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 Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 )

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Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Empty
MessageSujet: Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 )   Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:24

Missanges a écrit:
Plusieurs branchages étaient disposés au centre de la place, bouleau, hêtre, orme, pommier, châtaignier, chêne, sapin, formaient un enchevêtrement qui doucement s’embrasait.
Assise sur une pierre je regardais le feu mordre de ses dents flamboyantes les branches.
-Tu fais quoi ?

Tournant mon visage je vis une enfant dont la figure ne devait pas avoir connu récemment l’eau et le savon. Cela mettait cependant ses grands yeux bleus en valeur. Elle était là, du haut de ses quelques pommes me dévisageant, me tendant la main mendiant quelques écus.

-Je regarde le feu
-Et pourquoi ?
-Car ce soir c’est la fête
-C’est quoi ?
-C’est le jour où la lumière solaire atteint sa plénitude où son rayonnement est au maximal. Cela s’appelle Le solstice d’été.
La nuit sera longue, puis les jours raccourciront et la nuit gagnera à nouveau sur la Lumière grignotant, nous volant quelques minutes de ce soleil.
Pour le druidisme cela s’appelle Alban Elfin c’est la célébration du soleil

-Tu es druide ?
-Non, pas du tout…Peut être qu’une personne viendra te l’expliquer mieux…
Ce soir le but est de réunir les Bretons, les voyageurs, ceux qui veulent… Répandre autour de nous notre chaleur comme celle de ce feu. Jeter le superflu ne garder que l’essentiel, tu comprends ?

-Non ? Tu jètes quoi toi ?
-Une charrette..
-Tu es folle ! Une charrette c’est trop d’écus…
Lui souriant regardant ses grands yeux me dévisager…

-C’est une vieille charrette, la première que j’ai eue. J’ai fais le tour de la Bretagne avec. A l’époque je l’avais appelé la charrette de l’amitié, j’allais de ville en ville essayant de réunir les Bretons afin de les faire connaître entre eux, afin de mettre de la vie dans chaque ruelle où je passais…J’ai toujours été convaincue que la culture pouvait être associée à une animation. J’étais déjà utopiste. C’est juste une affaire de personnes…
-C’est qui utopiste ?
Eclatant de rire, un mot un simple mot…Qui n’a plus d’importance…

Je regardais les roues s’embraser et l’axe de celle-ci en fer rougir. Il rappelait le soleil toujours dans son axe aussi. Cycle des jours qui défilent au fil des saisons.. Cycle des saisons, cycle de la vie où chaque jour est un commencement et une fin, chaque fin un commencement

-Tu vas jeter quoi dans ce feu
-Ben rien, moi je garde tout…Je suis seule, je vis dans les rues, je ne t’ai jamais vue dans la ruelle moi…
-Jète tes souliers et je te promets de t’en acheter une nouvelle paire.
-Tu sais quoi ! Je crois que tu es un peu folle mais je t’aime bien et je vais le faire.
Ôtant ses chausses dont la semelle s’ouvrait criant famine, je découvrais des pieds à l’image de sa figure.
-Tu sais quoi après la fête je t’emmène au moulin, mais pour l’instant c’est la fête…
Lui prenant la main je me mis autour du feu pour danser et rire toute la nuit…

Chaque breton allait alimenter le feu avec un objet de son choix.
Chaque breton allait festoyer autour de ce feu et les plus vaillants l’enjamber.

Que la fête commence !
Fyndecano a écrit:
[rp]Fyn arriva traînant puis poussant , tout en sueur et maugréant sous l'effort sa vielle barque Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Mini_110621025853421961

S'essuyant de son mouchoir qui en avait vu d'autres 😉 il fit une bonne bise à son amie.


Demat Miss,

Comme promis, mais avais je le choix...je suis là pour la grande fête qui va réunir je l'espère de nombreux bretons;

Tiens, voila ma barque pour alimenter le feu marquant le solstice.

Elle est trouée, fêlée , hors d'usage mais c'est ma toute première barque.

Tout un symbole pour moi

Allez , aides moi à la pousser dans le feu

C'est qu'elle est lourde la carne

Et apres çà on aura bien mérité une chopine de cet excellent chouchen dont je me suis muni au cas ou Very Happy

Et que la fête soit belle!!!
Zakarine a écrit:
La fête du Solstice allait bientôt commencer. Déjà Missanges avait allumé un grand feu que Fyn s'était empressé.. enfin façon de parler.. d'alimenter avec sa vieille barque.
Elle alla les bizouiller gaiment en jetant une chaise de l'Aileron du Rouquin, la taverne municipale trégorroise, au passage dans le bûcher. N'ayant rien d'autre sous la main, elle pensa que cela passera dans les pertes et profits des comptes de Protozoaire. Elle était bancale et il fallait la changer, de toute façon. Et le Gripsou de maire ne voulait pas en entendre parler, ça serait l'occasion de le faire au moins!


Demat vous deux!!!! Vous allez bien ?

La rouquine regarda autour d'elle, admirative.. C'est une bien belle fête que tu nous prépares là, Miss!

Son regard se détourna ensuite vers l'objet qui attirait son attention. Fyn tenait une bouteille de chouchen. Zakarine ne pouvait pas y résister. Elle lui fit un clin d’œil complice.

Heu Fyn ?! Tu comptes la déboucher quand ?
Fyndecano a écrit:
[rp] Evidemment, ce n’était pas la fête qui avait attiré Zakarine...non bien sûr, du moins pas que çà.

Mais c’était plutôt l'appel de la dive bouteille.

Il n'en fit pas moins une énorme bise à son amie et dit:


Tu vois miss, que de désillusions .... Crying or Very sad

Nous qui pensions que Zak venait pour nous, ben c'est raté...


Il rit et versa de généreuses rasade puis trinqua à Evénement

Vive le solstice, le feu, les danses, les chants pourvu que Zab ne l'entende pas et le chouchen
Very Happy [/rp]
Zakarine a écrit:
Zakarine trinqua avec eux en riant. Ce Fyn alors! Il avait toujours le mot pour rire !

Irmatttt! Que la fête batte son plein!

La rouquine but cul-sec et jeta son verre par dessus son épaule. C'était une nouvelle manie qu'ils avaient pris chez elle et elle voulait faire perdurer la nouvelle coutume.

Les gens arrivaient petit à petit, ce qui prédisait un bon moment à passer...
Polianna a écrit:
Poli était sortie depuis quelques jours d'une longue retraite forcée, et ses amis en avaient profité pour filer discrètement en Artois.
Elle aimait la Bretagne et les gens qu'elle rencontrait lui laissait toujours un très bon souvenirs, certains plus d'autres, évidemment.

En flânant dans les ruelles, les mains jointes dans le dos, le pas lent et insouciant en sifflotant un air que personne ne pouvait reconnaître, car il fallait bien l'avouer la joinvilloise n'avait pas l'oreille musicale ni aucun talent de ce genre, elle vit un foyer de longues branches entremêlées d'où un feu démarrait.


- Ah viii.. se dit-elle en souriant et en se souvenant.

Elle en avait entendu parlé de cette célébration bretonne. Et toute curieuse et enthousiaste qu'elle était, elle avait envie d'y participer.
Elle courut vers sa charrette et fouilla un peu avant d'en sortir des petites bricoles et revint rapidement, un large sourire sur les lèvres.


- Hop !!!

Regardant à gauche et à droite discrètement, elle y jeta deux seaux non cerclés, ainsi qu'un bâton tordu comme elle était seulement capable d'en faire.
Elle pouffa bêtement en marmonnant tout haut comme si elle était seule.


- Marrant ça... un seau pour contenir de l'eau... qui finalement alimente un feu..

Elle pencha la tête de côté en regardant ses petites contributions se faire peu à peu manger par le feu.
Son sourire disparut un peu...
Elle fouilla dans sa poche et en sorti un escargot en bois sculpté.

Poli en avait fait faire deux autrefois, pour son amoureux parti en mission pour deux semaines et qui au bout de quatre mois n'était toujours pas revenu.. et qui finalement avait rompu avec elle par courrier au bout de cinq mois car il avait trouvé là où il était une autre compagne.
Le châtaine laissa échapper une petite larme et lança la petite sculpture dans le feu.

Pis elle souffla sur une de ses mèches de cheveux et sourit de nouveau. Elle s'étira en levant les bras au-dessus de sa tête et contempla le feu de bas en haut et le ciel au dessus qui témoignait de cette scène avec les gens autour et le feu qui grandissait, grandissait..


- Aaah.. tout contente la Poli...

Il ne lui en fallait pas plus à la bourguignonne pour être heureuse. Comme de prendre part à une tradition bretonne pour la première fois de sa vie, elle qui venait de si loin pour voir la mer.
Viken a écrit:
Viken arriva à son tour. Pour rien au monde il n'aurait loupé l'évènement. Il est vrai qu'il adorait voir les gens se réunir autour d'un feu, cela lui rappelait de bons souvenirs, ceux de l'enfance. Bien qu'il ne la passa pas en terre de Breizh, cet évènement là était fêté en bien des endroits. L'occasion de se retrouver, d'échanger, de se connaitre ... une occasion si rare en des temps si troubles et tourmentés. Il ne fallait donc pas rater l'occasion.

Il alla retrouver les premiers arrivés, les saluant comme il se doit et embrassa sa petite femme chérie.

Ben ça m'a l'air bien parti dites moi ... mais je vois que j'arrive déjà un peu tard, vous avez déjà commencé à trinquer.

Puis sortant de sous son mantel un petit tonnelet de prune, un grand sourire fendant son visage.

Heureusement que j'ai apporté ce qu'il faut. On le vide d'abord et je le mettrai au feu ensuite ... à moins que vous préfériez que je le jette plein ?

Les regardant en faisant mine de le lancer au milieu des flammes, il savait qu'ils allaient hurler. Il se ravisa en rigolant et déboucha le tonnelet pour en offrir à qui en voulait.

Qui qu'en veux ? Laughing
Athris a écrit:
Comme promis Athris vint à son tour alimenter le feu. Les flammes s'élevaient déjà haut dans le ciel et semblaient focaliser les regards des bretons et voyageurs qui commençaient à se rassembler.

Il ouvrit le sac de toile qu'il portait sur le dos et en sortit avec précaution la fidèle reproduction en taille réduite d'un navire. Rien n'y manquait, même les haubans et les voiles y figuraient.

Aux regards interrogatifs, il expliqua
: cette maquette m'a été offerte par le maître d'équipage du premier navire sur lequel j'ai embarqué. Il avait du passer de longues heures pour la confectionner, et il me l'a donnée pour m'accueillir dans le monde des marins. Elle ne m'a pour ainsi dire jamais quitté depuis.

Armant son bras, il lança l'objet dans la fournaise, puis il s'approcha du petit cercle qui commençait à se créer. Ai-je entendu parler de prune ?
Roxane2 a écrit:
Roxane se dirigeai vers la place où le feu s'élevait . Elle trainait un vieux rouet qu'elle n'utilisait plus depuis longtemps ,elle n'avait plus sa bergerie et ne filait plus la laine et un panier rempli de bouteilles et de victuailles .Elle posa son panier et pris rouet à bout de bras qu'elle jeta dans le feu le regardant partir en fumée .

Puis elle alla rejoindre les autres participants ,saluant et souriant aux personnes déjà présentes


Bonsoir Missange contente de vous revoir Laughing Bonsoir à vous tous Smile
Ai-je bien entendu de la prune ,la fameuse Prunawampy


Elle ramassa son panier et le tendant vers les autres en souriant

J'ai là quelque bonnes bouteilles d'un vieux chouchenn , des oies et canards rôtis et aussi des crêpes maison . Very Happy
Qui en veut Question
Roxannemontfortlaval a écrit:
Elle revenait de la plage où elle avait flâné tout l'après-midi. Le vent celte lui avait la veille fait parvenir un pigeon d'une amie. Elle n'avait pas pris la plume pour lui répondre, mais sa promenade sur les bancs de sable ne fut pas anodine. Elle traînait avec elle un panier dans lequel elle avait récupéré toute sa récolte de l'après-midi. Du bon vieux bois flotté, ramené là par les flots de l'océan et séchant depuis des lunes et des lunes enfouis en parti sous le sable.
Silencieuse, elle salua l'assemblée d'un signe de tête, fit un lumineux sourire à Missanges et déposa son petit trésor dans les flammes. Se reculant, elle reste un instant à regarder les hautes flammes qui crépitent. Une main caressant inconsciemment son ventre où à peine des rondeurs se forment et un murmure pour ce petit être qui vit en elle.

Ton premier Alban Elfin...

Les améthystes se perdent un instant dans les flammes, souvenir du plus loin qu'elle s'en souvienne d'autres célébrations.
Les bretons et les bretonnes arrivent peu à peu...et sans doute des gens venus de loin, curieux de voir ce qui se passe.

Une voix qui parle de victuailles la fait sortir de sa contemplation. C'est qu'il y a des moments, elle tuerait et deviendrait sanguinaire pour se gaver de crêpes, surtout depuis qu'elle doit nourrir l'héritier en gestation.

Hmmm....moi!!!!
Douchka a écrit:
Douchka se rendait à l'invitation de Missanges pour fêter le solstice d'été.

Elle portait à la main un petit coffre en bois.

Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Mini_336796coffret

Elle sourit aux personnes déjà présentes puis s'avança vers le feu, sans s'approcher trop car les flammes étaent déjà bien hautes.
Elle jeta un dernier coup d'oeil à l'objet, puis armant son bras, elle le lança dans le brasier.

Pendant le vol, le coffre s'ouvrit et de nombreux vélins volèrent, s'enflammant au contact du feu et volant de nouveau enflammés.

Elle regardait le foyer rougir et prendre de l'ampleur puis se dirigea vers Missanges.


Félicitations pour cette fête des plus réussies Missanges

Elle lui souriait, sachant pertinemment, le travail en aval pour une telle organisation.
Missanges a écrit:
Le bruit d’un objet se faisant traîner au sol résonnait régulièrement et quelques raclements de gorge suivit d’un

-Demat Miss… Allez , aides moi à la pousser dans le feu…


-Arf, t’es pas gonflé toi tu n’as pas assez de muscles pour le faire tout seul, va falloir venir faire le parcours du combattant pour avoir de jolis biceps…Une grosse bise qui claque et…À la une, à la deux, à la trois…

L’ensemble de nos gestes fut coordonné et la barque tomba au milieu du feu cassant une partie de la charrette. Des étincelles s’envolèrent montant dans l’obscurité qui commençait doucement à gagner sur le jour. Dans un bruit sec, les brindilles se cassèrent. La barque resta un moment intacte, puis les flammes s’engouffrèrent dans un trou au fond de celle-ci et léchèrent les bords. Les flammes étaient rouges et aux travers d’elles je vis une chevelure qui attira mon attention. Je lui pris la taille la faisant tourner heureuse de la voir.

-Comment vas tu Zakarine quel bonheur de te voir la dernière fois s’était au mariage…Je me rappelais surtout de l’enterrement de celui-ci…Et lorsqu’on parle mariage, le marié arrivait avec un petit fût de prunàvampi qui allait relever le chouchen !! Je l’embrassais tendrement.
Puis ce fut au tour d’Athris, dire que depuis tout ce temps j’avais fais sa connaissance la veille en taverne et l’avais nullement obligé à venir…Bonsoir excellence !

Bonsoir Missange contente de vous revoir… des oies et canards rôtis et aussi des crêpes maison.

Demat Roxane2, ravie également… des oies…Et ce fut là que je réalisais subitement que le feu avait occupé mon esprit et j’avais oublié de cuisiner…Arf ! Les mamettes allaient bien me faire un petit quelque chose tout de même.

Levant la tête je vis une jeune femme qui contemplait le feu, m’approchant

Demat, jeune dame je suis Missanges enchantée venez goûter la prunàvampi de Kastell, un excellent breuvage…
Puis mon visage s’éclaira de nouveau, une autre Roxanne vint lentement autour du feu, passant une main sur son ventre. Un geste anodin sauf pour une autre future maman.
Demat Roxanne, je suis heureuse de te voir, un heureux événement ?

Félicitations pour cette fête des plus réussies Missanges Tournant la tête je vis Douchka du Conseil Ducal.

Merci Douchka elle le sera lorsque tous les bretons viendront un jour, je suis tenace hein ! Un grand sourire...Allons festoyerC'est ainsi une bretagne réunit lorsque tous se retrouvent...

Saphyra a écrit:
Saphyra arriva un peu plus tard que son époux, des préparatifs de pêche à finir.
Elle avait eu juste le temps de le voir jeter sa belle maquette de bateau dans le feu qui crépitait et réclamait encore et encore du bois.
Saphyra s'approcha de son époux qui déjà s'était rapprocher de Viken qui avait parlé de prune.

Elle déposa une bise au passage à son amie Missange et fit un signe de tête à ceux et celles qui l'entouraient déjà.

Saphyra s'approcha également du feu, sortit de son escarcelle une bourse de cuir où elle avait déposé quelques runes gravées sur du bois d'if.
Elle ferma les yeux, gardant au plus profond d'elle ce qu'elle souhaitait et jeta tout le contenu dans le feu qui semblait danser de plus belle.

Elle se tourna vers Viken : "De la prune dis tu ?"
Viken a écrit:
Athris a écrit:


Ai-je entendu parler de prune ?

Reprise en choeur par Roxane, la question l'amusa.
Ben oui, la Prunàvampi attirait toujours du monde, et avec les crêpes ... humm ça irait très bien.
Viken fit un petit tour pour offrir un verre à chacun et chacune, profitant de l'occasion pour saluer les nouvelles arrivantes.


Bienvenue tout le monde, allez hop ... une petite tournée Mesdasmes ?

Il remplit le verre d'Athris alors que Saphyra les rejoignait, il était certain de leur réponse à cette question.

Cela fait plaisir de vous voir ... trinquons ensemble les amis.

Son tonnelet sous le bras il attendait les autres participants avant de se tourner vers son épouse en lui souriant.

Euh Miss, je crois que j'aurai dû prendre un plus gros tonneau !
Roxane2 a écrit:
Citation :
Euh Miss, je crois que j'aurai dû prendre un plus gros tonneau !

Bahhhhhh il y a toujours le chouchh

Et Roxane tire deux des bouteilles du panier qu'elle tient à bout de bras

Qui en veut Laughing
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MessageSujet: Re: Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 )   Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:25

Remiette51 a écrit:
Remiette n'avait pas arrêté d'embêter Damien pour venir à cette fête organisée par Miss...mais il était trop fatigué pour venir et se proposa de rester à la maison avec les enfants...Mimi fut un peu déçue....
En peu de temps ...la brune est prête..et part avec sa vieille brouette...ou elle a déposé un grand fut de chouchen...de sa réserve spéciale...
La voilà arrivée...heureuse...ça fait si longtemps qu'elle ne s'est pas amusée....cherche des yeux Miss...tout en saluant quelques personnes qu'elle croise....et la voit ....se dirige vers elle...la bisouille..
.

Missss....comme je suis heureuse de te voir...regarde...je ne suis pas venue les mains vides.....lui indique le fut et la boite de biscuits...
Et tu vois la brouette.!!!..ben...tu ne vas plus la voir ...hihi...pose le fut au sol...et d'une bonne lancée...pousse la brouette dans les grandes flammes...
Lauralyne a écrit:
Laly avait vu de la lumière, de la chaleur, de l'ambiance festive. Elle se dit qu'après une longue absence en mission, les enfants seraient heureux de profiter d'une soirée de fête.
Ils se rendirent donc au lieu indiqué. Là il s allèrent saluer Miss, les enfants se jetèrent presque à son cou tellement ils étaient heureux de la revoir.


Doucement les enfants, ne la faite pas tomber.

Ca va Miss?


Elle salua les personnes présentes aussi.
Missanges a écrit:
Alors que les vélins s’enflammaient lentement, montant dans les flammes, se recroquevillant sur eux-mêmes semblant souffrir de cette brûlure. Les feuilles montaient en spirale, tantôt rouges, tantôt noires, puis les papiers se disloquèrent doucement répartissant une fine poussière dans le feu.
Une bise de Saphyra me sortit de cette fascination que pouvaient exercer ces flammes.
Coucou Saphy, mais la belle était déjà attirée par le fût de prune… Puis se furent les bouteilles de chouchen qui fusèrent exhibées de la main de Roxane

Il fallait goûter à tout ! Je tendis mon verre dans un grand sourire… Moi !

La buvette improvisée de mon mari allait bon train, le chouchen et la prunàvampi descendaient doucement, aucun capitain BAM pour nous contrôler, ce soir c’est fiesta jusqu’au bout de la nuit, ce soir nous dormons sur place…
Les crêpes étaient délicieuses,

Missss....comme je suis heureuse de te voir… Tu vois la brouette.!!!..ben...tu ne vas plus la voir

Mimi ! Ben dis donc faut vraiment un feu pour te faire sortir de chez toi… L’embrassant heureuse de la voir rayonnante
Puis ce fut une ruée de bisous, Elrick, Floraline, Krystal, Enoal, Klaus, Titouan formèrent un cercle autour de moi dansant et sautillant sur place... on chante Miss ? Comme au moulin ?

Regardant Laly souriante, Ca va Miss? Ben oui, heureuse de vous voir aussi.

Miss on chante…De petits yeux me dévisageaient, main sur les hanches, lèvres boudeuses Floraline voulait sa chanson. Je les avais tellement gardés l’an passé lorsque Laly était en mission dans l’armée, ils avaient été là lors de la fête de la mer écoutant les différents contes, écoutant de si belles paroles…

Eclatant de rire, oui ce soir c’est fête, chacun peut dire une blague…Une chanson…
Allez hop ! J’imagine que tu veux Capitain’ BAM… Prenant sa main j’entonnais avec eux …

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre beau pays,
Mais du fond de la nuit,
Capitaine Bam!
D'aussi loin que l'appétit,
Tu descends jusqu'ici,
Pour saouler tous les hommes.

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre voie lactée,
Le lait ça fait gerber,
Capitaine Bam,
Cent mille millions d'tournées,
Pour sauver notre état,
La boulasse on l'aura...

Il y a dans ton superbar,
Et dans tes fûts en chêne,
Une réserve de chouchen,
Il y a aussi,
tu vois,
Ta douce amie liqueur,
Hydromel et ses soeurs,
Qui ne te quittent pas.

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre beau pays,
Mais du fond de la nuit,
Capitaine Bam!
D'aussi loin que l'appétit,
Tu descends jusqu'ici,
Pour saouler tous les hommes.

Capitaine Bam oui cette fois,
Un jour tu saouleras tous ceux,
qu'iront chez toi...
Esmyaelaig a écrit:
Esmy, toujours à courir partout, arriva à hue et à dia...

HAN ! HAN ! bon sang que c'est dur de tirer cette charrette et tout ce vieux bois !

Tout ça en se disant qu'il aurait pu venir l'aider, lui, le soi disant homme fort qui revendique toujours son statut d'Homme.
Où était il en ce moment, sûrement à flaner...
Elle poussa donc son barda vers les flammes du mieux qu'elle put, ce qui alimenta le feu qui commençait à fumer un peu...

Elle salua Miss d'un grand sourire, la bisouilla, salua les participants et avant de filer, bisouilla Zak qui semblait apprécier le contenu de sa chope... Ah ben oui forcément, Fyn, rencontrait à Rohan, avait partagé son tonneau, maline Zak.

Elle réclama un coup à boire et le cala cul sec.


Trugarez à tous et bonne fête de l'été, je file !

Et tout en courant, elle se heurta à Rico qui la regardait se démener en souriant. Elle ouvrit de grands yeux étonnés, se demandant s'il l'avait regardé pousser son chargement...
Liocea a écrit:
Liocea arrivait à dos de mule, Andouille avait repris du service et cela la réjouissait.
La veille mule était toujours bien vaillante bien que devenue parresseuse à se prélasser sur les plages briochines.

Les paniers chargés de quoi manger et plus que boire, Lio chantait tandis que sa mule hennissait joyeusement.

Dans ses poches Lio avait de ces brindilles qui font crépiter le feu, de ces herbes qui donnent des odeurs ennivrantes, de ces branchages qui étincellent dans les flammes , font briller et piquer les yeux.

Elle avait aussi dans sa besace, quelques lettres à oublier et à confier à cette nuit d'été.

Elle sauta à terre et déchargea la mule en riant.
Puis elle s'avança vers le feu en quête de quelques connaissances...
Rico3713 a écrit:
La fête avait commencé, déjà du monde et le feu qui crépitait. Son petit moulin en bois dans les bras, Rico avait suivi Esmy la regardant en souriant se démener avec la charrette, il fallait bien qu’elle se muscle un peu les bras, elle avait eu tant de mal avec l’arc et puis lui travaillait les champs pendant que madame chantait en le regardant. Mais bon, il ne l’aurait pas laissé pousser la charrette seule s’il n’était pas partie si tôt.

Et là, à courir, comme d’habitude, elle se heurta à lui. Il eut juste le temps de lever les bras pour protéger son petit moulin en bois.

Eh, eh, doucement, pressée de me voir, hein !
Je voulais t’aider, mais j’ai trainé ce matin et tu étais déjà partie.


Lui faisant faire demi-tour.

Allons boire, mais d’abord je vais saluer et alimenter le feu.

Il salua Miss en la complimentant de son initiative puis Zak, qui après avoir mis au feu une chaise de la municipalité jetait les verres, il salua aussi tous les amis et participants qui festoyaient.
Chimera a écrit:
Une célébration d'Alban Efin à l'instigation de bretons non initiés se doit de bénéficier de la bénédiction de l'Archidruide de Bretagne.

Lumière du rivage. Voilà ce que signifie Alban Efin.
Elle a vogué à l'aveuglette sur l'océan des possibles et utopies pendant de nombreuses semaines...
Ce jour lui donne l'occasion de se souvenir que certaines choses sont passées, et que d'autres restent à venir qu'il ne faut pas refuser d'envisager...

Elle s'est fait discrète, n'étant pas à l'origine de cette célébration et n'ayant pas pu encourager les druides et aspirants à se joindre à la fête.
Discrète donc, pour le moment.
Déjà les participants ont embrayé sur des réjouissances plus terrestres, et Chimera peut s'approcher du feu pour un bref tête à tête avec les erreurs et douleurs de l'année.

Dans sa main vole au vent un ruban.
Rouge et or... provenant d'un tartan dont elle a étrangement entendu parler ce jour. La Mère sait tout. La mer le lui a dit...
Les yeux se posent sur cette frêle étoffe qui a passé tant de temps dans son corsage qu'elle est passée et élimée.
Elle est passée... tout comme l'union qu'elle symbolise.

Alors pourquoi rechignes-tu à tendre le bras pour abandonner aux flammes cette relique d'un passé à bien des égards révolus?
Elle s'y cramponne, comme au souvenir d'un roux époux...

Vis ce jour! Ce jour et les suivants avec les vivants.
Le bras se tend et la main crispée se relâche pour laisser filer l'étoffe qui vient apporter modeste contribution aux choses du passé qui dans le brasier se consument.

Comme hébétée, elle regarde s'évaporer l'un de ses souvenirs les plus précieux, presque tentée de plonger la main pour arracher son bien aux flammes gourmandes.
Il n'est plus...
Et de celle qui lui a fait ce présent, amie passée, aussi, pas de nouvelles. Peut-être les navires bretons sur le retour en apporteront-ils.

Il se fait tard et déjà la lumière du jour le plus long commence à décroitre.
L'hiver arrive.
Qu'apportera-t-il, lui?
La duchesse est songeuse alors qu'à ses oreilles parviennent les échos de la fête. Il lui faudra bientôt quitter ce passé qui crépite encore sur un morceau de bois pour la rejoindre.
Mais pas encore...
Saphyra a écrit:
Saphyra était émerveillée devant le feu resplendissant nourri par les souvenirs, les souhaits, le passé, le futur, le présent.
Ses yeux avaient du mal à se détacher de la luminosité des flammes, quand elle aperçut Dame Chimera.
Elle semblait ailleurs, loin de tous et toutes, Saphyra tendit un autre verre à Viken devant le regard interrogatif d'Athris et les deux verres en main elle s'approcha de la Duchesse :

"Dame...noz vat en cette belle soirée...sentez-vous toutes ces sensations autour de vous, ce mélange d'amour, de tristesse, de joie et d'amertume ? C'est un jour de fête et il m'est triste de vous voir avec ce visage si mélancolique...Est ce qu'un verre de prune vous ferez du bien ?" elle lui tendit le verre.

"Athris est d'ailleurs là ...regardez ! déjà en train de boir son second verre il me semble ? Messire Viken a une mauvaise influence sur lui ou bien est-ce le contraire ?"
Elle vit un léger sourire aux lèvres de Chimera.
Roxannemontfortlaval a écrit:
Demat Roxanne, je suis heureuse de te voir, un heureux événement ?



Nul besoin que de répondre à son regard qui s'éclaire que par un lumineux sourire. Et ses yeux qui se porte de nouveau sur le feu, alors que beaucoup partagent déjà chouchen et prunàvampi.
Les flammes sont hautes, toujours plus alimentées au fil de la nuit. Elles crépitent joyeusement, dardant leurs flammèches étincelées dans le ciel.
Le cercle s'est ouvert, le feu a chanté. Et la clairière vibre au son de nos choeurs et battements de coeurs...Au jour le plus long de sa gloire, le soleil a atteint l'or de sa force, l'apogée de son règne. Bâtons enflammés, roues, spirales et noeuds de feu dans la nuit.
Roxanne, longuement savoure la compagnie du feu, allumé là pour nourrir de sa vitalité le soleil dans la seconde moitié de sa course. Avançant ses mains de la fraîcheur de la nuit tombante vers le tapis de braises rougeoyantes, la jeune femme goûte cette sensation délicieusement troublante de plonger dans une masse vivante de chaleur, prête à se laisser modeler par les gestes lents des doigts, la danse de ses poignets. Au sommet de sa gloire, au zénith de sa chaleur, au seuil de son lent déclin, elle honore, encourage, nourrit le Mabon de ses offrandes, pour lui donner l’énergie de continuer encore le plus longtemps possible de darder sur la terre ses rayons bienfaisants, qui viendront aider les récoltes à mûrir, les plantes à s’épanouir.
Un instant ses yeux se portent sur la Duchesse de Cholet qui vient d'arriver. Puis elle reprend sa contemplation. Les énergies changent, descendent, passant de l’air à la terre ; les souffrances du lieu, elle l'espère grandement la pestiotte blonde, s’apaisent. Le temps de ces retrouvailles sur la roue de l’année paraît toujours trop court, mais l’on en revient toujours emplis de cette énergie nouvelle, envie de créer, de partager malgré la distance, de préparer la prochaine rencontre pour qu’elle soit encore plus riche, plus nourrissante, pour le coeur comme pour l’âme.
Main qui caresse le ventre, encore et toujours.
Missanges a écrit:
Alors que la voix de Floraline continuait de couvrir les crépitements du feu, la mienne s’était tue. Esmy était venue jeter une barque, me bisouillant, bisouillant les amis qui festoyaient joyeusement. Dans un élégant demi- tour, digne d’une joueuse de Soule, elle contra Nico, qui la plaqua contre lui et se ils dirigèrent vers les fûts.

Un âne, un cheval… Ben non ! Une mule, une mule qui brennit autant que sa patronne…Heu pardon dont la patronne chantonne …Des couleurs qui s’animent au gré des sabots d’une mule, la robe fleurie de Lio se meut au rythme du vent qui la berce. Je souris de la voir, me dirigeant vers sa personne.

Je la vis !
Sa silhouette se découpe harmonieusement dans la nuit et les flammes semblent venir la caresser. Elle médite…
Elle, l'Archidruide de Bretagne...Elle qui restera en moi comme une grande dame. Elle bénit ce feu et cette fête d'Alban Efin prend par sa présence toute sa grandeur. Je l’observe en silence ne voulant pas la déranger.

Le brasier est ardent comme souvent sont nos pensées à nous de les canaliser afin de ne pas brûler notre essence essentielle, ce qui fait notre nous ! À nous de répandre notre chaleur intérieure, à nous de mettre de côté nos animosités, à nous de veiller de ne pas tomber sottement dans l’idiotie d’une jalousie malsaine, le 21 juin est le soir du solstice d’été et pas un autre soir…

Que la saison qui débute déverse ses fruits sur notre terre, qu’elle en soit féconde et prospère. Je regarde la main de Roxanne qui lentement caresse son ventre et mon regard se perd dans les yeux de mon mari. Un sourire s’étire sur nos lèvres…
Besoin de rien d’autre…

Viken a écrit:
Echangeant avec chaque nouveau venu, Viken alternait avec un égal bonheur la prune et le chouchen. Il accepta volontiers le verre que lui tendait Saphyra, s'amusa de sa petite réflexion en lançant un clin d'oeil à Athris puis déambula autour du feu avant d'y jeter son tonnelet vide.
Les flammes s'emparèrent de lui en un instant, aiguisées qu'elles étaient par les vapeurs de l'alcool. Ce feu réchauffait l'âme au moins autant qu'il réchauffait le corps.

La soirée était belle bien qu'emprunte ici ou là d'un trop plein de mélancolie. Il ne dérangea pas la méditation de ceux qui voyaient là l'occasion de se plonger dans leurs pensées. La vision d'un feu, il est vrai, était souvent propice à la divagation de l'âme.

Il croisa le regard de son épouse et ne le lâcha plus. Sa beauté resplendissait à la lueur des flammes et il lui sourit. Nul besoin de mots pour se comprendre, leur complicité était à l'image de leur amour, ... unique.
Chimera a écrit:
[La vie finit toujours par vous rattraper]

Une présence à ses côtés. Légère et discrète.
Qui en plus apporte à boire.
Comment peut-elle n'être pas bienvenue?


Avec joie, puisqu'il en est question.
Elle lui sourit très doucement. Elle apprécie la compagnie progressive. L'horizon des possibles prévoyait l'hypothèse de se faire happer par une farandole de bretons saouls et hurlants, il va sans dire qu'elle préfère son sort, et de loin.
Bonsoir Saphyra.
Elle médite ses mots avant de répondre:
Ce soir est un soir où chacun tente de passer de l'un à l'autre... de laisser le triste et l'amertume pour aller de l'avant... Il est donc normal que les sentiments se mélangent, de façon plus marquée encore qu'habituellement.
Le jour emportera mon air triste, si l'alcool et la compagnie ne s'en chargent pas ici.

Sourire plus franc.
Il me faudra aller saluer Athris, je lui ai confié d'importantes responsabilités avant de le lâcher dans le grand bain somme toute peu équipé. C'est une excellente manière d'apprendre, mais je dois m'en excuser tout de même. J'espère qu'il se plait toujours autant à la diplomatie. C'etait une joie que de travailler avec lui. Il semble en joie ce soir, également, je m'en réjouis.

Silence de nouveau, interrompu que par les protestations crépitantes des souvenirs dévorés.

Un tel feu exigera une histoire, vous ne pensez pas? Je souhaite participer dignement à l'événement que Missanges s'est donné tant de mal a organiser.
Athris a écrit:
Athris vint saluer à son tour l'archidruide qui lui avait un jour donné sa chance à la diplomatie. Il avait souvent soupiré, mais jamais baissé les bras et espérait rester digne de sa confiance.

Mais cette soirée était réservée à la fête et à la célébration d'une grande tradition. Pas question de la gâcher en parlant du quotidien.

Il s'assit à côté de Saphyra, l'enlaçant et la laissant poser sa tête sur son épaule tout en regardant le brasier qui montait de plus en plus haut.
Roxane2 a écrit:
Un peu morose ( elle avait peut être un peu abusé Laughing un verre par ci ...un verre par là.... )assise sur uns souche Roxane avait écouté l'Archidruide bénir la fête d'Alban Efin . Maintenant elle rêvassait en regardant les flammes pétillantes qui montaient dans le ciel .Le feu celui qui donne chaud au corps et au coeur comme elle aimait le contempler Very Happy
Saphyra a écrit:
Saphyra laissa l'archidruide se désaltérer, et remarqua que ses joues se rosirent un peu plus, elle fut rassurée de la voir comme ça.

Citation :
Un tel feu exigera une histoire, vous ne pensez pas? Je souhaite participer dignement à l'événement que Missanges s'est donné tant de mal a organiser.

"Oh oui Dame Chimera ! quelle excellente idée ! Missange, tu ne trouves pas qu'il serait délicieux que notre Archidruide nous conte une histoire de notre Bretagne ? "

Athris prit place sur le sol prés des flammes crépitantes, accueillant dans ses bras Saphyra qui vint s'y blottir et attendant que tout le monde se rapproche et vienne écouter l'histoire de l’Âme Bretonne.

Elle sourit en voyant s'installer une ancienne soeur d'armes qu'elle avait autrefois croisée en guerroyant.
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Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 )   Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:27

Esmyaelaig a écrit:
Esmy se laissa entrainer dans le demi tour dirigé par Rico... Il saluait tout le monde, du coup, plus pressée du tout, elle faisait de même, puis ils dirigèrent vers le feu, il jeta son objet dans les flammes qui chantèrent une nouvelle mélopée...

Puis, ils s'assirent, profitant de la fête et de la chaleur qui leur cuisait le visage...

Ils virent arriver Chiméra... Allait-elle bénir le feu ? Leur conter l'histoire de leur Breizh ? Tout le monde s'interrogeait et attendait, ceux, qui curaient les tonneaux, ceux qui devisaient gaiement, ceux qui se mangeaient du regard, ceux qui rêvaient, l'assemblée était réjouie et ça faisait chaud au coeur...

Elle, qui adorait chanter, repris avec Miss l'hymne de la Bam en riant et se rappelant qu'elle l'avait chanté souvent...

Ils étaient installés et regardaient ce feu, les flammes dansaient, le coeur en joie...
Missanges a écrit:
Le bas de ma robe remua énergiquement, penchant ma tête l’enfant était là
-Dis- tu sais que je n’ai plus de chaussures, on va en acheter, tu as promis
-Oui, demain c’est promis il fait encore nuit.
Levant la tête sur les mots de Saphyra je lui souris.
Cette réussite est l’œuvre de tous, de tous ceux qui sont là, pas de moi…
Prenant la main de l’enfant je m’approchais de l'Archidruide de Bretagne…

Inclinant la tête, je lui dis, Je suis ravie de votre présence elle honore ce feu et rayonne encore plus.
Un an avait passé et nous étions de nouveau réunis pour une fête. Des souvenirs remontèrent dans mon esprit, peut être dus au feu, peut être du à la sérénité du moment.
L’an dernier nous avions tenté de fêter la St Thoarnec nous étions peu je revois joeboy poussant ses tonneaux de prune, je me revois servir les verres, Souzix présentant des instruments de musique…
Puis la fête de la mer, un projet fou celui de réunir à l’époque l’église et les druides. Fête de la mer ou Chiméra avait contacté tous les druides pour ne pas faire un fiasco.
Je me souviens de ces soirs…De ces soirs d’angoisse…Ou seule je parcourais les bureaux afin d’avoir du monde…Je n’ai jamais décroché, fêtant Sainte Nathan toute seule par moment, prenant un vent…
Oui, malgré cela, malgré tout, je continue d’y croire, un jour nous serons peut être plus nombreux… Sans besoin de passer par un protocole d’invitations, seulement par la spontanéité…

"Oh oui Dame Chimera ! Quelle excellente idée ! Missanges, tu ne trouves pas qu'il serait délicieux que notre Archidruide nous conte une histoire de notre Bretagne ? "

Regardant en silence Chimera, Oui Saphyra, c’est une excellente idée. Mon regard balaya les personnes venues, le feu faisait son œuvre ainsi que la prunàvampi. Je fis un sourire à tous…Un soir d’espoir que l’amitié partage..
Alors Chiméra je crois que nous attendons un conte…
Viken a écrit:
Sa douce épouse sur les genoux, Viken l'enserrait de ses bras attendant que Chimera leur conte son histoire. C'est là que lui revint celle de l'homme à la barque et il ne résista pas à l'envie de la faire partager.

Si vous le voulez bien, je vais vous raconter l'histoire de l'homme à la barque. Cela laissera le temps à Chimera de faire son choix.

Et, sans attendre un quelconque assentiment il entama son récit:

L'homme à la barque avait sans doute un nom qui lui venait de son père, à moins que son père lui-même ne se fût appelé l'homme à la barque. Un nom c'est peu de chose puisque le moindre roquet a le sien. La posséssion de la terre ayant fait la noblesse, c'est le nom de la terre qui se transmet le mieux parce que c'est la terre qui importe.
Le paysan lui-même prend le nom de sa maigre ferme plus volontiers que celui de sa famille. Nul besoin de savoir comment était désigné l'homme à la barque à l'état civil, il était maitre d'une barque, cette barque était son fief et le reste n'a aucun intérêt.

En ce temps là, il ne restait qu'une barque dans la baie et cette barque était la sienne. Il pêchait tout seul dans la baie à l'écart des flotilles de Penmarc'h. Ce n'était pas un mauvais homme mais il avait sa tête à lui et personne n'a jamais réussi à savoir ce qui se passait dans cette tête là.
Personne et surtout pas sa femme, une noireaude taciturne qui écorchait deux ou trois champs pelés sur la palud, derrière le cordon de galets sonores, pour avoir quelques pommes de terre à mettre autour de son poisson.
Lui, ne vivait que pour la mer et n'avait de soin que pour sa barque. Jamais ses mains ne s'occupèrent d'autre chose que du mât, de la voile ou de la coque. Peut être même, n'avait il aucun souci de la pêche, car il lui arrivait assez souvent de laisser ses filets au sec, et ces jours là, les pommes de terre devaient se passer de poisson.
Au reste, la part de sa femme et la sienne étaient si bien séparées que l'homme à la barque n'aurait pas daigné donner un coup de bêche ou aller autour de la vache, dans les années grasses où il y en avait une dans l'étable.
La femme, de son côté, ne portait jamais ses pieds nus plus bas que la ligne de goémons qui marquait la limite de la haute mer, son mari lui ayant déclaré une fois pour toutes, qu'un marin de bonne race devait parvenir jusque là par ses propres forces avant de demander l'aide aux paysans.
Telle était la coutume des anciens.

Une nuit de septembre, un grand navire s'en vint donner, toutes voiles dehors, sur les rochers au large de Penmarc'h. Le vent était si fort que les huniers et les perroquets furent arrachés et emportés à plus d'une lieue dans les terres où les paysans s'en firent de bien rudes chemises.
L'homme à la barque battait la côte comme à chaque fois que se levait la tempête. Avec mille peines, il parvint à pousser sa barque dans les vagues. Le premier, il atteignit le navire démantelé. Il lutta toute la nuit pour sauver les âmes en perdition.
Quant parut l'aube, après six va-et-vient, il avait ramené dix sept naufragés au port. Sans mot dire, il reprit la mer et mit le cap sur sa maison dont le pignon blanchi luisait sur la palud. Quand la barque s'échoua sur la grève, il s'évanouit de fatigue mortelle. C'était marée basse, le flux ranima le pauvre bougre. Il sortit de sa barque et se traîna sur les genoux vers le cordon de galets.
Mais il ne trouvait plus sa respiration, et la mer gagnait sur lui, de plus en plus forte. Là-bas, derrière la ligne de goémons, sa femme l'attendait, raide debout, tricotant un bas de laine. Il fallait qu'il arrivât par ses propres forces.
Mais les vagues maintenant, lui crevaient les épaules, le renversant à chaque fois. Il eut encore le temps de voir sa barque folle passer devant lui sans dire adieu, il entendit le bruit que fit la quille en heurtant le dernier rocher. Alors, il se laissa aller.
Quand il fut avalé par la mer, à trente pas devant elle, la tricoteuse ramassa son ouvrage et s'assit sur les galets pour entonner le chant des morts.

Plus tard, la veuve éleva de ses mains une soue pour un petit cochon. Elle voulait avoir un peu de lard salé pour engraisser ses pommes de terre. Et c'est la barque qui servit de toit pour couvrir la soue.

Dés lors, la petite ferme fût appelée "La-Barque-de-l'Homme".


Reprenant son souffle, Viken se rinça la glotte d'un grand verre de chouchen qu'il agrémenta de prune ... ben oui, on ne se refait pas. Une fois remis de son récit, il rajouta avec un sourire un tantinet narquois:

C'est amusant, mais ce couple me fait penser à la Bretagne actuelle. Pas vous ?

[histoire de l'homme à la barque d'après Pierre-Jakez Hélias]
Roxane2 a écrit:
Après avoir entendu l'histoire de Viken que Chimera ne disait toujours rien ,Roxane se lança pour raconter l'histoire du "Chien jaune "

En voilà une qui me revient .
Et elle se mit a conté les yeux rivés sur le feu

L'Elfe était venu d'une île enchantée, au large de Douarnenez!
Il débarqua ainsi, sur les rivages, suivi inlassablement par son chien au pelage d'Or.
Et du jour au lendemain, on l'a vu parcourir les chemins, semant de-ci de-là, des pensées sauvages, des baies rouges et bleues aux branches des haies, des nénuphars sur les mares, et des milliers de papillons au-dessus des prés!
Il a lancé l'alouette vers les cieux et offert au Rossignol et au Merle, leurs plus belles chansons!

Au milieu des villages, assis au bord d'une fontaine ou d'un puit, son chien toujours à ses côtés, il contait des merveilles aux gens qui venaient l'écouter, ...s'abreuver de ses mots!
Il rapportait des légendes imprégnées de ces îles parfumées et mystérieuses, où poussent l'herbe à couper le fer et la fleur de sagesse, toute blanche, que seule la Licorne peut manger...

Certaines fois, encouragé par des applaudissements, il déployait ses ailes et s'envolait jusqu'au coq du clocher!
Puis, il reprenait la route vers d'autres hameaux, suivi de son chien pelage d'or, pour semer et donner bonheur aux gens.
On raconte d'ailleurs, que ceux qui ont touché au pelage du chien ont reçu un flux immense de joie et de paix...

Le soir, entre deux saules, il tissait une sorte de hamac en toile d'araignée, et il s'endormait ainsi, enveloppé dans ses ailes.
Au matin, les bambins du coin venait le réveiller et partager avec lui quelques noix et noisettes, ou encore champignons, et l'Elfe leur montrait alors comment faire une baguette magique, ou encore comment fabriquer un sifflet à Gnome.

Mais...hélas...tous n'écoutait pas notre ami d'une si bonne oreille, car l'Elfe au chien d'or disait qu'il ne fallait pas moissonner un champ sans y laisser une gerbe de blé que le Sylphes puissent picorer, ou encore ne pas arracher les haies, qui étaient le garde-manger des Elfins, des oiseaux et des Ouphs.
Qu'il ne fallait pas non plus couper toutes les forêts, demeure des Dryades, l'Homme vert, et de la faune sauvage des bois!!

Vous vous en doutez bien, tous ces sages discours ont chauffé les oreilles aux gros fermiers, plus avares qu'Arpagon, et ne convenaient pas d'avantage aux seigneurs des lieux-dits, qui se sentaient tant "propriétaire" de leurs Terres!

Une nuit, ils décidèrent donc de capturer notre bel elfe, l'accusèrent d'hérésie, de magie noire, et le jetèrent dans les flammes affamées d'un bûcher!......

Dès que les pieds de l'Elfe touchèrent les braises, éclairs, tonnerres se mirent à éclater!
le ciel est devenu tout noir, le vent s'est levé, et en mugissant, a balayé les buches, les braises, ainsi, toute la ville prit feu, sous le regard du chien d'Or, assis au milieu des cendres.
L'Elfe avait disparu, mais son regard devenu haineux et plein de colère se mit à briller dans les yeux de son chien!!.

Le temps passa, passa ...constructions, routes,...l'horizon s'est perdu sous les cultures ... et de temps en temps, l'océan qui rejette sur les côtes, des flots de sang noir...
Il neige en été, il pleut à Noël.
Et par les rues, parfois , trottine un chien errant, au pelage jaunâtre et au regard lamenté.Les Bretons l'appellent Rhi'Mellen (le chien jaune)
On dit qu'il apporte déveine et malheur à celui qui le croise.


Une fois fini elle bu une gorgée de prune qu'elle appréciait de plus en plus

[le Rhi'Mellen de Pierre Dubois - Encyclopédie des Elfes ]
Saphyra a écrit:
Saphyra sourit en écoutant l'histoire de l'homme à la barque de Viken qui lui rappelait un marin qu'elle connaissait bien, mais elle espérait que leur histoire ne finirait pas de la même manière.

Pour l'histoire de Roxane, elle s'était toujours demandé si le peuple des Elfes avait existé un jour.

Écoutant attentivement elle se rappela alors une vieille histoire que son père lui avait conté autrefois alors qu'ils emmenaient tous deux les chevaux paitre.

"Si je peux me permettre j'ai une histoire aussi légendaire à conter celle du Roi Mar'ch aux oreilles de cheval !"
elle se râcla la gorge un peu impressionnée par tous les yeux qui la regardaient.
Athris lui fit un sourire d'encouragement.

"Marc'h, le roi de Poulmarc'h, possédait un cheval, aussi rapide que le vent capable de traverser la mer. Un jour qu'il chassait une biche magnifique, la flèche se retourna contre son cheval et le tua. La biche n'était autre qu'Ahès, princesse d'Ys. Pour punir le roi d'avoir voulu la supprimer, Athès lui toucha la tête et l'affubla des oreilles de son cheval.

Le pauvre roi gardait bien secrète sa malédiction : il portait toujours un chapeau et chaque semaine, il laissait un coiffeur lui tailler oreilles et crinière puis le mettait à mort.
Bientôt, un seul coiffeur resta sur le royaume : son frère de lait Yeunig. Ce dernier eut la vie sauve en échange de garder le secret. Mais il était bavard et torturé à l'idée de ne pouvoir se confier. Il fit alors un trou dans la dune et y murmura : " Marc'h a les oreilles de son cheval".

Le jour où le roi maria sa fille, au moment de danser, les anches des binious vinrent à manquer et les musiciens en taillèrent dans les roseaux de la plage.

Quand les sonneurs se mirent à souffler, au lieu de la musique, on entendit : "Marc'h a les oreilles de son cheval". A ce moment, le vent souffla et décoiffa Marc'h. En s'enfuyant, son pied glissa et sa tête se brisa sur un rocher. La roche que le roi avait heurtée prit la forme d'une tête d'homme avec des oreilles de cheval.

Le pays de Poulmarc'h prit alors le nom breton de Penmarc'h, la "tête de cheval" en françois."
Chimera a écrit:
Et l'archidruide de sourire tout simplement, ravie du tour que prenait les événements. Alors que chaque nouvelle intervention contribuait à lui faire préciser son choix pour l'histoire qu'elle conterait, elle décida de laisser encore un moment à d'éventuelles aventures de venir réjouir les oreilles avides et curieuses des présents....
Missanges a écrit:
Délaissant les genoux de mon mari, le temps de narrer à mon tour un conte, je pris la parole…

Prend un rythme normal

Il était une fois, et il n'était pas, en pays de Pennlyn, terre du souverain Tegid Voel Le Chauve, une femme d'une grande beauté, pleine de talents et de grands savoirs sur les choses secrètes. Cette femme avait pour nom Cerridwen est était l'épouse même de Tegid Le Chauve

De leur union naquirent trois enfants, Creiwyl une enfant magnifiquement belle comme sa mère, Morvran et AfangDu l'enfant le plus laid du monde. C'est pour sa laideur que Cerridwen semble le chérir plus que les autres, c'est pour sa laideur qu'elle cherche les magies les plus fortes, les filtres les plus secrets. Cet enfant laid lui hante le cœur et son amour pour lui désire le sauver de son infortune. A force de quête Cerridwen trouve enfin le moyen de compenser la laideur de l'enfant par la possibilité d'acquérir le savoir primordial. A cet effet elle prépare le chaudron de la connaissance et d'inspiration qui doit bouillir durant une année et un jour.. Elle sait, que trois gouttes de ce breuvage donné à l'enfant seront pour lui l'inspiration divine, celle qui illumine l'âme, promet tous les savoirs et tous les dons. Son fils alors n'aura plus à rougir de sa laideur puisque la beauté de l'âme lui sera donnée.

Petite pause, respire et hausse un peu le ton

Le temps passant à faire bouillir le breuvage la Reine met à sa surveillance un jeune homme du nom de Gwyon Bach, ainsi qu'un vieil aveugle du nom de Mordra. Ils doivent ensemble veuillez à ce qu'il y ait toujours du feu sous le chaudron et que le liquide ne déborde pas. Ainsi font-ils, car Ceridwen, tout aussi belle soit elle peut avoir de terrible colère. Une année est passée, le cycle rond du temps a bientôt fermé sa boucle et le temps du breuvage arrive pour Afgdu.

Ce jour là Cerridwen est en quêtes d'herbes et de plantes magiques. Gwyon et Mordra discutent et discutent tant qu'ils ne voient pas le breuvage gonfler, buller de plus en plus, comme une grosse soupe enfin trop chaude qui pouffe des vapeurs. Trop tard le liquide jailli, saute, éclabousse tant et si bien que surpris Gwyon n'ayant pas eu le temps de s'écarter s'y brûla la main.

hausse encore légèrement le ton

La douleur est terrible, le feu, le chaud est là, l'instinct porte sa main à la bouche Trois gouttes de magie le touche tout entier, pénètre par sa bouche. La lumière, la chaleur l'envahit tout entier comme un soleil nouveau, Gwyon est ébahi, choqué : n'a t-il pas bu là les trois gouttes réservées à Affgdu ? Et Gwyon, la tête soudain remplie de savoir, sait, voit, comprend la colère de Cerridwen. : il doit fuir !

La colère de Cerridwen fut terrible, elle cria, hurla, frappa la terre de ses talons, frappait tous ceux qui passait à sa portée, elle n'épargna pas Morda. On l'entendit jusqu'au bout des pleines, en haut des montagnes, le long des rivières du royaume. Ses larmes se mélangeaient à ces cris et tous tremblaient en l'entendant.

Ivre de rage et de chagrin la Reine parti à la recherche de Gwyon pour le châtier. Terrifié, l'enfant se cachait , entendit les cris, les menaces professées dans la colère. Alors qu'il entendait son pas plus proche, faisant appel à sa sagesse toute neuve, il se transforma en lièvre espérant courir si vite qu'elle ne pourrait le rattraper. Peine perdue Cerridwen était bien savante elle aussi des choses de magie et elle se transforma en lévrier. Ainsi elle courrait aussi vite, plus vite et l'approchait toujours plus. Prenant son élan Gwyon se change en poisson et Cerridwen devient loutre, Gwyon oiseau Cerridwen faucon. Toujours armé de son pouvoir de métamorphose Gwyon devenant grain se cache dans un tas de blé. Cerridwen devint immédiatement poule noire et avale les grains et par là - même Gwyon.

A l'aube d'un autre jour la Reine vois la grosseur de son ventre. Alors que son mari Tegid Le Chauve est parti combattre les pirates Gaëls et établir des fortifications le long des côtes, elle comprend immédiatement ce qui lui est arrivée. Cet enfant qu'elle attend ne peut être que le jeune Gwyon, la graine qu'il était devenu et qu'elle avait avalée, et se prépare à une deuxième naissance. Keridwen, le jour venu, va seule mettre au monde l'enfant Cet enfant est tellement beau que lorsque ses yeux croisent les siens, elle ne peut se résoudre à l'éliminer afin de le cacher aux yeux du monde, et lui construit une sorte de couffin tressé en joncs et en mousse qu'elle confie à la bienfaisance des eaux d'une rivière qui, loin de là, va mélanger ses eaux à celles de l'océan…

Neuf jours et neuf nuits durant, Gwyon fut ballotté au gré des flots mais sans jamais pleurer. Il n'éprouva ni la faim, ni la soif, car l'eau de la pluie prenait soin de le désaltérer et de tous petits poissons de sauter hors de l'eau pour rejoindre directement sa bouche. Au soir du dixième jour il arriva en vue d'une terre, celle du roi Gwyddno, connu pour posséder l'une des treize merveilles du royaume, un filet qui, chaque soir qu'il est mis à l'eau, rapportait suffisamment de poisson pour nourrir toutes les bouches du clan, et même plus. Gwyddno avait un fils, Elfin, un des garçons les plus malheureux et infortunés qui soient, et qui, ce soir-là, avait par son père été chargé de relever le filet, afin de lui porter chance.Habitué à son infortune il ne fut pas surpris lorsqu'il releva le filet et qu'il n'y trouva que le couffin tréssé et aucun poisson. Dans ce couffin, il y vit Gwyon, et Elfin fut si ébloui par sa beauté qu'il le nomma Taliesin et repris courage et ardeur en revenant chez lui. Son père, s'il commença par se lamenter de ce qu'Elfin n'avait rien pêché pour nourrir le clan, fut lui aussi sous le charme quand il vit le bébé.Et il le fut plus encore lorsque rassasié et réchauffé, le bébé entreprit de leur conter son histoire, celle de Gwyon Bach et Keridwen, et ce, sous la forme d'un chant aux sonorités parfaites.

Puis Taliesin prit la parole :
" Grand merci à toi, Elfin, de m'avoir ainsi recueilli et accueilli. Entend maintenant que tu ne le regretteras pas car je suis Taliesin et si bientôt mon nom brûle parmi les innombrables étoiles du ciel, crois bien que je ne serai pas ingrat et que tu trouveras avec moi une récompense à la hauteur de ta gentillesse. " Taliesin passa quatre années dans la maison d'Eflin, quatre années qui le virent passer d'enfant, au jeune homme qu'il est aujourd'hui au grand émerveillement des gens du roi Gwyddno. Tout ce temps, il s'appliqua à égayer son bienfaiteur qui, de timoré et voûté qu'il était, devint peu à peu un homme de compagnie agréable et de bonne conversation.

Petite pause, avale ma salive, reprend une inspiration et je continue

Vint un jour d'automne où Elfin les quitta, ayant été invité par son oncle Maelgwin Gwynedd à séjourner sur ses terres, à Degawny.Alors qu'il se trouvait là-bas, en compagnie des hommes de son oncle, à recevoir le boire et le manger, tout en écoutant les bardes chanter la gloire de ce dernier. Elfin, à qui la boisson avait fait perdre un peu la tête, se vanta d'avoir barde plus talentueux et femme plus fidèle que quiconque à Degawny.. Son oncle, entra dans une colère rouge, le fit jeter en prison, puis envoya Rhun, son fils illégitime, un jeune homme d'une beauté à laquelle aucune femme ne résistait, avec pour mission d'aller séduire la femme d'Elfin. Mis au courant de tout le stratagème, Taliesin, alla trouver sa protectrice pour tout lui raconter et lui proposer de la remplacer par une servante qui endosserait ses vêtements et ses bijoux. Rhun coucha donc avec la servante et, au petit matin, lui trancha le doigt qui portait l'anneau d'Eflin, avant de s'enfuir en direction de Degawny. Là, on fit sortir Elfin de prison pour lui montrer la preuve de l'infidélité de son épouse. Il répondit : " Ah !! Ce doigt est trop petit, son ongle est sale, et il porte encore les traces du pétrissage du seigle, ce ne peut être celui de ma femme !! " Maelgwin, furieux, fit remettre Elfin en prison, sous les yeux de Taliesin, car il avait suivi Rhun en secret lorsqu'il s'était enfui.

Plus tard dans la soirée, et sous la conduite d'Heinin leur chef, les trois bardes de Maelgwin se préparèrent à chanter pour apaiser le courroux de leur roi. Mais Taliesin leur avait joué un tour à sa manière, et ne sortirent de leurs bouches graisseuses que des " bleub bleub " maladroits et autres sons grotesques. Puis Taliesin s'avança, fit connaître à tous sa présence, et, pour mieux confondre les bardes de Maelgwin, se mit à chanter avec une telle force que son chant déclencha une tempête qui s'apaisa aussitôt les dernières notes retombées. Maelgwin, reconnaissant alors qu'il surpassait tous ses bardes et probablement tous ceux du royaume, fit amener Elfin dont il fit tomber les chaînes L'oncle et le neveu désormais réconciliés, Taliesin conseilla à Elfin de prétendre qu'en plus de la femme la plus fidèle et du barde le plus talentueux, il avait également le cheval le plus rapide, ce qu'il fit.. Trois jours plus tard, une course était organisée et Taliesin alla trouver le coureur de Elfin et le muni de 24 branches de houx brûlées en lui donnant pour instruction d'en frapper chaque cheval qu'il dépasserait avant de jeter son manteau là où le sien ferait un faux pas.

Regarde le feu, puis continue

Ainsi fut fait et après qu'Elfin eut remporté la course, Taliesin l'emmena là où était tombé le manteau en lui conseillant de creuser à cet endroit précis.Il y trouva un chaudron remplit d'or et, s'étant acquitté de sa dette, lui ayant établi considération et richesse, Taliesin quitta Elfin.. C'est ainsi que Taliesin parcouru les terres du monde pour y trouver le sujet de nouvelles chansons et parfaire sa connaissance en toute chose

J'espère ne pas avoir était trop longue...


[Extrait: Le mythe de Taliesin " Le livret du Barde de Syd"]
Esmyaelaig a écrit:
Esmy serrant fort la main de Rico, écoutait les récits de chacun et dessinant dans la terre devant elle, une petite roue, lui vint à l'esprit, un texte dit par une dame croisée lors des voyages et des rencontres comme celle de ce jour...
Hésitante, n'ayant pas l'habitude d'intervenir en assemblée, personne ne disant plus mot, elle se lança doucement...


Il y a la roue de l’univers, domaine des Dieux

Il y a la roue du temps, domaine de Taranis

Il y a la roue de la terre, domaine des hommes

Il y a la roue des saisons, domaine de la Terre Mère

Il y a la roue du ruisseau, domaine de l’eau

Il y a la roue du rouet, domaine de la fileuse

Il y a la grande roue qui tourne lentement

Il y a la petite roue qui tourne autrement

Et il y a la roue, coeur de celle qui file


Puis, prenant de l'assurance continua un peu plus fort...

De 3 roues, n’en faire qu’une, les faire tourner ensemble, en harmonie. Rentrer dans la roue et son mouvement, la laisser nous emporter. Laisser le roue du pied tourner, la roue des mains filer et la roue du coeur s’emballer. Laisser les sens rouler dans ce mouvement circulaire, encore et encore. Se laisser emporter par la roue et atteindre L’Autre Monde.

Il y a la roue des Ancêtres qui tourne à Samhain

Il y a la roue de l’Ours, qui tourne à Alban Arthan

Il y a la roue de Bride qui tourne à Imbolc

Il y la roue de l’équilibre qui tourne à Alban Eilir

Il y a la roue du Soleil qui tourne à Beltaine

Il y a la roue de la lumière qui tourne à Alban Elfin

Il y a la roue de Lug, qui tourne à Lugnassad

Il y a la roue de la nuit, qui tourne à Alban Elfed

Et il y a à nouveau la roue des Ancêtres…..

Il y a la roue du cercle de lumière, d’eau et de feu

Il y a la roue à l’intérieur du cercle qui nous fait danser

Et la roue de l’axe, lien entre terre et ciel

Il y la roue de la parole, murmurée, dite et chantée

La roue qui arrête le temps et le remet en marche

Et il y a la roue magicienne, qui change les choses.

Il y a la roue du rouet, qui arrête le filage du temps

Il y a la roue du rouet qui remet le temps en marche

Et il y a la roue du rouet magicien, qui change les choses

Le rouet magicien qui file le temps, qui file la vie, qui tort la vie plus ou moins régulièrement.
Le rouet magicien qui donne vie à la toison du mouton, qui lui permettra d’être tissée et nouée, de réchauffer l’être humain, et de lui permettre d’entrer à son tour dans la magie de la roue, du tissage et du lien.


[Roue, Rouet de Kermailune, le Ptit Coin de Kermailune]

Elle finit, souriante, et attendit l'intervention de Chiméra ou d'autres...
Chimera a écrit:
Les yeux brillants de curiosité et fierté mêlées, elle sourit aux conteurs de tout poil. Sourire merci, sourire bravo.

Laissez moi vous chanter désormais un chant collaboratif entendu il y a peu. Je souhaite vous faire part de l'exploit de ces hommes, plus ou moins humbles, qui ont laissé parler leur cœur regrettant un passé lointain et glorieux...

Et la voix s'élève dans le silence de la nuit qui désormais s'est installée, changeant de timbre à mesure qu'elle incarne l'un ou l'autre des protagonistes.... Elle se fait parfois rauque, parfois douce, crue, fine, grossière ou encore colérique, nostalgique aussi...
Plurielle...

Au tour du premier meunier d'entamer le chant...


Bretons, faisons une chanson sur les hommes de la Basse Bretagne.
- Venez entendre, entendre, ô peuple ; venez entendre, entendre chanter. -
Les hommes de la Basse-Bretagne ont fait un joli berceau, un berceau finement travaillé ;
- Venez entendre, entendre, ô peuple ; venez entendre, entendre chanter. -
Un beau berceau d'ivoire, orné de clous d'or et d'argent.
De clous d'or et d'argent orné, et ils le balancent maintenant le cœur triste;
Maintenant, en le balançant les larmes coulent de leurs yeux ;
Les larmes coulent, des larmes amères: celui qui est dedans est mort!
Il est mort, mort depuis longtemps; et ils le bercent toujours en chantant.
Et ils le bercent, le bercent toujours, car ils ont perdu la raison.
La raison, ils l'ont perdue; ils ont perdu les joies du monde.
Le monde n'a plus pour les Bretons que regrets et peines de coeur;
Que regrets et peines d'esprit lorsqu'ils pensent au temps passé.


Suivi par le second meunier...

Dans le vieux temps on ne voyait pas se promener ici certains oiseaux;
Certains oiseaux verts du fisc ; la tête haute, la bouche grande ouverte.
Le pays ne devait d'impôt, ni pour le sel, ni pour le tabac.
Sel et tabac coûtent bien cher, ils coûtaient moitié moins jadis.
Jadis on ne voyait pas sur la place les maltôtiers accourir,
Accourir, comme des mouches, à l'odeur du cidre aux barriques.
Toute barrique paye aujourd'hui l'impôt, hormis celle des ménétriers.


Le premier pillaouer leur répond, humble chiffonnier


On n'envoyait pas autrefois nos jeunes dans les pays étrangers;
Dans les pays étrangers -entendez-le !- pour mourir, hélas! loin de la Basse-Bretagne.


Au tour du premier laboureur de s'exprimer...

En Basse-Bretagne, dans les manoirs, il y avait des hommes de bien qui soutenaient le pays ;
Maintenant on y voit assis, au haut bout de la table, l'ancien gardeur de vaches du manoir.
Au manoir, quand venait un pauvre, on ne le laissait pas longtemps à la porte;
La bonne dame allant au grand coffre, lui versait de la farine d'avoine plein sa besace ;
Elle donnait du pain à ceux qui avaient faim, et des remèdes à ceux qui étaient malades.
Pain et remèdes aujourd'hui manquent; les pauvres s'éloignent du manoir;
Tête basse, s'éloignent les pauvres, par la peur du chien qui est à la porte;
Par la peur du chien qui s'élance sur les paysans comme sur leurs mères


Puis du second laboureur...

L'année où ma mère devint veuve, fut pour ma mère une mauvaise année.
Elle avait neuf enfants, et n'avait pas de pain à leur donner.
Celui qui a, celui-là donnera; je vais le trouver, dit-elle ;
Je vais trouver l'étranger : que Dieu le garde en bonne santé !
- Bonne santé à vous, maître du manoir, je suis venue ici pour savoir une chose ;
Pour savoir si vous auriez la bonté de donner du pain à mes enfants,
Du pain à mes neuf petits enfants, Monsieur, qui n’ont pas mangé depuis trois jours.
L'étranger répondit à ma pauvre mère quand il l'entendit:
- Va-t'en du seuil de ma porte, ou je lâche sur toi mon chien. -
Le chien lui fit peur, elle sortit et s'en allait pleurant sur le grand chemin.
La pauvre veuve pleurait: - Que donnerai-je à mes enfants ?
A mes enfants que donnerai-je, quand ils me diront: " Mère, j'ai faim ! "
Elle ne voyait pas bien son chemin, tant elle avait de larmes dans les yeux.
A mi-chemin de chez elle, elle rencontra le seigneur comte ; Le seigneur comte du manoir de Pratuloh, allant chasser la biche au bois du Loh ;
Allant au bois du Loh chasser la biche, monté sur son cheval bai.
- Ma bonne chère femme, dites-moi pourquoi donc, pourquoi pleurez-vous ?
- Je pleure à cause de mes enfants, je n'ai pas de pain à leur donner
- Ma petite femme, ne pleurez pas ; voici de l'argent, allez en acheter. -
Que Dieu bénisse le seigneur comte ! Voilà des hommes, sur ma parole !
Quand je devrais aller à la mort, j'irai pour lui, quand il voudra.


Et d'un autre laboureur encore, le troisième il est.

Voilà des hommes qui ont bon coeur: ils écoutent les gens de toute condition
Ils écoutent les gens de toute condition ; ils sont bons pour tout le monde
.

Le flambeau du chant est porté ensuite par un quatrième laboureur...

Ils sont bons pour les pauvres laboureurs: ce n'est pas eux qui les chasseraient ;
Qui les chasseraient comme le font les nouveaux maîtres, pour accroître leur fortune;
Leur fortune, sans penser qu'en l'accroissant de la sorte, la diminue pour l'autre monde.


Et encore par un cinquième laboureur... chaque profession incarnée dans ses accents et ses caractéristiques, agrémentées de gestes, par l'archidruide toujours chantant:

Ce ne sont pas ceux-là qui font vendre
le lit d'un fermier avec ses meubles.


Un pillaouer est rejoint par un second...

Ce ne sont pas ceux-là qui font payer deux écus d'amende à une mendiante;
Deux écus pour ce que sa vache a mangé d'herbe dans le lieu où sa bête a toujours pâturé.


Puis par un troisième...

Ce ne sont pas ceux-là qui défendent de chasser; quand ils vont au bois, ils mandent tout le monde.

Mais les laboureurs n'ont pas terminé, en voilà un sixième qui a quelque chose à ajouter...

Ce ne sont pas ceux-là qui nieraient ce qu'ils doivent; leur parole vaut un contrat.
Ce ne sont pas ceux-là qui sont malades de ladrerie; ce sont les nouveaux gentilshommes.


Comme les laboureurs sont légion, un septième déclare:

Les gentilshommes nouveaux sont durs ; les anciens étaient meilleurs maîtres.
Les anciens, s'ils ont la tête chaude, aiment les paysans de tout leur coeur.
Mais les anciens, malheureusement pour le monde! ne sont plus aussi nombreux qu'ils l'ont été.
Plus nombreux sont les mangeurs, que les hommes bons pour les pauvres.


Jamais deux pillaouer sans un troisième.

Les pauvres seront toujours pauvres ; ceux des villes les mangeront toujours.

Un premier meunier vient représenter son corps de métier, toujours interprété par la scelaig aux douze voix...

Toujours ! pourtant on avait dit :« - La plus mauvaise terre rapportera le meilleur blé ;
Quand reviendront les vieux rois, pour gouverner le pays »
Les vieux rois sont revenus, le vieux temps ne l'est pas.
Le vieux temps ne reviendra plus; on nous a trompés, malheureux !
Malheureux, on nous a trompés! Le blé est mauvais dans la terre mauvaise.
De mal en pis va le monde ; il devient de plus en plus dur; celui qui ne voit pas cela est fou.
Il est fou celui qui a cru que les corbeaux deviendraient colombes
Qui a cru que la fleur du lis sortira jamais de la racine de la fougère ;
Qui a cru que l'or brillant tombe du haut des arbres.
Du haut des arbres il ne tombe rien que des feuilles sèches ;
Il ne tombe que des feuilles sèches qui font place à des feuilles nouvelles ;
Que des feuilles jaunes comme l'or, pour faire le lit des pauvres gens.
Chers pauvres, consolez-vous, vous aurez un jour des lits de plume;
Vous aurez, au lieu de lits de branches, des lits d'ivoire dans l'autre monde.


Le second meunier achève l'histoire...

Ce chant a été composé par douze hommes, dansant sur un tertre...
Trois cherchent des chiffons, sept sèment le seigle, deux le moulent menu.
Et voilà faite, voilà faite, ô peuple ; et voilà faite, voilà faite la chanson. -


Le chant s'achève.
La rousse sourit doucement à l'assemblée.
Puissent-ils entendre dans les notes et mots plus d'optimisme que de désespoir et de dénonciation d'un passé révolu et pas toujours rose...

Là, clairement, après pareil récit, elle appréciera un verre.
Viken a écrit:
Son épouse toujours dans les bras, ils avaient écouté chacun des conteurs avec un égal plaisir. Cela faisait chaud au coeur de voir que certains aimaient encore à partager juste pour le plaisir de le faire.

Vint le tour de Chimera et le silence se fit, l'assemblée semblait boire ses mots tandis qu'elle chantait son récit, à moins qu'elle ne récita son chant.
Toujours est il que e résultat était là et bien là ... ils étaient sous le charme de ses mots.
A tel point qu'à la fin, Viken hésita à applaudir mais finalement se retint de peur de paraître déplacé. Mais il n'hésita pas une seconde cependant, n'ayant plus de prune, à courir déboucher une bouteille de chouchen qui traînait encore non loin de là.

Servant tout d'abord la dernière oratrice, il fit ensuite le tour pour remplir les verres espérant néanmoins qu'il lui en resterait une petite goutte.

Au passage il tint à remercier Chimera.


Merci pour tout Dame Chimera ... et ... à Breizh et à son avenir !


Il reprit sa place et sa petite femme sur ses genoux, profitant encore de ce beau moment autour du feu.
Chimera a écrit:
Inclinant la tête en réponse aux attentions de Viken:

Merci à vous... à vous tous... et à vous en particulier Missanges.

Verre levé, sourire envoyé.

A Breizh et à son avenir.

On est bien, là...
Missanges a écrit:
Des mains fermes qui se posent autour de mes hanches et l’instant suivant je suis debout regardant mon mari courir servant les verres de toutes les personnes présentes.
Les fûts se vident, le feu se fait lentement plus timide.
Il court… Court Viken…Comme nous sommes bien.

Mes yeux se posent sur une silhouette bien frêle qui ondule devant le feu.
L’enfant est là !
Elle regarde ce feu dont les flammes diminuent d’intensité. Elle semble hypnotisée, les bras étendus déployés comme les ailes des mouettes survolant la mer de Kastell. Ses pieds nus glissent sur le sol au rythme d’une musique que seule sa mémoire lui rend, que seule elle entend. Elle tourne en petits cercles me souriant par-dessus son épaule lorsque nos regards se croisent. Le pan de sa robe oscille en mesure de son déhanchement, caresse furtivement ses mollets puis s’envole légèrement se perdant dans l’air environnant.

Doux soir, doux espoir…

Merci à vous... à vous tous... et à vous en particulier Missanges.

Des mains fermes qui se posent autour de mes hanches et l’instant suivant je suis sur les genoux de mon mari, mon verre empli de chouchen puisqu'il n'y a plus de prune déversant lentement son trop plein sur mes doigts.

Je lève mon verre sur cette voix, sourire franc, sans aucun rond de jambe, je ne vais pas commencer aujourd’hui…Juste un plissement de nez lorsque mon nom résonne. Ce n’est pas celle qui donne le tempo qui fait la musique c’est l’ensemble des musiciens ! Laughing
Et là en l’occurrence les musiciens avaient été de sacrés artistes. Je ne saurais dire quel conte m’avait ému plus particulièrement.
Dans chaque récit, quelques phrases titillent l’esprit, suscitent l’émerveillement, pourvu qu'il y ai un prolongement !

A Breizh et à son avenir.

A Breizh et à son avenir et à tous ceux qui l’embellissent…

--Megridonc a écrit:
Missive pour Miss'anges 😉

le colosse arriva dans la foule, ne sachant pas qui était qui

's'cusé c'est qui lit l'enveloppe (si si il sait quand même lire) m'dame Missanges, j'dois lui r'mettre une lettre

l'homme n'aimait pas la foule sauf pour combattre, il trouvait cela tellement plus amusant
Missanges a écrit:
's'cusé c'est qui m'dame Missanges, j'dois lui r'mettre une lettre

Et le verre se renverse encore plus, faisant glisser son liquide sur mes doigts. Voilà ce que c’est lorsque ce n’est pas de la prune…
Je lève mon regard sur celui qui prononce mon nom et ma tête se lève…Lève. Un homme à la carrure taillée dans un roc se tient devant nous. Les flammes le rendent encore plus impressionnant. Il sort d’où ce bonhomme là, d’un conte !
Je regarde autour de moi, tous les regards sont dirigés vers moi, aucune chance de passer inaperçue…

Je me lève, ben c’est moi…
--Megridonc a écrit:
v'là m'dame
donne sa lettre à Missanges

c'est l'baron ftn qui m'a d'mandé d'vous la donner.

missanges ouvre la lettre pour en prendre connaissance

Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Lettremissanges
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MessageSujet: Re: Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 )   Le solstice d’été...( 21 Juin 1459 ) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:29

Missanges a écrit:
c'est l'baron ftn qui m'a d'mandé d'vous la donner.

La main se tend légèrement tremblante, les pensées défilent allant du pire au meilleur. Les doigts se contractent sur le vélin et minutieusement déroulent le papier. Les yeux suivent les mots, la respiration qui s’était emballée reprend son allure normale.
Je replie le parchemin, lève mes yeux sur le colosse à la carrure taillée dans un roc.

Merci, pour cette missive, dites à votre messager que je lui répondrai.

Mes pensées se perdent dans ce feu, le mot amitié prend tout son sens, pas besoin de se voir souvent pour être présent, penser aux amis, participer…
Esmyaelaig a écrit:
A Breizh et à son avenir et à tous ceux qui l’embellissent…

Esmy serrant toujours la main de Rico, répéta haut et fort cette phrase. Tous ceux qui étaient là, voulaient voir la Bretagne s'épanouir encore... ou à nouveau...
Elle avait envie de chanter en cette occasion et elle entama l'hymne breton d'une voix claire... et tout en chantant, se leva, entrainant son compagnon et, prenant au passage les uns et les autres par la main, sautillant, initia une ronde autour du feu, immense roue, qui comme le soleil qui décline, commençait à perdre son éclat...

Tous, se joignirent à la farandole, chantant et tournant...


La roue tourne, les mains qui se joignent forment le fil qui tisse le lien, consolidons le et laissons opérer la magie de la roue qui tourne... tourne... tourne...

Fredonnait elle, tout en tournant et serrant la main de Rico à la broyer, et le regardant avec un sourire de satisfaction de cette fête...
Viken a écrit:
Esmy se leva et prenant son homme par la main entraîna à sa suite tout ce joli monde. La ronde se forma bien vite chacun se tenant la main en signe d'amitié peut être, de respect sûrement et à n'en pas douter en signe d'espoir, celui de voir Breizh retrouver cet élan perdu.

Serrant la main de mon épouse, cherchant son regard dans les dernières lueurs du feu qui déclinait, je tournais en chantant avec les autres, heureux d'être avec eux et de partager cet instant.
Reprenant l'hymne en choeur, ma voix se fit plus forte alors qu'au fond de moi se dessinait un souhait.

Contemplant cette assemblée si symbolique, je murmurais du bout des lèvres.


Puissions nous servir d'exemple.
Rico3713 a écrit:
Rico était rêveur, il avait écouté sagement tous les récits et avait sourit à celui d’Esmy, un peu hésitante au départ, elle avait conté l’histoire de la vie.
Tout le monde levait son verre pendant que le feu calmait ses ardeurs. Esmy lui serrait toujours la main et il répéta après elle.


A Breizh et à son avenir et à tous ceux qui l’embellissent…

Puis elle entame l’hymne breton, elle adore chanté, il le sait, puis se sent emporter par elle, initiant une ronde. Les mains unis, la roue se formait, il fredonnait doucement avec elle sentant sa main la sienne encore plus fort, il lui sourit.
La magie des mots, la magie des chants, simplement le bonheur…
Missanges a écrit:
À peine le temps de replier la missive et mon mari me prend la main et nous rejoignons Rico et Esmy et tous les autres dans une grande farandole. J’entonne le refrain que chante Esmy…

La roue tourne, les mains qui se joignent forment le fil qui tisse le lien, consolidons le et laissons opérer la magie de la roue qui tourne... tourne... tourne...

La paume de ma main dans celle de l’enfant, elle me sourit heureuse. Je tourne la tête vers mon mari, son regard est là, les flammes diminuent, demain est un autre jour…

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