est entre nous…
- 12 h, Miss toujours rien
- Je sais..J’ai demandé le joker…J’attends…

L’université prit soudain l’apparence d’une ruche ou je devenais subitement encore plus que d’habitude une ouvrière active. Tous les registres étaient étalés sur le bureau et chaque érudit passé au peigne fin afin de regarder qui pouvait remplacer le professeur absent.
Mon doigt parcourait à toute allure les potentiels noms s’arrêtant chaque fois sur l’éventuel…
Non lui il est à Brest à la maçonnerie, lui chez les moines, on ne va pas y arriver aujourd’hui…
C’est ainsi que défila une partie de la journée. L’adrénaline au top j’étais prête pour essayer cette matière qu’est la chimie en commençant par faire péter l’université…
- Miss on a enfin un professeur
- 16 h 30 un professeur de derrière les tonneaux put prendre le cours en charge…

Je sortis une fiole de Prunàvampi de l’armoire me posant enfin sur le siège derrière mon bureau ôtant ses sacrés bottines neuves. Mes orteils boudinés par la course effrénée que je venais de faire semblaient revivre. Le dos calé contre le dossier je soufflais…

Un coup sur la porte me fit lever la tête et sans attendre l’invitation un homme entra et…

M'dame, le bonjour ! J'viens pour me faire exempter des droits d'entrée à l'université car je juge que je ne dois pas cet argent à l'état.

En mille !! Combien la Bretagne compte de personnes, cela ne doit pas être si difficile de ne pas pouvoir rencontrer les personnes à éviter car celui-là était une personne à éviter…
Grannas à tout prix !!

Même pas un répit, même pas une trêve…Depuis la vente aux enchères où il avait été détestable …Si…Si… Il fallait que je tombe sur lui sans arrêt. Assise derrière mon bureau impossible de me carapater, fallait affronter !

Messire Grannass, bien le bonjour.
Dites- moi vous êtes de partout en Bretagne vous ?
Vous jugez ne pas devoir cet argent et bien c’est votre droit.
Vous voyez la porte que vous venez d’emprunter ben vous la reprenez, la refermez derrière vous, en gros vous faites un demi-tour et vous allez voir ailleurs ! Ainsi vous gardez vos écus et moi une université tranquille car comme je vous connais si vous entrez dans celle-ci cela va être le b

réfléchissant un instant car cela pourrait passer pour de la vulgarité cela va être le binz…

Je le regardais…
Grannass a écrit:
Fichtre, c'est que la dame en face de lui était réellement offensive. Il allait devoir jouer serré. Mais bon... 1000 écus juste pour le statut, c'était un peu comme payer pour sa noblesse, totalement risible. Il avait préparé deux vagues d'arguments au cas où la première ne marchait pas. Il la fixa dans le yeux, bien profondément, poussa un très léger soupir et commença.

Puisque vous souhaitiez que je ferme la porte, et bien votre volonté sera exhaussée.

Il ferma donc la porte en douceur, se retenant de rire tant qu'il avait le dos tourné, puis se mis en face de la dame, suffisamment prêt pour qu'elle sache qu'il ne pue pas, suffisamment loin pour éviter une claque.

Voyez vous, je pourrais suivre à la lettre les instructions que vous m'avez donné mais je trouverais ça décevant de ma part et de la votre. Vous ne souhaitez pas me voir pour que l'université reste calme. En plus de noter que votre réflexion est aussi charmante qu'une pierre tombale balayé par les vents d'Ouessant, je puis dire, non sans commettre la moindre erreur que compte tenu de l'intérêt réel de ma visite votre agressivité est limite déplacée.

Là par contre, il n'était pas totalement assuré du fait que sa phrase veuille dire quelque chose mais au pire, l'essentiel n'était pas là.

Vous me jugez avec un dédain total, c'est bien dommage. Et pourquoi ? Parce que j'aurais fait une blague déplacée au sujet de votre filleule ? Cessons cela.

Mais non, je ne suis pas venu à ce sujet.
Je suis venu, comme je vous le disais pour demander à être exempté de droits d'entrée à l'université bretonne. Et je vais vous dire pourquoi.

Quand j'entends que rien que pour avoir le statut d'érudit il faut laisser 1000 écus je m'insurge. L'intellect est il devenu aussi vénal que le pouvoir ? Doit on maintenant corrompre pour apprendre ? En cela, je ne me reconnais pas.

Quand j'entends que chaque cour donné rapporte 50 écus au professeur alors que l'on parle de limiter les embauches à 17 écus je pense qu'il y a de quoi s'insurger. Breizh reconnait les inégalités et les incite maintenant ? En cela non plus je ne me reconnais pas.

Je croyais qu'en temps que rectrice de l'université de Breizh, vous étiez censée représenter l’intelligence bretonne, être le centre de la lumière de notre patrie. Offrez moi de devenir l'homme cultivé que je devais être, que chaque personne devrait être. Offrez moi le coeur de la patrie qui m'a vu naître. Offrez moi de me reconnaître à nouveau en temps que breton. Je suis venu comme un égoïste mais en y réfléchissant bien, l'université devrait être à tout le monde, plus aux élites...


Tout au long de sa petite tirade, il avait gardé un ton plutôt monocorde, sans jamais hausser le ton, le secret de la réussite ?

En tout cas : vague un, terminé ! Il y avait été un peu fort mais bon, ça pouvait peut être passer. Et en son baluchon il y avait la vague deux donc pour l'instant, il pouvait encore prendre l'avantage.
Missanges a écrit:
Mes yeux dans les siens je détaille un instant ses pupilles. Il va me la jouer comment lui !

A l’intox, crâneur, charmeur... Non ça c’est pas possible.

Puisque vous souhaitiez que je ferme la porte, et bien votre volonté sera exhaussée.

Youuuuuhhhou il se casse…

Arf ! Ben non fausse joie quoi…

Voyez vous, je pourrais suivre à la lettre les instructions que vous m'avez donné mais je trouverais ça décevant de ma part et de la votre.

Mes lèvres remuent, de ma faute, j’y suis pourquoi encore. Le mec veut étudier et cela serait ma faute s’il ne veut pas payer…Faut pas déconner, encore un radin tiens !!

Vous ne souhaitez pas me voir pour que l'université reste calme.


Ma tête se balance de haut en bas tandis que mes doigts s’entrecroisent et qu’une voix me souffle qu’il se casse…

En plus de noter que votre réflexion est aussi charmante qu'une pierre tombale balayé par les vents d'Ouessant,

Mes yeux se ferment afin d’imaginer les vents qui balayent la pierre, charmante comparaison m’enfin cela aurait pu être pire, genre les vents d’Ouessant balayant les latrines.

Et le voilà qu’il se rapproche et que je sens une odeur bizarre. Est ce lui qui pue ? J’essaye d’écouter mais mon attention est distraite mon odorat cherchant l’émanation de la substance nauséabonde…
Et soudain, mon regard se porte sur mes pieds… Non impossible, je sens bon moi cela ne peut être que lui… Aussi discrètement possible je rentre mes pieds sous le bureau et j’ouvre la fiole de Prunàvampi pour faire diversion… Il est gonflant ce mec tout de même…

Quand j'entends que chaque cour donné rapporte 50 écus au professeur !

Vous savez cela est vrai dans le cas ou vous faites salle pleine car parfois vous avez moins d’érudits et ces 50 écus vous permettent aussi de payer vos autres cours. Et sachez puisque vous comparez une embauche à 17 écus que vous mangez plus.

Tenez regardez.

Si on fait un calcul vite fait sur cinq jours

L’artisan va travailler 5 jours à 17 écus cela lui fait 85 écus et il aura mangé pour 22,82 en comptant 3 pains à 5,50 et 2 maïs à 3,16. Il va lui rester 62écus et 18 deniers

Si on prend l’érudit ayant enseigné le premier jour et ayant fait salle comble, il a ses 50 écus pour en suite suivre les 4 autres jours des cours à 15 écus il va débourser 60 écus et devra manger plus que l’artisan donc au final ses 50 écus il n’en a pas assez…Vous me suivez ??? Donc vos inégalités à deux écus ben…


Je croyais qu'en temps que rectrice de l'université de Breizh, vous étiez censée représenter l’intelligence bretonne,

Je vous dis que vous pensez mal…


Offrez moi de devenir l'homme cultivé que je devais être…


Ben moi je veux bien, mais j’ai comme l’impression que c’est pas gagné avec vous…
Grannass a écrit:
Bon, la vague un était un échec. C'était prévisible mais il fallait tout de même tenter. Maintenant, ça allait chier !!

Bon, épargnez moi vos calculs à la noix pour les pauvres érudits parce que franchement, dans l'erroné on peut difficilement faire pire. Si le seul intérêt de l’université est de borner l’ascension du peuple on peut dire que vous réussissez plutôt bien mais j'ai des doutes là dessus. Au lieu d'être un phare de lumière vous vous montrez un mur de mépris...

Oh Ma doué ! Celle là il faudrait la noter quelque part. En fait depuis qu'il ne buvait presque plus une goutte d'alcool il réfléchissait plutôt pas mal ce p'tit gars.

Mais je vais vous montrer que je mérite amplement d'être éduqué dans la cour des grands. Parce que oui, même les gueux ça peut réfléchir voyez vous.

J'ai étudié les système de mesure actuellement utilisés en Breizh et ce qui en est ressorti, c'est la médiocrité du tout. On ne peut absolument pas se repérer. Une unité pour le nombre d’huîtres, une autre pour la quantité de laine de mouton et j'en passe. Je pense que vous voyez le problème.

Et donc, dans ma légendaire modestie je me suis énervé là dessus et j'ai décidé de travailler sur un système universel. Rien que ça ! Quelque chose qui nous révolutionnera totalement la vie en facilitant tous les calculs et tout. Ma fainéantise m'a porté au firmament là dessus. Enfin faut dire que ces temps ci je suis occupé par rapport à mon mari... 'fin bref. J'vais vous expliquer tout ça.


Il sortit donc de son paquet un bout de métal fin qui mesurait un peu plus de trois pieds, un petit poids et un seau carré, et oui carré.

Donc, dit il en prenant le bout de métal. voici le coeur de mon invention, j'ai appelé ça le maître. Car c'est de là que tout part. J'ai pris une distance que j'ai jugé intermédiaire et je l'ai taillé. C'est l'unité de base. U peu comme la livre pour le beurre ou le pied.

Il prit alors le petit poids et le lui montra.

Alors ça, c'est le Grann, ça vient de mon nom. C'est pour mesurer un poids. Je l'ai pris tout petit pour bien montrer que malgré l'insignifiance de la vie humaine, à nous tous, on peut faire quelque chose de grand.

Il prit alors le seau cubique.

Voici le laitre, c'est pour mesurer les volumes. J'ai tiré ça du nom du lait. Malin non ?

Bon, jusque là, vous n'êtes pas trop perdue ?


Il la regarda, étant tellement dans son truc qu'il ne se souciait même plus trop de la réaction de la rousse en face.
Tuatha a écrit:
Elle marmonne entre ses dents !
Elle a froid !
Elle est trempée !
Elle peste !
Elle rage !
Bref elle n'est pas contente du tout la rouquine !
Ah Didiou !! mais qu'est ce qu'elle est venue faire ici ??
Pas qu'elle n'est pas contente d'être installée en Bretagne depuis quelques semaines , non non ce n'est pas çà .
Au contraire elle aime sa nouvelle vie , elle aime la Bretagne et tous ses habitants ! Jeunes , vieux , beaux , laids , gentils , méchants , chiants , sympathiques , nobles , gueux ...
Bref tous quoi !!

Mais il y a un truc qui ne va pas c'est le Château et l'Université !
Ah bin non finalement çà fait deux choses çà ^^

Tout en marchant d'un pas vif dans les couloirs du "dit" Château , elle cogite , enfin c'est plutôt son esprit qui cogite parce qu'elle ...elle rogne !
Déjà on s'y perd dans ce fichu Château.

"Demandez " qu'ils disaient les gardes à l'entrée et on vous guidera !!
Pffff ! Tu penses ! Ils ont bien trop à faire à lorgner les jolies femmes qui entrent et qui sortent des differents bureaux .

Ou alors occupés à aller boire un coup à la taverne du coin !!
Oui oui celle là bas tout au fond de l'aile droite , au bout du couloir de gauche ,puis l'escalier de droite , ensuite le couloir de gauche avant d'arriver devant l'avant derniere porte à droite .
Ah oui oui çà donne soif tous ces trajets , je confirme !

Et mince !!!
A reflechir de la sorte me voilà perdue dans l'aile gauche .
Grrr!! Oui je vous vois !! j'imagine vostre sourire moqueur ....
Je confirme , çà m'arrive de reflechir , je ne suis pas érudite pour rien ! Et toc ^^
Oui là je n'ai pas trop reflechit c'est vrai , vu que je suis perdue !

Mon regard balaye l'endroit inconnu , jamais exploré , du moins pour moi.

Mais qu'est ce que c'est que toutes ces portes ??

" salle de reception du Duc "
" bureau privé du Duc "
" boudoir du Duc"
" Cabinet du Duc"
" Chambre du Duc"

Je m'arrete à hauteur du cabinet ... Allez savoir pourquoi !
J'ecoute un instant , voir si j'entend un bruit , mais seul le silence me repond .
Bon en même temps si j'avais entendu du bruit pas sur que j'aurai frappé à la porte hein !
On sait jamais sur quoi on peut tomber dans ces fichus cabinets ^^

Je decide alors de rebrousser chemin et d'aller dans l'aile droite cette fois .
Bon sang de bonsoir !! Je vais quand même bien finir par le trouver ce fichu bureau !!

Le nez me picote legerement et je sens poindre l'eternuement qui ruinera ma réputation si l'on me trouve dans les quartiers du Duc !
Je le connais même pas celui là !
Je ne lui ai vu que le derriere quand il est parti de Brest !
Bin oui le derriere de son carrosse !! pfff !! Vous vous imaginiez quoi encore ??

Laissant derriere moi une flaque d'eau dû à mes vêtements trempés je m'eloigne donc dans l'autre aile .
Pour couronner le tout j'ai les pieds en compote maintenant .
Et le bruit emit par mes chaussures n'est pas discret ...
Struitch , Struitch ....
Pour sur une paire de chausses de fichues !
Ah ils vont me les rembourser !
Foi de Tuatha !

Je stoppe soudain en voyant le panneau lumineux devant moi !
' Bureau de la Rectrice "

Eureka j'ai trouvé !! enfin !!
Ni une , ni deux
Je frappe à la porte et sans attendre une réponse je la pousse !
Croyant la Rectrice seule , je m'insurge de suite


Je porte reclamation !
Voyez dans quel etat je suis Miss !
Vostre .... vos ... le ... pro...fesseur !!
Il m'a jeté à l'eau me disant que comme çà je saurais ce que ressent un matelot lors d'une chute en mer !
Il parait que.... que la pratique c'est compris dans le cours de navigation .

On ne voit çà qu'ici , jamais en Provence je n'ai eu une telle humiliation devant mes camarades de classe !

C'est honteux ! Je veux une nouvelle robe et de nouvelles chaussures ...


Je prend un air boudeur et des yeux noirs de colère .
Bien oui faut bien jouer le jeu pour obtenir un dédommagement substentiel ^^
Missanges a écrit:
Et voilà ! Comment réveiller la bête qui est en soi…
Le voilà qui s’énerve je savais bien qu’il avait plusieurs locataires dans sa tête ce type…

Au lieu d'être un phare de lumière vous vous montrez un mur de mépris...

Ma bouche s’ouvre je vais lui claquer le bec à ce mec. Non seulement il me fait faire des heures supplémentaires que je ne pourrais même pas rattraper, sans oublier le fait que je ne suis pas payer et le tout en période de fêtes.
Je vais lui répondre, le démonter, il se croit quoi avec son phare de lumière.. Il a la lumière infuse lui !!
Une voix de sagesse me murmure laisse le dire tu sais bien voyons qu’avec le temps que
*passer pour un con aux yeux d'un imbécile est un délice de fin gourmet…

Une unité pour le nombre d’huîtres, une autre pour la quantité de laine de mouton et j'en passe. Je pense que vous voyez le problème.

Mes yeux le fixent, surement que je le vois le problème il est gros comme la porte de Breizh et il me gonfle depuis un bon moment maintenant.

Pourtant je lui souris tout naturellement du monde puis prenant un air faussement serein.

- Pour la quantité de laine je pense qu’en cette période fraîche cela pourrait faire un parfait édredon quant aux huîtres cela me fait penser à cette histoire de petit pois la connaissez-vous ?

Dans un lointain royaume, un prince était à la recherche d'une princesse parée des plus belles qualités pour l'épouser. Aucune des prétendantes présentées ne trouve grâce à ses yeux. Une nuit d'orage, une jeune femme trempée qui dit être une princesse se présente à la porte du château pour demander l'hospitalité. La reine, bien décidée à trouver une épouse digne de son fils, l'accueille et la fait dormir sur une pile de 20 matelas et de 20 édredons sous laquelle elle place, à dessein, un petit pois. Le lendemain matin, lorsque la reine demande à la princesse si elle a bien dormi, celle-ci lui répond qu'elle a passé une nuit épouvantable, gênée qu'elle a été par la présence de quelque chose de si dur que son corps est couvert d'hématomes. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse. Persuadé alors de sa délicatesse, le prince l'épouse.

Tout cela pour vous dire que si vous mettez vos huîtres avec la laine cela fera un certain poids et pourra vous empêcher de dormir et en y réfléchissant pesant le pour et le contre vu votre personnalité je me demande si cela est une bonne chose…
Vous me suivez ??

Non il ne suivait pas, il était dans son truc sortant un bout de métal et d’autres objets de sa création toutes d’ailleurs très utiles sans doute deviendront –elles des unités de mesure que toute une Bretagne se lancera à faire homologuer sous un système métrique qui en fera encore parler plus d’un…

C’est à ce moment là que la porte s’ouvrit

Je porte réclamation !
C'est honteux ! Je veux une nouvelle robe et de nouvelles chaussures ...


Sans déconner ils se sont donnés le mot pour me pourrir ma journée…


*Desproges
Grannass a écrit:
Le jeune homme regarda la nouvelle arrivante avec un sourire. Il s'agissait de déterminer si elle pouvait être considérée comme amie ou pas. Et comme tout mâle de base, il la jugea en vitesse.

" Encore un rousse ? Bon dieu mais faut croire qu'il y en a un sacré paquet ici.
Bon, l'est pas venue pour m'engueuler. Donc gentille !
Mais en même temps, là, elle sert franchement à rien... qui en a quelque chose à faire de ses problèmes de robes franchement. "

Il lui afficha alors un sourire niais en courbant très légèrement l'échine. L'allait quand même pas faire une révérence non plus !


Je vous dis bien le bonjour madame. Même si votre demande est fort pressente je n'en doute pas, il me semble que je devrais terminer mon entretien avec la rectrice auparavant.

Il remarqua alors qu'elle était trempé et lui posa sa cape à lui sur les épaules.

Pour m'excuser de mon indélicatesse...

Puis il retourna en face de Missanges et repris son discours.

Bon, j'vous ai exposé les unités de base de mon système à moi. Mais, en plus du fait que cela soit universel, l'intérêt du bidule est le fait que chaque unité est corrélée aux autres. On calcule en base décimale vous voyez. Beaucoup plus facile et efficace. On gagne du temps qu'on pourrait passer en prière ou autres actes de repentances devant le Très Haut.

Pour être clair et concis, je dirais que l'application d'un modèle décimal de calcul en corrélant l'ensemble des unités de mesures peut permettre de réelles avancées en terme de logistique tant militaire que ducale. Je peux même vous donner mes notes pour être sur que vous ne passiez pas à côté de l'occasion.


Il lui tendit alors un petit paquet de papier contenant toutes les infos et très mal écrit. Au devant reposait son dernier avis d’imposition. Rougissant, il reprit la feuille en disant :

Je pense que ça ne va pas vous intéresser ça par contre...

Il laissa passer un rire léger et se tourna vers la rousse qu'il ne connaissait pas.

Moi c'est Grannass m'dame !
Tuatha a écrit:
Citation :
Je vous dis bien le bonjour madame. Même si votre demande est fort pressente je n'en doute pas, il me semble que je devrais terminer mon entretien avec la rectrice auparavant.

Une voix s'eleve près d'elle ... La rouquine regarde le grand echalas qui se trouve près du bureau et qu'elle n'avait pas remarqué toute à sa colère contre ce fichu professeur !!

Pincement de nez , elle fronce les sourcils !
Visiblement cet homme ne connait pas la galanterie ...
Bien qu'il la fait rapidement mentir sur le sujet en déposant son mantel sur ses epaules !


Citation :
Pour m'excuser de mon indélicatesse...

Argg!!! Elle aime pas être redevable et là elle va l'être , même si elle n'apprecie pas qu'il ramene la conversation à sa personne et à ses mesures de je ne sais pas quoi !
Qu'est ce qu'elle en a à faire de ses unités de base ... pfffff
D'ailleurs elle a prit la conversation en court de route , donc elle pige rien et il ne faut pas trop lui en demander à la jeune rousse , elle a autre chose à faire que d'essayer de comprendre ces histoires de décimale , ou d'avançées militaires ou ducales !
Bref encore un géo trouve tout en herbe , un léonard de Vinci en puissance ou encore un doux rêveur à la recherche du Nirvana , tout dépend dans quel camp on se trouve !

là pour le moment elle se trouve dans le camp des furies trempées jusqu'aux os et elle aime pas çà du tout !!


Citation :
Moi c'est Grannass m'dame !

Sursaut de la jeune femme !
elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui adresse la parole vu qu'il etait occupé avec sa paperasse ...

Elle lui jete un regard flamboyant , elle est gelée et il lui faut en plus faire preuve d'amabilité !
Elle a pas envie du tout hein !


Je m'appelle Tuatha et je suis trempée jusqu'aux os au cas où personne ne l'aurai remarqué !
Je vais sans doute tomber malade et je ne pourrai plus assumer les travaux du port !
Je vais être à l'agonie et tout le monde s'en fiche comme d'une guigne
Je vais peut être même mourir !!

Je veux !! non J'exige un dédommagement pour ma robe fichue par l'eau de mer et pour mes chausses qui sentent la marée !
Comment voulez vous que je trouve un mari maintenant , affublée d'un tel accoutrement ...

Mais ... je veux aussi que l'on radie à vie cet ... ce .... ce ... professeur incompétent !


Tape du pied telle une enfant gâtée et regarde le messire et la Rectrice qu'elle vient d'asperger de gouttelettes d'eau !
Missanges a écrit:
Il me semble que je devrais terminer mon entretien avec la rectrice auparavant.

Un grand sourire s’affiche sur mon visage, enfin il va finir et repartir….Ouiiiiiiii

On gagne du temps qu'on pourrait passer en prière ou autres actes de repentances devant le Très Haut.

Mes sourcils se lèvent, léger haussement d’épaules

Ou autre chose…Enfin je dis cela je ne dis rien chacun ses choix.
Voyez-vous on pourrait tout aussi bien calculez la meilleure position dans le lit. Uniquement pour dormir j’entends bien, car d’après certains feuillets d’érudits ayant faits des statistiques, nous passons en moyenne huit heures chaque jour dans notre chambre, à peu près un tiers de notre vie c’est énorme…

Imaginons une grande chambre dans laquelle se trouve un lit, nous pourrions donc chercher à la décimale près le meilleur axe pour centrer ce lit afin de donner le meilleur sommeil à la personne occupant ce lit.
Parce que c’est vachement important la position d’un lit dans une chambre, il faut tenir compte des influences invisibles, des subtiles énergies qui y règnent…
Vous me suivez ?


Non il ne suivait toujours pas, c’est vrai que c’était fin choui mon truc trop fin pour lui de toute façon et le voilà qui tend sa main…Il va me cogner maintenant. La chaise grince se reculant de la main qui se tend et des papiers apparaissent…

Je pense que ça ne va pas vous intéresser ça par contre...

Même pas eu le temps de voir c’était quoi ses notes. Je prends poliment les papiers qu’il me tend du bout des mains, voilà qui va me refiler ces microbes en plus…C’est le pompon cette journée et là…

Je veux !! non J'exige un dédommagement pour ma robe fichue par l'eau de mer et pour mes chausses qui sentent la marée !
Comment voulez vous que je trouve un mari maintenant , affublée d'un tel accoutrement ...


Des gouttes s’envolent, lourdes chargées d’une eau sans prunàvampi et viennent mourir sur mon bureau mouillant ces fichus papiers dont l’encre se gorge et les lignes tremblent semble pleurer et coulent sur le vélin.
Ben on est bien tintin….Il va rugir l’autre quarantième rugissant et passer en pôle position du gueulard number one !! Va peut être faire une danse…

Et là j’ai une illumination la robe…Oui, la robe elle veut une robe un dédommagement va être contente celle-là aussi. Je me lève et je vais chercher la robe que j’avais offerte pour une dame lors de l’investiture mais elle n’en voulait pas, pourtant elle était bien ma robe, c’est l’occasion tiens…

Chère Tua... Tu as…Tu as une nouvelle robe la voici tadammm

[RP] L'érudite, le gueux et le maître... (  28 Décembre 1460 ) 934640robe

C’est une robe de l’une de mes Mamettes faites-y attention…
Esmylady a écrit:
Et la voilà qui donne un grand coup sur la table. BANG !!!

Oui, Esmy est là dans un coin du bureau de la rectrice, assise à un petit bureau où elle était censée remettre de l’ordre dans les fiches des érudits, ce qui n’est déjà pas chose facile...

Mais voilà que certains personnages sont arrivés prendre possession du dit bureau, prenant celui ci pour une salle de doléances apparemment.
Elle avait bien essayé de faire fi de toutes paroles et ces pleurnicheries, s’armant de patience et restant plongée le nez dans ses écritures mais le ton montant et elle ronchonnant, elle finit par sentir la moutarde lui monter au nez.

Donc, elle s’était dit qu’un bruit tel qu’elle venait de faire allait suffire pour baisser le ton des protagonistes... mais que nenni, la demoiselle Tuatha pleurnichait de plus belle sur une robe et des chausses qui seraient pourris et le sieur, comment déjà... euh Grannas, continuait à mesurer ces pintes de lait pendant que la rectrice essayait en vain d’inculquer des règles de son choui, à ce beau monde...

Et dans tout ce fatras, il fallait travailler... Ah nan ! Trop c’est trop !

En plus de ça, il allait falloir envisager un défilé de mode et d’un goût vraiment approximatif et là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase.


M’ENFIN !! CE N’EST PAS BIENTÔT FINI CETTE CACOPHONIE !!! lança-t-elle en se levant d’un bond.

M’ame la rectrice veut que l’on travaille sur ces fichues fiches mais comment voulez-vous que je me concentre si vous faites un chafouin pareil ? Hein ? Vous pouvez me le dire ? Oui vous aller me le dire !! ...
Grannass a écrit:
Sur le cul qu'il était ! Tout simplement sur le cul ! Une rectrice qui n'avait strictement rien à fiche de ce qu'il racontait, et une autre rouquine qui parlait de ses problèmes de robes qui avaient autant à faire ici qu'une exposition de crustacés serbes. Elles avaient presque réussit à lui clouer le bec. Mais juste presque...

Et v'là que la rouquine, enfin celle qui était assise lui filait une robe alors qu'elle avait même pas voulu l'écouter lui ? Là c'était limite honteux ! Et d'abord, la rouquine mouillée était venue pour râler aussi mais à elle on donnait quelque chose. Là c’était limite abuser des bonnes âmes !

Il continua quand même à observer tout ce théâtre sans mot dire. Il ne broncha même pas quand la mouillée mouilla ses belles feuilles de notes. Il se contenta de regarder. P'tête qu'il aurait le droit à une séance d'essayage en plus. Quoiqu'en fait non, la robe était moche, ça valait pas coup.

Ah, une troisième intervenante, qui râlait pour pas un sou. L'avait qu'à aller dans la pièce d'à côté au lieu de chouiner pour un peu de bruit. Et pis si elle avait des capacités de concentration qui dépassaient pas le petit bordel qu'ils mettaient joyeusement, et bah c'est qu'elle devait certainement pas être érudite celle là.

Un air totalement blasé sur son visage, il attendait tranquillement que ça passe et qu'il puisse reprendre là où il avait été interrompu.
Tuatha a écrit:
Citation :
Chère Tua... Tu as…Tu as une nouvelle robe la voici tadammm
C’est une robe de l’une de mes Mamettes faites-y attention…

Didiou !!!! Mais qu'est ce que c'est que de cette horreur ???
La rouquine regarde Missanges et la robe , puis ... la robe et Missanges ...
Enfin quand je dis la robe , si tant est que l'on peut appeller çà comme çà hein !
Ce n'est pas possible que celà puisse exister une telle chose !

Elle se pince discretement histoire de voir si elle ne rêve pas ....
Bin non , elle ne rêve pas car elle a bien senti la morsure du pincement qu'elle vient de s'infliger !

Son regard flamboye et elle jete un regard affublé d'une grimace de dégout à ce tas de chiffon informe .
Pour sur avec une telle tenue elle va trouver un mari dans l'heure !
Un ....pochard qui ne verra pas plus loin que le bout de son nez et qui ne saura même pas reconnaitre une robe d'une paire de braies !

Elle prend la tenue entre le pouce et l'index et grimace de dégout !


Mais ... c'est quoi cette .... horreur Miss ?
Comment voulez vous que je porte une telle chose !
C'est indigne de moi et jamais un homme ne voudra de moi affublée de la sorte !
C'est ... c'est ... une robe de grand mère !!
Tout juste bonne pour la promise de ... de ....


Jete un oeil autour d'elle et fixe le grand échalas à côté .
Sourit narquois elle lui fourre la robe entre les bras avant de terminer sa phrase


de ... ce Messire !!
Je suis certaine que çà lui ira comme un gant !
Moi je n'entre pas dedans !!


Se marre en silence devant la mine ahurie du géo trouve tout et s'apprete à parler à Miss lorsque retentit une voix de stentor près d'eux !

Citation :
M’ENFIN !! CE N’EST PAS BIENTÔT FINI CETTE CACOPHONIE !!!

Un pas de côté tant la surprise est forte et elle se retrouve dans les bras de l'échalas qui perdant l'equilibre les entraine tous deux sur le bureau de la Rectrice , eparpillant du même coup , sur le sol , le tas de paperasse déposé juste avant ...
Grannass a écrit:
Avant ça allait encore mais là, les limites étaient dépassées. On pouvait rester calme et juste arrogant dans pleins de cas mais il y a des circonstances atténuantes et celle ci faisait partie du lot. Insulter sa promise, la femme de sa vie, celle qui lui avait redonné le sourire après tant de mois sans vie. Là, ça aller sérieusement chier pour la rouquine mouillée. Et dire qu'il lui avait proposé sa cape. Le rose commençait à lui monter aux joues aussi surement que le prochain Duc breton serait une femme. Quoique peut être encore plus surement que ça...

Il la fixa donc dans les yeux, et au moment où elle mit la robe dans ses mains, bah sa colère fit comme un normand devant un breton, rien ! Il se contenta de lui dire :


Vous osez critiquer ma promise madame mais je ne pense pas que c'est en ayant ce genre d'attitude que vous vous en trouverez un de promis.

Et paf, v'là qu'elle sursaute comme une imbécile et lui tombe dans les bras. Mais le problème, c'est qu'il s'y attendait pas le Grannass et qu'elle n'était pas aussi légère que sa promise, la chute était donc obligatoire. Et elle fut terrible. Le jeune homme réussit même l'exploit de s'enfoncer un plume d'oie dans le bras. Les papiers volaient de partout et lui était un peu paumé, mis à part que ça commençait à saigner de son bras. Du jamais vu, s'enfoncer une plume dans le bras ! Cela en méritait presque un article à l'AAP tellement c'était bête. Il releva la tête et tomba sur l'autre rousse, celle du début, et commença à se ramasser en attendant la grosse gueulante qui n'allait certainement pas tarder.
Missanges a écrit:
M’ENFIN !! CE N’EST PAS BIENTÔT FINI CETTE CACOPHONIE !!!

Je souris entendant une voix qui résonne au fin fond d’une salle de travail. Alors là ! L’étape suivante est enclenchée, le niveau monte d’un cran ! Parce que si, dans toute l’université il y en a une seule qui ne faut pas énerver c’est justement celle qui crie.
Faut voir comment elle fait tenir la fiche des érudits ayant pris un cours aux profs ça rigole pas !!
Même le Crom file droit avec son chouchen ^^
Les balais vont valser moi je vous le dis cela va être la fête, la tête à …Grannass !!
Tout en le dévisageant j’imagine le balai se cassant sur sa tête. D’ailleurs il devait imaginer mes pensées, lire dans mes yeux, à l’air totalement blasé que prenait son visage.

La robe glissa de mes doigts enfin glisser était vite dit, arrachée par une Tua visiblement mécontente. La robe ne lui plaisait pas ! Pas étonnant qu’elle soit toujours là cette robe, que personne en veut, elle date de l’époque du premier bal de Mahestine mais soit disant faut tout garder car la mode ça revient toujours, m’enfin celle là vaut mieux qu’elle saute un tour..
Et vlam qu’elle la balance sur le Grannann qui devient hibou du coup tant ses yeux s’agrandissent. Et je me marre, pour un coup va falloir mesurer la distance de mon bureau aux latrines.
Raaaaaaaaaaaaaaaa
Les corps se soudent, les bras s’entrecroisent, basculent, c’est à mon tour de devenir chouette, l’image d’une probable chute défile, passe au ralenti dans mon esprit… Vont bien me tomber dessus ces deux…
Des papiers s’envolent, s’éparpillent et soudain c’est le choc. Un bruit sourd se répercute dans toute la pièce, dans tout mon corps. Je me retrouve le derrière par terre et tout cela à cause de luiiiiiiiiiiiiiiii. Mes yeux croisent les siens

Vous allez mettre combien de temps avant de me tendre votre main pour m’aider à me relever ??

Il y a des matins ainsi, faudrait rester coucher.
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MessageSujet: Re: [RP] L'érudite, le gueux et le maître... ( 28 Décembre 1460 )   [RP] L'érudite, le gueux et le maître... (  28 Décembre 1460 ) Icon_minitimeMar 29 Jan - 12:43

Grannass a écrit:
Une question, toute simple, à la réponse évidente :

Vous allez mettre combien de temps avant de me tendre votre main pour m’aider à me relever ?

Sauf qu'avec cette rousse là, aucune réponse n'a l'air évidente tant elle parait mépriser tout le monde, enfin lui tout du moins. Peut être qu'elle savait se montrer charmante avec certaines personnes mais ce n'était pas son cas à lui. Surement qu'il devait être un des seul à ne pas être un rampant comme la plupart des autres bretons. Y avait le duc aussi, mais bon, lui était un tantinet bourrin par rapport au brun. Enfin ça, c'était vite dit. Vraiment très vite dit. Mais c'était ce que le brun pensait donc ça devait forcément être vrai, du moins pas totalement faux. Après, il s'agissait de voir si la réciproque aussi était réaliste. La réciproque de quoi ? Bah, ça reste à déterminer mais le fait est que la question à la mérite d'être posée.

Le tout petit problème était que toutes ces belles pensées ne serviraient pas dans la situation présente. Le brun avait donc deux solutions. Soit relever la rousse soit trouver une solution avec plus de panache. Et comme le panache à toujours tendance à influencer positivement les hommes, il allait choisir la dite solution. Il regarda à nouveau la rectrice dans les yeux, l'air impassible, puis ses yeux tombèrent sur la plume toujours dans son bras. C'est fou ce que les plumes d'oies étaient de bonne qualité tout de même. Parce que là, sans même se briser...

En tout cas, le jeune homme se redressa promptement et enleva le bout d'oiseau de son bout de bras. Quelques petites gouttelettes de sang accompagnèrent la plume mais quand on est boucher de profession comme le jeune homme, on finit par se ficher totalement de voir le beau liquide rouge couler. Presque comme un soldat qu'il était devenu, quoique pas aussi adepte de la hiérarchie et des missions inutiles.

Bon, l'étape un avait été effectuée. Il se décida donc à relever la rousse, mais pas la bonne. 'Fin, la bonne peut être mais pas la méchante, juste la toute mouillé bruyante et désagréable envers sa fiancée. Pourquoi celle là et pas l'autre ? Surement que le jeune homme considérait qu'elle était plus agréable. Il afficha alors un léger sourire à l'humide femelle et lui tint ces mots qui ne risquent pas de figurer dans les annales.


J'vous prie de m'excuser d'avoir fait des insinuations envers votre promis et tout. 'Fin, j'espère que vous comprendrez...

Puis, se tournant vers l'autre rousse qui avait toujours le cul au sol :

Et bien, je crois savoir combien de temps je vais mettre à vous aider, ce sera un peu près le même que vous mettrez pour me considérer comme la personne que je suis et non pas avec le dédain que vous affichez si bien sur votre petit minois.

Et na ! Au moins, ça c'était fait ! Par contre, là ça risquait de vraiment chauffer pour son grade... Comme le disait le romain : Alea jacta est ! En breton, cela pourrait se traduire par Kaoc'h ki ou ce genre de petits mots poétiques et très utilisés dans le Léon et le Vannetais.
Esmylady a écrit:
Et Esmy de voir un bazar sans nom continuer, orchestré par l'ahuri de service, elle a nommé le brun, qui a entraîné toutes ces dames dans une descente qui par la force de l'attraction de la terre s'est bien entendu, situé vers le bas, soit le plancher des vaches...

Après, donc, l'avoir regardé béatement suite à son cri de désespoir, il se retrouve avec une plume dans le bras qu'il enlève d'abord avant de relever... non pas les deux femmes... mais une... et non pas la rectrice mais l'autre...

Esmy se gratte la tête tout en réfléchissant, travailler étant devenu impossible, voyant Miss à terre et que le messire ne la relevait pas, elle se saisit du balai posé dans un coin et le tendit à la rectrice pour la tirer et la mettre d'aplomb...

M'ame la rectrice, accrochez-vous et remontez fissa, votre position n'a pas l'air des plus confortable ! Tenez récupérer donc l'instrument, il peut vous servir !
Plus qu'à moi... marmonna-t-elle, entre ses dents serrées...

Elle sentit qu'un vent de tempête force dix allait envahir une pièce pourtant plongée dans la quiétude auparavant... Et deviner sur qui allait souffler le vent....
Missanges a écrit:
Il semblait prendre son temps pour se relever, son regard allait vers Tuatha puis revenait vers moi. Le derrière posé contre le plancher des vaches qui était soit dit en passant, très inconfortable, je ne pouvais bouger car le charmant homme avait choisi de mettre ses pieds sur mes jambes lors de sa chute, m’empêchant ainsi de me relever.
Soudain le poids sur mes jambes s’envola et d’un saut assez leste je dois reconnaître Grannass fut debout. Mes yeux le détaillèrent plus longuement il semblait plus grand quoique vu d’en bas c’était peut être normal …

Des bottes de couleur claire, des braies noires moulant des cuisses musclées. Une chemise froissée et mouillée retenue par un petit gilet assez court qui laissait sortir le bas de la dite chemise à moins que ce gilet était fait pour cacher un ventre rondouillard, grassouillet…Ce qui était certain c’est qu’il n’était pas ce qu’on pouvait appeler un bel homme. Nos yeux se croisèrent un instant, je notais une expression impassible dans son regard. Quoi d’autre de toute façon, il n’était pas taillé pour faire un héros comme certains manuscrits les décrivent.

Mes sourcils se levèrent tandis qu’un léger sourire se dessinait sur mes lèvres. Son attention se reporta sur une plume qui s’était logée dans les pores de son bras le blessant légèrement. Me voilà bien ! Il allait m’intenter un procès en justice afin de gagner une indemnité pour blessure au travail c’était à prévoir ça, des gars comme ça sont casse pied du début jusqu’à la fin…Et celle-là elle allait finir quand, car là il commençait à me taper sur le système nerveux le Grannass ! Il en fait toute une histoire pour enlever cette plume. Franchement elle n’a pas l’air plantée profondément encore un chochotte, autant avec ma chance il s’évanouit peut toujours courir pour la réanimation en mode bouche à bouche. Je le réanime façon seau dans la tête !
Comme le chef de port…Y a pas mieux pour remettre les idées en place !
Bon on va pas coucher là non plus je tends ma main en faisant un petit sourire faut bien aussi que je fasse mine d’être polie…

Raaaaaaaaaaaaaaa ! Sans déconner il relève Tua et moi avec ma main tendue j’ai l’air d’une conne ma mère, bref heureusement que personne nous voit.

- Et bien, je crois savoir combien de temps je vais mettre à vous aider...

Gna gna gna, il se croit drôle en plus, mes lèvres grimacent légèrement et ma main tendue retombe sur mes jambes. Je vais pas rester cent sept ans ainsi j’ai compris le gugusse va pas me relever y a qu’a voir son expression à demi-réjouie. Franchement faut être bien fait dans ce métier. Je bosse tranquillou dans mon bureau, le mec entre rouspète pour ses droits d’entrée à payer dont j’y peux rien du tout, ensuite c’est Tua qui entre réclamant une robe car la sienne est trempée franchement j’ai fais quoi moi à Aristote pour avoir une journée comme celle-ci.

…pour me considérer comme la personne que je suis et non pas avec le dédain que vous affichez si bien sur votre petit minois.

Nan mais sérieux il s’écoute quant il parle lui, sûr qu’il s’aime en plus…Dans quoi je vise pour lui dire ma façon de penser !
Le nez, pas une bonne idée ça se voit faut pas laisser de trace avec des mecs comme lui, l’œil au beurre noir pareil trop visible…Les valseuses …Voilà une idée qu’elle est bonne aucune trace.

Ma main se pose sur le sol pour prendre appui afin de me relever c’est à ce moment là que la tornade made in Esmy débarqua

-M'ame la rectrice, accrochez-vous et remontez fissa, votre position n'a pas l'air des plus confortable ! Tenez récupérer donc l'instrument, il peut vous servir !

Esmy la femme qui tombe à pic ! Le manche dans les mains je fus debout dans un mouvement plus gracieux que lui auparavant, le propre des femmes sans doute…

Merci Esmy je suis heureuse de te voir je te remercie de ta gentillesse car la galanterie semble éteinte pour ce monstre.

Et c’est ainsi sans le faire exprès en voulant désigner l’homme impoli que le balai s’envola pour retomber sur la tête de Grannass.
Surprise de ce geste et surtout de cette maladresse je ne pus me retenir de rire. Je fus prise d’un fou rire sans doute nerveux…
Rico3713 a écrit:
Doyen en charge du planning concernant la navigation, Rico planchait sur celui-ci. Ils avaient de plus en plus de demandes aussi bien pour enseigner que pour étudier. Ce n’était pas simple mais il faisait au mieux pour satisfaire l’enseignement avant tout.

Des voix lui parvenaient venant du couloir puis d’un coup, une qu’il connaissait fort bien.


M’ENFIN !! CE N’EST PAS BIENTÔT FINI CETTE CACOPHONIE !!!

Il replongea dans son travail en marmonnant

V’là que l’on me l’énerve, purée, il va souffrir l’apôtre.

Essayant de se concentrer, il sursauta au bruit d’un vacarme venant du même lieu.

Marde !! c’est quoi encore, on attaque l’université ou quoi !!

Se levant, il fonce dans le couloir et voit des papiers voler du bureau de la rectrice. D’un pas rapide il va voir de plus près ce qui se passe.

La scène était des plus marante, la rectrice à terre, un messire inconnu par-dessus, une étudiante trempée en dessous ou dessus, enfin un bordel et Esmy qui jouait du balai.

Un peu de détente ne ferait pas de mal et il décida de prendre la défense de l’homme, faut bien ça au moins


Bon, je vois que l’on s’amuse ici et je doute que ce messire ait tord, à trois furies contre un il n’aurait pas osé… par politesse, j’entends bien

Ne comptez pas sur mon aide non plus, la vu d’un balai dans certaines mains est source d’ennuis


Rico resta sur le pas de la porte et se marrait
Tuatha a écrit:
Houlla !! Tout se precipite et la rouquine est là à regarder tout çà avec des yeux ronds !
En plus sa position est des plus "confortable" bien etendue sur le ventre grassouillet du Géo trouve tout !
Ma foi elle aurait pu tomber sur pire que çà pense la jeune femme .

Et voilà que l' échalas la releve d'un bond après avoir enlevé la plume fichée dans son bras !
Bien sur la plume termine sa course sur le sol et au passage laisse une trainée de sang et d'encre mélés du plus bel effet sur sa robe mouillée !

En plus il lui sort de ces âneries !


Citation :
J'vous prie de m'excuser d'avoir fait des insinuations envers votre promis et tout. 'Fin, j'espère que vous comprendrez...

Froncement de sourcil , elle se demande si la chute n'a pas endommagé le peu de cervelle qu'il a !
Oui parce que c'est elle qui a fait allusion à sa promise , visiblement il inverse les roles !
Mon dieu d'ici peu il va se prendre pour la rectrice et il va prendre la place de Miss !

C'est à ce moment qu'intervient le balai et la rectrice en second , appellée Esmy !!
Ce fameux balai qui par magie releve Miss , mais qui en plus fait un vole plané et atterit sur la tête de Grannass !
Bon en même temps avec un nom pareil c'etait predestiné hein !
Une vraie tête à claques je vous le dit moi !


Je ne peux alors m'empecher d'eclater de rire et de me tenir le ventre tellement çà fait mal !
En plus je ne sais pas où sont les cabinets d'aisances et je dois serrer les fesses en riant , imaginez le tableau !

A peine relevé voilà donc l'echalas assis de nouveau par terre , a geindre comme un putois et à se tenir la tête entre les mains !
Une vraie fille ! Pffff
Mon grand coeur veut que j'aille l'aider à le relever et je lui tends donc la main !
C'est à ce moment là qu'arrive un autre larron et que de surprise je lâche la main de Grannass qui retombe en arriere !
Le pauvre !! Quand je vous le dit que c'est une tête à claques !!



Citation :
Bon, je vois que l’on s’amuse ici et je doute que ce messire ait tord, à trois furies contre un il n’aurait pas osé… par politesse, j’entends bien

Ne comptez pas sur mon aide non plus, la vu d’un balai dans certaines mains est source d’ennuis

Didiou !! Un malheur n'arrivant jamais seul , voilà l'echalas doté d'un "copain"
Mouiiii!!! La solidarité masculine dans toute sa splendeur !

Je sais pas ce qui me retient de lui voler dans les plumes au nouveau venu , mais bon je suis pas une poule !!
Pis en plus je dois serrer les fesses , donc je me contente de le regarder d'un air furieux en songeant qu'un balai n'a jamais tué son homme ! la preuve l'autre il est encore bien vivant !

Donc je dis ce qui me vient à l'esprit ! Oui enfin le peut qu'il m'en reste car là je suis un peu embrouillée pour le coup !
Mouillée , sale , décoiffée et contrariée !
Bon surtout mouillée !!


Pouvez pas nous aider au lieu de regarder la bouche en cul de poule et de rigoler comme un âne !

Et de murmurer génée ... j'ai envie de faire pipi
Grannass a écrit:
[Pétage de cable HRP : Que vous lynchiez mon Granny sans me demander l'autorisation je veux bien, mais que vous osiez dire qu'il est gros, là je m'insurge ! Il est maigre et puis c'est tout ! Pas de petit ventre et na ! ]

Tomber sur la rousse la plus prétentieuse et garce de Breizh, d'accord.
Tomber sur une autre rousse franchement bizarre et qui vient chouiner parce que cette fichue université ne sait pas entretenir ses élèves, logique.
Se planter une plume dans le bras sans la briser, étonnant.
Se manger un balai jeté en plein tempe suffisamment fort pour assommer un normand, désagréable.
Mais le tout en même temps ! Là, c'était totalement abusé. Les éléments s'étaient ligués contre le jeune homme pour qu'il échoue dans sa quête. Sauf qu'il n'était pas du genre à abandonner face à l'adversité. Surtout quand l'obstacle principal était doté d'une chevelure flamboyante. 'Fin surtout, ça change rien la couleur de cheveux mais c'est plus repérable.

En tout cas, il se demandait où il était tombé. Il avait tenté d'esquiver le balai mais n'avait pas eu le temps. Ou alors il avait juste eu le temps de se baisser suffisamment pour qu'il atterrisse dans sa tempe. Et ses bras étaient montés à une vitesse respectable qui lui permit d'attraper le balai au vol, mais après le choc. Il s'affala donc par terre, la tête entre les mains, tentant de résister à la douleur. D'ailleurs, depuis quand on a des balais aussi lourds aux extrémités ? C'était le moyen de défense de l'université ? Parce qu'il devait avouer que ça avait claqué dans sa tempe ce truc là ! Et le sang qui afflue dans le crâne en plus... raa mais fallait la faire fouetter c'te rectrice à la noix.

Il releva la tête et vit la main que la mouillée lui tendait. En fait, elle était peut être bien gentille cette p'tite dame. Il suffisait juste que... un évènement incongru se produise ? Ou peut être juste qu'elle était un peu gênée devant la rousse en chef. En tout cas, Grannass prit sa main et commença à remonter vers la lumière. Mais c'est à ce moment que le drame se produisit, elle le lâcha tout simplement et il retomba sur les fesses, qui allaient finir par redevenir douloureuses à force. En tout cas, tout ceci lui rapellait la fois ou son père l'avait laissé tomber dans le purin pour lui dire que dormir par terre et sur la terre au final ce n'était pas si contraignant. De bons souvenirs tout cela... si on est bourré ça va de soi. Parce que sinon, on ne peut pas considérer que le père de Grannass méritait autre chose que l'éventration.

En tout cas, il y avait un nouveau mâle dans la place. Mais Grannass n'en avait franchement plus rien à cirer. Il se releva donc en douceur à l'aide du balai qui n'avait pas quitté sa main et fixa les gens présents. Un guignol qui venait d'arriver et qui riait comme une oie, mais au moins il avait fait mine de le soutenir un peu ce qui est déjà ça. Une rousse mouillée qui au final était peut être gentille. Une brune qui fayotait avec la rectrice. Et pis la rectrice en train de glousser comme une adolescente devant un gars en armure, sans commentaires...

La porte de sortie c'était donc le nouvel entrant. En fait, il servait à quelque chose ce brave gars. Le jeune homme se tourna donc vers lui, et, malgré le fait que le sang tambourinait dans son crâne à cause de cette fichue Missanges, il lui demanda d'une voix posée.


Là, ledit balai est entre mes mains donc ça ne dérange pas. Si vous pouviez indiquer à cette dame un endroit où se changer et expliquer à la rectrice de quelle manière il convint de parler à des gens qui viennent vous voir pleins de bonne intentions je vous en serait gré.
Rico3713 a écrit:
Ca se relevait tant bien que mal, arriver à un tel bazar fallait vraiment qu’ils soient maladroits ou bourrés ce qui était fort possible de la part de la gente féminine qui sirotait souvent les tonneaux de Crom à l’université.
Du coup, comme à chaque fois qu’un larron se pointe dans une mêlée, c’est lui qui est pris à partie. J’aurai peut être mieux fait de simplement fermer la porte.

Deux questions en même temps dont une multiple alors que je ne fais qu’une chose à la fois, ça fait trop pour ma pomme


Pouvez pas nous aider au lieu de regarder la bouche en cul de poule et de rigoler comme un âne !

Suivi d’un murmure que mon oreille un peu bouchée ne put entendre fort heureusement j’ai l’impression. Et le messire de continuer

Là, ledit balai est entre mes mains donc ça ne dérange pas. Si vous pouviez indiquer à cette dame un endroit où se changer et expliquer à la rectrice de quelle manière il convint de parler à des gens qui viennent vous voir pleins de bonne intentions je vous en serait gré.

Dans quel ordre vais-je répondre, la courtoisie d’abord ça remettra un peu d’ordre dans ce bordel.

Rico, doyen et service d’ordre à l’occasion. Non je plaisante juste doyen.

Alors dame Tuatha, je crois. Je ne suis pas fermier même avec une tête de basse cour mais meunier, je roule dans la farine môa et non, j’aide pas je préfère rire

Il en rajoute un peu, vu son état plutôt mouillé

De plus les cours de navigation ce n’est pas dans l’eau mais à quai. Pour vous changer vous avez une robe inoccupée là

Quand à vous messire, le balai est le symbole de l’ordre à l’université. Celui qui l’a en main est chargé du nettoyage.

Il fallait bien que je signale qui était en charge du balai mais je craignais les représailles si j’abusais

C’est Esmy que voici qui les distribue, elle déteste faire le ménage et mieux vaut ne pas la mettre en colère, double action qui vient de se produire dans ce bureau.

Je sentais plein de contradiction, prenant partie pour le messire en arrivant puis d’Esmy, manquerait plus que je m’embrouille encore et je les aurais tous sur le dos

Euh... tout compte fait, je vais écouter pour le cours d’expression avec la rectrice, je jugerais après.

S’approchant d’Esmy et lui murmura :

T’es pas énervée contre moi, hein
Missanges a écrit:
Le balai avait atterri sur la tête de Grannass émettant un son creux ! Le manche en bois avait séché ses veines depuis bien longtemps et résonnait comme un manche vide à moins… À moins que cela ne soit sa tête qui finalement était creuse...

La porte s’ouvrit brusquement et le doyen Rico fit son entrée

Bon, je vois que l’on s’amuse ici et je doute que ce messire ait tord

Ben voilà ! On me reparlera de la solidarité féminine et là alors !! Le doyen entre et prend instantanément la défense du type allongé qui entre temps s’était relevé tout de même…Car il en avait mis du temps à se relever, à croire qu’il était lourd ^^

Et expliquer à la rectrice de quelle manière il convint de parler à des gens qui viennent vous voir pleins de bonne intentions je vous en serait gré.


De bonnes intentions !!

Alors là il abuse, il devrait faire du théâtre cet homme ou faire avocat nul doute qu’il ferait une bonne plaidoirie. On lui donnerait presque le bon Aristote sans confession mais tout et dans le presque…

Je m’amuse à écouter la réplique du doyen qui ne sait plus comment répondre ou par quel bout commencer.

Ah ce Grannas tout un poème à lui tout seul…
Grannass a écrit:
Un temps d'arrêt. Le moment que Grannass savait repérer. Le court laps de temps ou toute les possibles sont imaginables. Et là, il fallait analyser la salle au plus vite. Le rousse-mouillée-et-chiante-mais-peut-être-pas-tant-que-ça était tournée vers le gars-sauveur-et-qui-servait-de-leurre et étant lui même en train de palabrer à sens unique vers la-brune-bruyante-et-tenante-du-balai. Trois des protagonistes étaient donc éloignés du centre d'intérêt du jeune homme. Il se tourna donc vers Missanges, la chef rousse. Un sourire ironique sur le visage, il prit une chaise, la posa devant le bureau et s'y assit le plus sobrement possible. En faisant ça, il remuait bien sur tout le bordel qui venait d'être entassé mais il semblait agir comme si rien ne s'était passé. Il s'adressa donc à la rectrice :

Bien, bien bien... je pense que nous avons fort bien discouru et j'me demande donc s'il serait possible d'avoir une réponse à la question, ma foi tout à fait existentielle, que je vais vous poser. Quoiqu'en disant existentielle je pousse quand même un peu le bouchon dans le purin... on va dire que c'est une interrogation d'ordre prioritaire pour la nation. Oui mais en fait non, c'est encore pire. Alors, alors... comment formuler tout ça ?

Il prit donc un temps d'attente, tout a fait inutile certes, mais il était important pour lui de trouver comment formuler l'intro de sa question. Cela dura quelques secondes, la rousse le zieutant d'un air incrédule. Puis, se rendant compte que tout ça ne servait strictement à rien, il repris.

Et donc, je voulais vous demander, si, compte tenu du fait que je puisses apprendre à tous les bretons comment utiliser mon idée, je pourrais au final être exempté du paiement de mes droits d'entrée.

Bah voilà, il s'était pas démonté même si là, il allait se faire démonter. Et puis, il allait tout de même pas rester des heures à se disputer pour rien quand même !
Esmylady a écrit:
T’es pas énervée contre moi, hein

Pas énervée ! Pas énervée ! Et comment pourrait-elle ne pas l'être ? Après le tohu-bohu, l'envolée des paperasses, les glissages intempestives, la dame mouillée qui ne voulait pas de la si jolie robe gentiment offerte par Missanges... puis, le sieur échalas qui s'initiait à faire du tatouage avec une plume d'oie sur son propre bras, fallait-il être masochiste pour faire ce genre de pratique... enfin tant qu'il ne s'en tenait qu'à ça, il fallait le laisser se débattre avec...

Enfin après tout ce chambardement dans ce bureau, môssieu le doyen de la navigation pointe sa belle petite gueule enfarinée et se permet de se la péter de rire à la porte...


C’est Esmy que voici qui les distribue, elle déteste faire le ménage et mieux vaut ne pas la mettre en colère, double action qui vient de se produire dans ce bureau.

Et vlan ! Voilà la Esmy fonçant récupérer le balai poursuivant Rico qui se mit à rire de plus belle, tellement la situation était burlesque et inattendue dans ce bureau...

Sauf qu'elle s'arrêta net en voyant le grand maigre prendre simplement une chaise, comme si rien ne venait de se passer et réitérer sa question à la rectrice comme s'il venait d'arriver en tout bien, tout honneur, un comble.


Et donc, je voulais vous demander, si, compte tenu du fait que je puisses apprendre à tous les bretons comment utiliser mon idée, je pourrais au final être exempté du paiement de mes droits d'entrée.

Et le sang de ne faire qu'un tour dans la tronche d'Esmy qui reprit un élan pour tenter d'aller épousseter le môssieu gonflé de certitudes avec le fameux balai mais elle se sentit retenue d'un coup par deux mains fermes...
Rico3713 a écrit:
Fallait bien se détendre, mais de là à se faire poursuivre avec un balai tenu par Esmy je n’y tenais pas trop. Heureusement elle s’arrêta net en voyant le messire prendre tranquillement une chaise au milieu de ce foutoir et de s’adresser à la rectrice comme si de rien n’était.

Et donc, je voulais vous demander, si, compte tenu du fait que je puisses apprendre à tous les bretons comment utiliser mon idée, je pourrais au final être exempté du paiement de mes droits d'entrée.

Je sentais Esmy un peu énervée qui brandit le balai, prête à faire le ménage, mot inapproprié pour Esmy bien sûr. Je la saisie avant le désastre même si le bureau n’en paraissait plus un.

Voyons ce que ce messire peut avoir comme idée, encore un farfelu qui pense ne pas payer ses droits d’entrée en apportant une idée mais attendons avant de rire

Se tournant vers lui

Si ça ne vous dérange pas, on reste pour écouter et surtout restez assis, ça repose l’esprit et nous on est bien debout prêt à une évacuation rapide

Je souris, l'évacuation rapide était pour lui par pour nous, pas question que les universitaires quittent leur lieu, l'intus c'était lui tout compte fait
Tuatha a écrit:
Elle etait restée là à ecouter bêtement l'échalas faire son laïus.
Elle fulmine la rousse car le sel commence a raidir sa robe ! En plus elle est poisseuse et elle sent la marée !

Son regard passe de l'un à l'autre , visiblement il n'y a aucune pitié ni commissération ... Ah elle est belle la solidarité entre érudits !
Laisser se geler les nouvelles arrivantes et s'occuper des dires du brun à la plume , du raleur , bref de celui qui ne veut pas payer ses droits d'entrée !

Heureusement qu'elle n'a pas fait autant de chichis lors de son inscription ... Elle aurait surement du d'ailleurs .
Finalement le plus malin c'est cet huluberlu , mine de ... il va surement à force d'argumentation avoir gain de cause !
Et la Miss qui le regarde d'un air ... mouiiii c'est çà il faut bien le reconnaitre ... un air admiratif !!!
Alors là c'est le pompon !

Soudain le balai lui passe à deux doigts de la tête et voilà les deux autres en train de se la jouer corps à corps !
Nan mais on aura tout vu !

La robe traine sur le sol , un peu mal en point , mais elle va devoir l'enfiler si elle ne veut pas attraper la crève et tomber malade .
Manquerait plus que çà tiens !

Ni une ni deux , pendant que tout le monde à le dos tourné , la rousse enleve sa robe mouillée et la remplace par la "superbe robe mémée " !
Sur que comme çà elle va avoir du succès la brestoise ...
Son joli minois se plisse soudain et ses yeux brillent en imaginant la tête de son Al s'il la voit accoutré de la sorte ...
Elle part alors dans un grand eclat de rire qui fait se retourner tout le monde sur elle !
Elle les regarde d'un air malicieux avant de prononcer ...


Je suis belle comme çà non ?
Je trouve que la couleur me sied au teint !
Missanges a écrit:
Et voilà ! Sans déconner le mec entre dans la pièce, fiche un épouvantable bazar dans mon bureau, le met dans un état pas possible c’est à dire sans dessus dessous et il s’assied le plus naturellement du monde en prenant, évidemment le temps de finir son œuvre en mélangeant les quelques derniers papiers réfractaires qui étaient bien rangés.

Il est là assis me regardant de son air étonné comme s’il n’avait rien fait. Ma tête bouillonne, une envie de le ficher dehors avec perte et fracas, mais je reste zen… Enfin j’essaye car mes doigts se tordent, me démangent. Une ombre passe au-dessus de la tête de Grannass et je vois le balai d’Esmy… Oui Esmy, Oui casse-lui le balai sur la tête et voilà que mes doigts se croisent en une prière…Une musique passe dans mon esprit…vas-y Esmy casse-lui la tête…vas-y Esmy casse-lui le teston…

Mes yeux croisent les siens et mes sourcils se lèvent innocemment, autant il devine mes pensées ce fichu Grannass…Mais une ombre silencieuse veille aussi sur sa belle et d’une main ferme Rico arrête le geste d’Esmy….Une voix crie dans ma tête….Nooooooonnnnnnn !!

Bien, bien bien... je pense que nous avons fort bien discouru


Tu parles t’as bien foutu le Bazar oui…

Quoiqu'en disant existentielle je pousse quand même un peu le bouchon dans le purin..


Ben voilà ! Pas si idiot que ça finalement en continuant un peu il va même reconnaître ses torts…

Alors, alors... comment formuler tout ça ?

Mes bras glissent sur le bureau et je pose ma tête sur eux, j’en peux plus là..Il va reformuler un truc le même sans doute que celui du départ et on revient à la case départ sans toucher le jackpot !! Ah si le jackpot number one c’est Grannass ! Le number one du binz celui à éviter à tout prix, celui qui en l’affaire de 5 minutes peut vous mettre un bazar pas possible et tout cela avec un air innocent…Appeler les gardes et le foutre dehors manu militari, mais avec sa gueule d’ange il va retourner la situation à son avantage, ameutant tous les érudits, je l’entends déjà… la rectrice est mauvaise et ses doyens avec et la pauvre Esmy prendra un voyage sans payer son ticket pour avoir tenu le balai…

Je relève la tête et je le vois qui me regarde d’un air incrédule,

Et donc, je voulais vous demander, si, compte tenu du fait que je puisses apprendre à tous les bretons comment utiliser mon idée, je pourrais au final être exempté du paiement de mes droits d'entrée.

Zen reste zen Miss de toute façon comprends rien ce mec... t’aura beau lui dire et lui redire que les droits d’entrée..

-Avec tout mon calme possible, je vous réponds NONNNNNNNNN !! Car ce n’est pas moi qui décide de cela vous devriez aller voir le Duc en place ou même tiens pourquoi pas le Grand Duc et faire votre petit numéro dans son bureau. Mais une chose est sûre c’est que je vais vous raccompagner gentiment dehors car je désire finir cette journée et prendre un bon bain dans ma cuve.
Et soudain une voix s’élève je regarde Tua en essayant de retenir un rire

Je trouve que la couleur me sied au teint !

À ravir ma belle, aide moi, au fait la robe sans les poils sur les gambettes c'est mieux...

Prenant le bras de Grannass fermement faisant un clin d’œil à Esmy et Rico afin qu’ils viennent m’aider le sieur casse- pied fut mis dehors de l’établissement… Moralité rien ne sert d’expliquer aux casses- pieds, ils n’entendent que ce qu’ils veulent.
Allez zou !!!! Sans déconner, on va pas se laisser embêter non !!!!
Grannass a écrit:
Déception. Immense déception. Voilà ce qu'il aurait pu ressentir s'il avait eu l'espoir que sa démarche aboutisse. Il avait évalué ses chances de réussite à une sur cinq, en fait, ça donnait plus quelque chose comme pas la moindre petite once de chance, que dis-je, pas le moindre petit Grann de chance si on se réfère au système maîtrique. Et dire qu'il trouvait que c'était une très bonne idée...

Bah, ça devait être la faute de la rousse, et aussi de l'autre rousse, celle qui confondait l'eau à côté avec le quai. En fait non, elle aussi était un martyr qui subissait le joug de l’université bretonne. Et tout ceci lui donnait une sacrée idée, fonder une une école concurrente en Bretagne, une qui privilégierait l'intellect à la bourse. Un lieu d'enseignement pour le peuple et pas pour les riches et les nobles. Un projet grandiose à l'image de l'esprit parfois délirant du jeune homme. C'était donc décidé et tant pis pour les autres !

Il resta donc digne en se faisant virer du lieu de savoir breton, balançant seulement des : " Et bah c'est comme ça qu'on remercie les innovateurs " ou des " Ah pour ce genre de trucs vous avez de l'argent à investir ! " et toutes sortes de petites phrases piquantes qui glissait sur les oreilles de la vilaine rectrice sans que son cerveau ne parvienne à les assimiler. Entre chiantise excessive d'un côté et mauvaise foi proverbiale de l'autre, fallait avouer qu'on était pas forcement sorti de l'auberge.


Et bien madame, au plaisir de vous revoir. Préparez vous à ma prochaine offensive car elle risque d'être plus efficace.

Autre moralité possible de l'histoire : Les rectrices, c'est comme les grattes papier, ça aime pas les gens innovants.
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[RP] L'érudite, le gueux et le maître... ( 28 Décembre 1460 )
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