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 LE grand rassemblement de l’armée...( 02 Juil 1459 )

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LE grand rassemblement de l’armée...( 02 Juil 1459 ) Empty
MessageSujet: LE grand rassemblement de l’armée...( 02 Juil 1459 )   LE grand rassemblement de l’armée...( 02 Juil 1459 ) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:54

Missanges a écrit:
Ca roule Raoul !

Il en avait pris l’habitude, nullement offusqué de ce nom de parade au contraire même. Il souriait de toutes ses dents lorsqu’il m’entendait prononcer cette phrase à son encontre.
Depuis le début de mon mandat, Raoul m’avait été affecté et nous avions alors parcouru la campagne bretonne allant d’ost en ost afin de rassembler tous les soldats en la capitale.

Ce matin là, Raoul, fidèle à son habitude, un peu plus content cependant, car c’était le jour, faisait rouler ses baguettes sur son tambour.
Sur un grand terrain libre, les militaires avaient établi leur campement, de nombreuses tentes étaient dressées allant de la toile primaire pour les simples soldats, à la toile de luxe pour les gradés.

Ils étaient tous là, afin de montrer aux bretons ce qu’étaient des soldats et pourquoi pas, en enrôler quelques-uns.
Ils étaient tous là, tous les osts réunis,
St Brieuc, Fougères, Brest, Rieux, Rohan.Vannes, Kastell, Tréguier et Rennes.

Le torse cuirassé brillant sous le soleil luisant, les hommes étaient là s’affairant sous les consignes qui pleuvaient à chaque seconde.
Tout devait être parfait !

Une tente plus longue que les autres attira mon attention et suivie de Raoul qui frottait toujours ses baguettes sur la peau de son tambour, je visitais quelques tentes.
Celle-ci était la cantine. Des tables alignées les unes contre les autres espaçaient seulement par les bancs, attendaient l’heure du couvert pour se couvrir de mets. À l’heure du repas, les soldats affamés viendraient ici se ravitailler ou boire un verre. Une pile d’assiettes réalisées dans un acier alimentaire se tenait sur le coin d’une longue table, le rebord de certaines écuelles gondolaient montrant une certaine usure.
A côté se tenait l’infirmerie, pourquoi si proche, la nourriture était-elle si copieuse qu’il fallait demander une infusion afin de digérer !

De pas en pas je visitais, m’aventurant dans ces différentes installations respectant les tentes fermées où les militaires se reposaient ou travaillaient. Lors de ma visite, j’avais été bien accueillie dans tous les osts, présentant mon projet associé à ma fonction de connétable.
Tous sauf un ! Mais l’acceuil de celui-ci était en parti ma faute. Venu m’accueillir sans mot dire, j’avais pris cela pour un mutisme et le sourire sans aucune parole pour une provocation. Il ne le saura jamais j’étais sur la défensive ! Pardon à lui.

Le parcours du combattant était là, attendant le premier militaire qui allait oser défier ces instruments d’entraînements, pour eux une formalité.
Pour les civils cela risquait d’être légèrement différent, sûr que certains allaient râper leur fond de culotte sur ses instruments de torture sous le sourire taquin des militaires.

Droite au côté de tous, je levais la main en direction de Raoul, Pour lui intimer l’ordre de jouer,

Ran…Plan…Plan…Ran …Plan…Plan

Missanges a écrit:
LE grand rassemblement de l’armée...( 02 Juil 1459 ) 850162parcourscombattant2

D : Départ

Epreuve 1 - Les tonneaux :

Dix demi-tonneaux ayant contenu la célèbre prunàvampi bue lors de la fête du solstice d’été, coupés d'une hauteur d'environ 50 cm de haut qu'il faut enjamber l'un après l'autre en levant bien haut les jambes. On doit passer uniquement par les tonneaux sans poser de pied en dehors.
Chacun doit enjamber les fonds de tonneaux le plus vite possible. S'assurer de bien synchroniser les mouvements sinon c'est la gamelle assurée.
Allez hop !

Epreuve 2 - La poutre :

Ben là c'est simple, Passer sur une poutre étroite et humide au-dessus d'une étendue d'eau, faut juste garder l'équilibre afin de ne pas tomber.
Le moindre faux pas et ... plouf ! faut recommencer…

Epreuve 3 - Le filet :

Un filet tendu sur un portique d'une hauteur d'environ 4 mètres qu'il faut gravir avant de redescendre de l'autre côté.
Grimper à un filet qui ne cesse de bouger et de se dérober sous les pieds est source d'énervement.
Mais au final, le plus dur, c'est d’y grimper ou d'en redescendre ?

Epreuve 4 - Les troncs :

Quelques troncs glissants et espacés…Chose aisée !
Il faut sauter d'un tronc coupé à l'autre en évitant de se casser la figure évidemment. Sinon on recommence du début de l'épreuve.

Epreuve 5 - La rivière :


Un rafraîchissement…Un bras de rivière marécageux dans lequel on s'enfonce jusqu'à la taille par endroit, de la boue, des roseaux et des cailloux, le tout dans une eau plutôt froide… Brrrrrr
Le but est de traverser sans trop se mouiller ni s'embourber ! Rien de tel pour redonner du tonus !

Epreuve 6 - Le pont de singe :

Il s'agit d'une échelle fixée à l'horizontale et à une hauteur de 2m50 environ, on saute pour attraper les barreaux et on avance avec les mains en attrapant les barreaux l'un après l'autre, suspendu par les bras.

Traverser cette échelle suspendue à la force des bras est la parfaite occasion de montrer ses muscles…

Epreuve 7 - Les piquets :

Le meilleur pour la fin !
Des piquets placés en travers du chemin posés sur des pieux d'une hauteur de 50 cm environ.
Le but est de passer en dessous du premier en rampant et sans le faire tomber.
Ensuite, on se relève et on enjambe le deuxième, puis on se remet à plat ventre pour le troisième et ainsi de suite.
Ereintant mais l'arrivée est au bout.

A – Arrivée


Les tonneaux sont pleins dans un coin du terrain pour se rafraîchir le gosier après cette épreuve !
Athris a écrit:
On avait assisté au cours des derniers jours à la mise en place du parcours du combattant. Il était encore tôt, mais les gonfanons étaient déjà hissés, signe que tout était prêt. D'ailleurs une sonnerie et un roulement de tambour sonnaient le branle-bas.

Athris accompagné de Saphyra assistait au réveil et regardait les premiers badauds qui venaient assister aux épreuves. Qui parmi eux choisirait de se mesurer à la fleur des armées de Bretagne ?
Saphyra a écrit:
Saphyra avait fait la promesse à Missanges de venir à son parcours...certainement en tant que spectatrice mais peut-être aussi en tant que participante.

Elle admirait le travail de Missanges sur la mise en place d'un tel parcours, cela lui rappelait beaucoup de souvenirs alors qu'elle n'était qu'une jeune "Dragonne" à Vannes.

Elle regarda son époux qui avait mis son ancienne tenue de combattant lorsqu'il était Sergent chez les Dragons.
Elle sourit en voyant qu'il était un peu boudiné mais elle ne le lui fit aucunes remarques.

Ils attendirent tous deux avec impatience l'arrivée des premiers soldats.
Viken a écrit:
Il avait rejoint le campement assez tôt, inspectant chaque détail avec l'oeil critique de celui qui en a déjà vu d'autres. Pourtant, il fallait se rendre à l'évidence, celui-ci avait de l'allure. Viken reconnaissait dans l'alignement précis des tentes, dans l'entretien parfait du matériel, toute la rigueur militaire nécessaire à une organisation sans faille.

Il déambula un long moment dans les allées avant d'entendre le roulement d'un tambour. Presque imperceptible, un frisson lui parcourut l'échine. Les souvenirs remontèrent à la surface. Bons ou mauvais, ils faisaient tous partie de sa vie, partie de lui, ancrés au plus profond de son être.

Il s'approcha comme par réflexe, découvrant par la même occasion le parcours du combattant. Il sourit à l'idée, s'imaginant déjà se lancer dans l'exercice. Combien en avait il tenté ? Aucune idée. Beaucoup, assurément, mais jamais aucun ne l'avait fait renoncé.
Il attendait de voir les soldats des différents Osts venir se mesurer dans cette joute amicale que constituait le parcours.
Car c'était bien à eux, les représentants officiels de l'armée bretonne de montrer leur valeur aux yeux de tous, suscitant ainsi la fierté, l'admiration, voir même l'envie de tout un peuple pour ses soldats.

Viken savait aussi que la valeur d'un combattant ne se mesure pas aux galons portés à l'épaulette. Il y avait en terre de Breizh, bien des hommes et des femmes de grande valeur ne portant pas l'uniforme. Qu'importe à vrai dire, car l'occasion était justement là de montrer que tous avaient la même volonté d'unir leurs forces et leurs talents pour la grandeur de leur pays.

C'est d'ailleurs à ce moment là, qu'il aperçut Saphyra et Athris aux côtés de son épouse et du joueur de tambour. Le sourire aux lèvres, il s'empressa de les rejoindre et de les saluer. La main serrée dans celle de Miss, il déclara.


C'est une belle cérémonie qui s'annonce. Content de vous voir les amis.

Le tambour roulait toujours, invitant les futurs participants à les rejoindre, le soleil irradiait peu à peu tout le campement. Oui, la journée s'annonçait belle.
Roxane2 a écrit:
Ran…Plan…Plan…Ran …Plan…Plan
Le Capitaine de l'ost du centre Roxane venait d'entendre le roulement de tambour signalant le début des festivités
Aujourd'hui était un bon jour pour se mesurer entre bretons dans le parcours que leur avait concocté le connétable .Civiles et soldats ensemble

Elle s'approcha découvrant le parcours du combattant. Elle alla reconnaitre les embuches que leur avait préparé le Connétable . Elle sourit en s'imaginant se lancer dans les tonneaux puis sur la poutre elle qui n'avait pas le vertige ,la suite n'était pas mieux des rondins et patauger dans une sorte de marécage c'était pas mieux et encore une épreuve vertigineuse et enfin faire le serpent .
Mais où avait-elle été cherché toutes ces idées la connétable mais c'est sûr le capitaine essaierait de se surpasser

Missanges a écrit:
Il me regardait en coin, gonflant ses pectoraux lorsque nos regards se croisaient, pas peu fier de rouler ses baguettes, celui-là !
Droite à ses côtés je lui rendis son sourire. Je vis arriver le couple Athris et Saphyra. Athris semblait inspecter de son regard toutes les installations militaires. Je leur fis un clin d’œil complice. Ils allaient sûrement faire le parcours main dans la main ou bien se défier afin d’avoir des anecdotes à raconter à leurs enfants.
Sûr que Athris enjolivera le récit, n’est-ce pas toujours ainsi !
Puis ce fut au tour de mon mari de venir nous rejoindre, plongeant son regard dans le mien, à moins que cela ne soit-nous qui nous défions. Roxane arriva le sourire légèrement taquin et ma pensée fut de la défier. Un militaire contre une civile, mais connétable de Bretagne depuis peu…

Demat capitaine Roxane !
Alors nous inaugurons ce parcours puisque les autres militaires ne sont pas encore debout !


Sous les baguettes de Raoul, je me mis devant le départ. Les tonneaux de prune, même vides devraient faire mon affaire. C’est sûr que ma préférence aurait été qu’ils soient pleins, mais bon ceux-là avaient été bus lors d’une bonne soirée.

Cela paraissait assez physique, un peu étrange par endroit, mais comme le ridicule ne tue pas et que j’avais besoin de me défouler, ben, faut y aller !

Devant chaque épreuve, se tenait un petit poteau, sur lequel était accroché un parchemin contenant les renseignements. Lisant les explications…
Humm !! Epreuve 1 - Les tonneaux.
Bon pas trop compliqué cela. Le seul souci dans toutes ces épreuves était ma tenue. J’avais voulu honorer les militaires et les personnes présentes et du coup mes vêtements étaient impeccables. Zut !
Bien fait pour moi, voilà ce que c’est de vouloir se la péter !

Top départ, c’est parti !
Le pied qui s’avance, puis l’autre, les deux jambes dans le tonneau, devant tous c’est un peu ballot.
Pas le temps de réfléchir ou de regarder ceux qui m’observent, je suis dans le fond du second fût. Mes mains se posent sur le rebord afin de sortir et d’enchaîner les mouvements. Je chantonne doucement un air connu afin d’avoir une cadence régulière. Le capitaine BAM revient en boucle dans ma tête quoi de plus naturel avec les tonneaux !

Et je chante, chante ce refrain
Et je bouge, bouge mon popotin
Enchaînant en cadence les acrobaties
Dans une cadence de folie !

Levant haut les jambes je synchronise trop top la Miss sur les tonneaux, pas demain la veille que la Missprunàvampi dit son dernier mot…

Hop ! hop ! C’est du tout cuit, dernier tonneau et je finis ce tableau. Levant ma tête je vois Roxane devant moi les bras croisés me souriant.
Zut ! Elle est passée où …Mes lèvres remuent dans une moue de mécontentement. Va pas falloir la raconter à tout le monde celle-là !
Roxane2 a écrit:
Quand elle entendit
Citation :
Demat capitaine Roxane !
Alors nous inaugurons parcours puisque les autres militaires ne sont pas encore debout !
Sourit en se retournant
Demat Missanges
Oui inaugurons le en attendant les autres

Ra ... tan…Plan… du tambour qui donne le départ .

Bah Cool les tonneaux c'est pas plus dur que le saut des vieux troncs qui jonchent les forêts .Laughing

Et voilà le capitaine qui tenant le rebord du premier fût y saute à pieds joints , se redresse et fait de même avec tous les autres . Elle se rend même pas compte qu'elle dépasse la Miss ,empêtrée dans ses jupes , tant elle est prise par le début du concours . Une fois terminé l'épreuve elle se retourne pour voir où en est son adversaire la narguant les bras croisés et le sourire aux lèvres .

Puis elle jette un coup d’œil vers la poutre avec une petite appréhension .Pas sure d'y arriver :? ... pense à son manque d’équilibre .... en plus la traitresse y avait mis une chose gluante qui ne lui disait rien
😉
Missanges a écrit:
Une envie de se défouler ! Allez savoir pourquoi…
Les militaires avaient déserté la grande place afin d’assurer la sécurité des bretons. Ils étaient partis en formation suivant les consignes défendre les villes menacées. Les grandes tentes montées pour la parade étaient fermées. Plus aucune agitation, les seuls mouvements étaient la relève de la garde laissée en facto.
L’étendard de Bretagne, hissé haut sur son mat rappelait aux bretons les couleurs de leurs âmes.
Plus de jamais ! Il fallait se regrouper, plus que jamais ! Il fallait défendre, sécuriser…

Ma cape dans la main et mon épée dans l’autre, je ressemblais à ces drôles de marionnettes trônant au milieu d’une arène, défiant un animal noir et obscur qui, de ses naseaux semblaient me narguer, riant sous cape d’avoir plus de savoir que tous les Bretons réunis !

Posant le tout sur le plat d’une pierre afin d’exécuter la seconde épreuve, celle de la poutre

D’un pas de danseuse, je montai sur la poutre écartant mes bras à l’horizontale, j’avançai prudemment. Le vent rejetait mes cheveux en arrière, jouant avec ma chemise la faisant gonfler, l’éloignant de ma peau puis dans une rafale plus légère elle revenait se coller contre mon corps, me donnant des frissons. Je fermai les yeux, me croyant à la proue d’un bateau défiant des blocs de glace, sans panique, j’avançais.

Levant un pied le remettant devant l’autre, je progressais le long du rondin. Aucune concentration mon esprit vagadondait sur d’autres pensées que celle de me tenir en équilibre sur une poutre. D’ailleurs je n’avais rien à foutre que d’être ici bravant un morceau de bois…

Rhhhhaaaaa !! Soudain je sentis son pied zigzaguer, glissant doucement, oscillant de droite à gauche, essayant de reprendre son équilibre…Battant des bras comme un oiseau, et …et…Patratra !! Mon derrière toucha en premier la poutre, puis ce qui devait arriver, arriva je me retrouvai allongée dans la marre prévue à cet effet…

Arf !! Me relevant rapidement, trempée dans une eau à moitié verte de vase, tordant entre mes doigts le fin tissu de ma chemise, je décidai de rentrer me changer, je reviendrais plus tard, un jour meilleur…

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