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 La petite maison dans le comté !

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La petite maison dans le comté ! Empty
MessageSujet: La petite maison dans le comté !   La petite maison dans le comté ! Icon_minitimeMer 29 Juil - 12:30

Charles , incarné par Duflan a écrit:
[hrp]Rp ouvert comme d'habitude et venez z"y faire du n'importe quoi ! Autrement je m'en fou je le fais tout seul na ![/hrp]

La petite maison dans le comté ! 449008charles

    Un coin de verdure, un plan de colline et là dessus une petite maison tout en bois à l'intérieur une famille déjeune.
    L'homme qui semble être le chef de famille s’essuie la bouche d'un revers de bras


    Quoi ? Comment ça je tache ma chemise en faisant ça ? Bon allez zou je vais couper du bois !

    Il se relève prend sa hache , se coiffe de son chapeau et part en direction de la forêt

    AH, cette forêt et de de plus en plus loin !

    Oui plus Charles coupe du bois, plus la forêt recule ! Y aurait-il un rapport ? Une sorte de machination ? Un truc magique ? Ou bien Charles ferait t'il simplement des pas plus petits ? Qu'importe rien ne fera reculer notre héros !

    Ah ! Enfin un arbre....Je vais te couper toi !

    Il crache dans ses mains d'un geste viril, que certains d'ailleurs trouverons sale mais voilà pour éviter l'échauffement des mains, il n'y a rien de mieux à moins que....
- Tu veux être des nôtres ? Oui ou non

Du haut de ses douze printemps, celui qui s’était ordonné chef de la bande regardait furieusement son petit frère et l’ami de ce dernier. D’un geste de tête supérieur il dictait ses ordres.
Les deux plus jeunes voulaient bien intégrer la bande des grands, mais voilà fallait faire ses preuves…Et l’objectif était de taille.


- Oui, mais ça je ne veux pas le faire !

- Ben t’es cap ou pas, chacun doit faire ses preuves.

- Oui mais je pourrais prendre le clafoutis de maman en cachette plutôt…

Des petits yeux légèrement larmoyant imploraient ce grand frère inflexible.

- Tu parles ! Maman te pardonnera en moins de deux et tu n’auras pas accompli de grandes épreuves. Si tu veux être des nôtres faut aller piquer un dessous de la mère germaine. Regarde, son linge est étendu, tu y vas doucement et tu reviens avec ce que tu veux, sa culotte son porte nénés…

- Et je serais des vôtres ? Dis elle n’a pas de chiens au moins ?

- Mauviette !

- Je ne suis pas une mauviette !!

C’est ainsi que le plus petit bien décidé à ne pas se laisser traiter de mauviette partit en direction de l’étendage. Il avait déjà vu la mère Germaine, surtout son battoir à linge autour de sa taille. D’ailleurs qui faisait le plus peur des deux !
Ohhhhh purée s’il se faisait prendre, à l’idée ses jambes tremblèrent.

Silencieux comme une ombre il prit la posture du chat en marchant à quatre pattes s’efforçant de ne pas être entendu de la mémée ! Accroupi contre une pierre, il écouta un quelconque bruit avant de donner l’assaut. Le seul son émanait de sa poitrine. Son cœur allait sortir, il allait mourir derrière ce caillou et son frère serait le responsable. À la pensée de celui-ci le regardant au loin, subitement des ailes poussèrent dans son dos. Il bondit hors de sa cachette et couru de toutes ses forces arrachant au fil ce bout de tissu tant convoité par la gent masculine…


Son trophée à bout de bras il criait heureux… Je suis un héros, je suis un héros.
La brise balayait ses cheveux hirsutes le rendant encore plus frêle. Son sourire de vainqueur dévoilait la perte d’une incisive centrale que sa langue cachait tant bien que mal. Il était devenu en un instant l’égal de ce grand frère si souvent imité. Le regard fier et droit il déposa l’objet culte dans la paume de son frère.


- t’as vu comme ça a été facile !

Tandis qu’il recevait l’accolade chaleureuse de son ami, son frère d’un haussement d’épaules accrochait la petite lingerie de la mémée au bout d’un bâton. Enfin petite c’est relatif. Les bonnets avaient dû se faire la malle depuis longtemps ou bien la dentelle…

- Hé regardez c’est Duflan qui passe.

Les têtes se tournèrent vers le bon vivant qui partait ventre en avant…

- Il va où ?

- Sûrement à sa cachette, parait qu’il a une tonne de saucissons et de jambons.

- Parait même qu’il a des saucissons d’argent, j’ai pas trop compris, mais j’ai bien entendu, quatre saucissons d’argent.

- Venez on va le suivre et on videra sa cachette…

Et voilà, nos lascars se mirent en mouvement…
Lephil a écrit:
Ce jour là le gamin rodaillait les mains aux poches.
Il avait posé ses canes à pêches et estimait ainsi avoir bien accompli sa part de labeur quotidien.
De loin il avait observé les mômes préparant leur coup.
Il connaissait bien le regard illuminé et le sourire fier du gosse qui vient de réussir une connerie devant ses copains.
Mais il plissa les yeux et secoua la tête d'un air affligé.


« Rhaaaaalala ces mômes!
Aucune éducation !
Faut tout leur apprendre pffffff.
Heureus'ment qu'tonton le Phil est là té!»


Et il se mit en travers du chemin de la petite bande avant qu'ils ne se sauvent.

«Psssssst psssssssst !
Hey les gafets!
V'nez donc voir par ici!
J'vous y chope là à piquer les nippes d'la germaine.
Z'en faites pas j'va pas cafter.
Mais franchement c'est tout c'que z'avez trouvé à faire comme connerie?
C'est d'la gnognote ça comme coup, que j'vous dis.
Croyez qu'c'est comme ça que deviendrez des hommes?
Moi à vot'age j'en faisais des 'achement plus terribles.
J'va vous dire moi qu'si z'êtes des vrais p'tits caïds voilà c'que z'allez faire:
Z'allez pister le Duflan jusqu'à sa planquette.
Pis le plus p'tit, pour faire genre innocent, y toquera à sa porte en y tendant le porte-lolos.
Et voilà c'qu'y faut y dire:
« Ben l'bonjour m''ssieur Duflan.
Y'a la Germaine qui m'a dit d'vous donner ça de sa part.
Même qu'elle a dit qu'elle vous attend dans sa piaule toute nue à cause de la chaleur et qu'y vous faut enlever vot'futal et vos godasses avant d'entrer par la finestre.
Et sans frapper pour pas faire gueuler l'pauv'chien qu'est aveugle.
Z'auriez pas un écu pour manger siouplait m'ssieur ?
Merci ben m'ssieur. »

Pendant c'temps les autres y peuvent tranquilles piquer la boustiffe dans sa turne au Duflan.
Z'avez tout pigé la combine?
Allez zou on piste le Duflan ! »


.
Duflan a écrit:
Il avait entendu dire qu'on cherchait des volontaires pour couper du bois, alors voilà pourquoi il avait décidé lui de disparaitre pour la journée.

Va point me casser le dos pour y taper dans un arbre té, alors que l'en a du tout coupé derrière les maisons et puis l'es sec en plus

Le soucis dans faire le moins possible, voilà son style de vie.
Il avait hésité à aller faire la sieste prés de la rivière ou se reposer dans la vieille cabane abandonnée dans les bois et c'est vers cette dernière que son choix s'était posé


Sera point dérangé par la pluie....té font quoi les drôles là encore ?

Regard mauvais vers les enfants, notre homme ne les aimaient pas, toujours entrain de poser des questions et de faire du bruit.
Selon lui il faudrait les envoyer creuser à la mine au moins on serait tranquille et en plus ça reviendrait moins chers en pioche et en bois de soutien.


Pas possible ça....fou ren de la journée a part casser les pieds aux honnêtes gens..allez zou....dépêche toa mon gas...faut point trainer là

Il avait reprit son chemin en accélérant le pas
...Miss a écrit:
Son frère Marcel en tête ouvrait la route portant haut le soutien gorge de la Germaine comme l’étendard d’une armée. Oui ! Voilà ils étaient soudainement devenus des soldats. Des hommes portant casques et cuirasses étincelantes. Il tapota machinalement son bâton attaché à sa ceinture. Ce n’était plus un vulgaire bout de bois mais une épée redoutable. Il murmura entre ses dents, qui s’y frotte s’y pique !

Lui Maurice songeait en suivant les autres à cette prise du porte nénés. Il aurait bien aimé le piquer à la *Porte-Parole, cela aurait eu plus de panache. Non pas que de ravir ce bien à la Germaine ne soit pas honorifique, mais le prendre à la Pépée c’était autre chose…
Il la regardait en cachette déposer les affiches Comtales, regardait à la dérobée ses hanches onduler …Et ses nénés c’était autre chose que ceux de la Germaine !
Il déglutit, soudain il avait chaud au visage, le soleil sans doute et pourtant cette chaleur ne venait pas d’en haut ! Il sentit le regard de son ami Matt sur lui, sur qu’il devait être rouge comme un coquelicot, il s’éclaircit la gorge et d’un faux air détaché, il dit


- Elle est encore loin la bicoque du Duflan ?

Matt ne put répondre trop occuper à regarder de tous les côtés de ce bois qui devenait de plus en plus noir. Dans quoi il s’était encore embarqué avec ces deux frangins. Son père allait à nouveau lui foutre une bonne trempe et pour couronner le tout il devrait faire les corvées de la maison. Si la Germaine était crainte par son battoir, le père de Matt n’était pas en reste avec son ceinturon.

Les arbres semblaient régner en maître dans ce bois et ce n’était pas la hache du Duflan qui allait leur faire peur. Surtout que le type était plutôt connu à tomber les bouteilles de vin que les arbres. Matt observait depuis un moment ces troncs qui devenaient menaçants. Ils semblaient se déplacer comme des ombres sous l’effet des rayons du soleil. Les branches se tordaient et les plus guerrières venaient lui tirer les cheveux. Soudain un hurlement se fit entendre au loin.


- C’est un loup ?

Bien sur répondit Marcel tu en as jamais vu ? Moi un jour j’en ai tué quatre d’un coup.

- Quatre ?

- Ouais quatre ! De sacrés loups. Ils avaient des yeux jaunes et leurs mâchoires pouvaient te couper la jambe en un seul croc…

Matt ne put s’empêcher de baisser les yeux sur sa jambe. C’est à ce moment là, qu’il heurta le dos de ses amis qui avaient stoppé net la marche en criant. Sans rien voir il hurla aussi.

Lentement il sortit sa tête du dos de son ami et jeta un œil. Un type barrait la route. Il le reconnu aussitôt c’était le caïd du Languedoc, celui qui ne payait pas ses *taxes^^
Lui aussi devait être à la poursuite du magot de Duflan pour se renflouer. Ben il était tombé sur plus fort que lui, le Marcel avait tué quatre molosses alors ce n’était pas un p’tit loup qui allait faire sa loi. Il allait prendre une sacrée raclée…
Pourtant le Marcel avait crié de peur en le voyant,


- C'est d'la gnognote ça comme coup, que j'vous dis.

Maurice serra ses doigts en entendant cela. Il lui aurait bien mis son poing dans la tête du type, tout caïd qu'il était. De la gnognote le porte nénés de la Germaine sans blague, toujours plus facile quand c’est fait. Mais bon fallait réfléchir le gars avait une réputation dans le Comté fallait peut être pas trop le chercher. D’ailleurs son frère semblait être d’accord avec lui buvant ses paroles.

Z'allez pister le Duflan jusqu'à sa planquette.
Pis le plus p'tit, pour faire genre innocent, y toquera à sa porte en y tendant le porte-lolos.


P’tain c’était encore pour sa pomme ! Pourquoi c’est toujours aux plus petits d’abord ! Hein !!

Et voilà c'qu'y faut y dire:
« Ben l'bonjour m''ssieur Duflan….


Les trois lascars écoutèrent le plan du caïd du Languedoc. Il fallait se donner un peu de temps afin de bien réfléchir à la suite…


* Avec l'accord de la joueuse pour son perso.
* Un pied de nez..
Missanges a écrit:
[Les larscars]


Le plan du caïd semblait correct, il pouvait se dérouler comme l’histoire qui se jouait actuellement dans la tête des trois lascars. Après tout il n’y avait pas mort d’homme, cela pouvait donner un peu de bonheur à ces deux êtres. C’est que la Germaine n’était pas connue pour ses hommes et le Duflan lui n’en avait que pour ses saucissons. Une femme ne lui ferait pas de mal !!

Mais l’histoire prenait un autre aspect. Derrière les bois le visage de Duflan semblait se métamorphoser. Maurice se frotta les yeux. Oui, Duflan avait tantôt son visage, tantôt la face d’un autre. L’était peut être un magicien ce Duflan. C’est pour cela qu’il avait autant de saucissons !!
Maurice fit appel à sa mémoire cherchant cette histoire entendue par les anciens lors de la veillée de Noël. Un seul type pouvait se transformer en deux, un bon côté et un mauvais. Il n’avait pas tout compris mais maintenant en voyant Duflan il saisissait le sens de cette histoire, pourtant il avait beau chercher le bon côté chez lui il ne trouvait rien. Ses yeux surprirent à ce moment là, le regard méchant de Duflan. Mouais ce type n’était pas jerk, il était complément hideux !!


C’est à ce moment là, qu’une bouffée de vent apporta un fragment de chanson, une mélodie monta derrière un arbre

L'arbre va tomber les branches salissaient les murs et le monsieur veut garer sa charrette
L'"arbre va tomber et les oiseaux dedans, car l'homme est le plus fort...


En fait, Duflan ne se dédoublait pas, il y avait un autre homme. Celui-ci cognait le bois en cadence se donnant de la force avec son chant. Une forme bougea, un objet brilla. Une femme s’avançait doucement.
Ohhhhh…P’tain s’était la Germaine qui revenait chercher son bien. Ils étaient morts, le battoir allait les aplatir comme le linge au lavoir, frottant ses yeux le Marcel observa. Cependant, la forme n’avait pas l’air d’être celle de la Germaine. Qui pouvait les avoir suivi ?
Tandis que le groupe écoutait toujours le caïd sans se rendre compte de ce qui se déroulait dans les bois, lui le Maurice en fin limier suivait la scène perplexe.


Soudain un craquement se fit entendre. Des feuilles volèrent et lentement le tronc abdiqua. L’homme et la femme se retrouvèrent face à face engageant une conversation. C’était le moment idéal pour mettre le plan en application.
Arrachant des mains de son frère le trophée, il courut vers la cabane et se trouva nez à nez avec l’homme bedonnant.
Sa gorge se noua, subitement il ne savait plus ce qu’il devait dire, mais puisant dans ses immenses ressources il improvisa


Ah monsieur Duflan vous voilà enfin !! Je vous cherche depuis un bon moment.

Ah oui, Lephill avait dit de dire bonjour, cela fait toujours bien de dire ça

J’ai oublié de vous dire, Ben l'bonjour m''ssieur Duflan. J’ai une commission à vous faire. Y'a la Germaine qui m'a dit d'vous donner ça de sa part.

Tendant à bout de bras le porte- nénés de la Germaine il prit un visage d’ange tout en surveillant du coin de ses yeux, ses potes qui s’avançaient en silence vers la porte de la cabane. Des gouttes perlèrent sur son front.

Vous savez la Germaine a dit qu'elle vous attendrait dans sa piaule toute nue à cause de la chaleur, faut juste que vous enlevez vos godasses avant d'entrer par la fenêtre. Elle est drôle la Germaine de dire cela hein, sa porte doit être cassée.

Il oubliait certainement d’autres mots mais le regard de Duflan lui faisait un peu peur. Pour sûr il allait être un héros…Pourvu que ses amis piquent les quatre saucissons d’argent.
Duflan a écrit:
La porte grinça quand il la poussa, s'il avait pensé un moment la réparer, il avait vite changé d'idée en pensant que ce bruit lui permettrait d'entendre si quelqu'un tenterait de s'introduire par effraction et la force que nécessitait son ouverture l'interdisait à toute personne trop frêle.

Bougre de cornecul, l'es de plus en plus dur !

Quelque instants plus tard, il soulevait la trappe dissimulé sous la table


Hé hé, l'es pas près d'y trouver la cachette...hum...oh me remue les papilles ren que d'y penser !

Vision d'une cache qui dissimulée plusieurs saucissons et un gros jambon dérobé au Banastié.
Il allait se servir quand on frappa à la porte. Le gros remit tout en place dans la précipitation


Oauis, tu veux quoi le drôle ? Tu vois point que je travaille là ?

Regard mauvais vers l'enfant et plissement des yeux en écoutant ce qu'il racontait

Quoi ? Mais donne moy ça malheureux
Il attrapa d'un geste brusque le soutien gorge que tendait l'enfant.
Observant le trophée, son esprit vagabondait............ se rappelant la fois ou il avait observait la germaine au lavoir bien caché derrière le buisson.
" Ben mazette, c'est vrai qu'elle est bien équipée à ce niveau là, la dame, l'es plutôt gironde" rien que dit penser le gros transpirait


Par la fenêtre ? Euh...oauis, c'est ça, sa porte est cassée, pis t'occupes point de ça ...l'es des trucs de grand...tout de suite t'a dit ?

Notre homme était persuadé d'être plutôt bel homme et ne comprenait pas pourquoi il n'avait aucun succès, voilà pourquoi il ne douta pas un seul moment des propos du gamin
Missanges a écrit:
[Les Lascars]

Tout s’était déroulé très vite. Son frère Maurice lui avait piqué le trophée des mains pour courir vers Duflan. Sacré Maurice il ne s’était pas dégonflé, y a pas à dire encore une graine de héros là ! Tournant sa tête vers l’ami de son frère.

- À nous, viens ! Seconde étape, après l’abordage, le sabotage, Pas de quartier !

- T’es pas sur un bateau.

Ruminant entre ses lèvres le Marcel ne dit rien. Sûr que ces deux gamins seraient des boulets pour les deux mois d’été. Il revoyait le regard noir de sa mère lorsqu’il avait répondu non pour les intégrer dans sa bande. Ce fut seulement la diminution du travail à faire qui le fit changer d’avis. Et puis il y avait vu une bonne occasion, ils étaient tellement sots, qu’ils porteraient le chapeau des bêtises.

- Mets toi à quatre pattes !
- Pour quoi faire ?
- Pour que je monte sur ton dos, la fenêtre est un peu haute. On ne va tout de même pas entrer par la porte. On est des guerriers !
- Et pourquoi pas toi !
- C’est moi le chef, toi, tu dois exécuter c’est toujours ainsi dans une bande. Ou bien tu obéis, ou bien tu dégages !

Les bras croisés sur sa poitrine Matt n’en démordrait pas. Ce n’est pas le frère de son ami qui allait faire sa loi, il tenait tête à plus dur que lui.
Marcel lui de son côté sentit son autorité se fissurer. Il allait y foutre une mandale à ce petit morveux, sans déconner il se prenait pour qui !


- Comme tu veux, s’était pour t’éviter le chien du Duflan !
- Le chien, il a un chien ?
- Ben tu crois quoi, qu’un trésor est en évidence, le type c’est pas un con, son magot l’a planqué et la sécurisé.

Immédiatement, Matt prit la posture du chien en défense et avant que celui-ci ne se ravise Marcel s’élança posant son pied sur le dos puis sur le rebord de la fenêtre. Celle-ci n’était pas fermée, l’intrusion fut facile. Une fois à l’intérieur il tendit sa main afin de tirer Matt.

- Y a pas de chien !
- J’en savais quoi hein ! C’était au cas où ! Maintenant plus de bruit on cherche !

Chacun se mit à l’ouvrage furetant de gauche à droite espérant trouver la cachette du bon vivant…
Missanges a écrit:
[Les Lascars]

Maurice continuait de discuter avec le bedonnant ^^. Ses paroles avaient l’air de sonner juste à voir le visage du Duflan, ses joues étaient plus rouges qu’un coquelicot.
Marcel et Matt ne perdaient pas de temps. À petits pas feutrés ils cherchaient.


- Il y a une drôle d’odeur dans cette cabane, tu ne trouves pas

- C’est l’odeur du saucisson, à moins que cela ne soit le parfum corporel musc de Duflan. C’est pas avec ça qu’il va se mettre la Germaine dans la poche.

- Ben dis donc, une si petite pièce pour un tas de fourbis, une chose est sûre y a pas d’outils…

Des rires sonores fusèrent interrompus par une découverte, regarde cette malle.
Matt posa sa main ouvrant le coffre. Une multitude de charcuterie semblait dormir allongée côte à côte.

- Cherche ! Maurice à dit qu’il y en avait quatre d’argent.

- Regarde y à aussi des bouteilles de vin. Châteauneuf du Pape.

- Oh p’tain, il connaît les papes le Duflan ?

- Repose ça comme c’était, c’est un truc pour finir au bûcher, autant c’est lui qui pique le vin de messe. Le curé à dit à ma mère que son vin descendait comme du petit lait !

- Château neuf…Cela doit être une piquette si ce vin était bon il s’appellerait château vieux !

La recherche du trésor reprit sans trouver un véritable butin, soudain Matt se tourna vers Marcel.

- Regarde ! J’ai trouvé ce qui parfume la pièce.

Du bout de ses doigts, Matt balançait une chaussette qui aurait tenue droite même sans support. Souriant espièglement

- Pose-la dans la malle avec la charcuterie et cherchons encore un peu…
Duflan a écrit:
L'instinct....ce sentiment qui vient du fond des temps, indissociable de la survie.
Quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas quoi, un danger est autour de vous voilà ce que ressent Duflan à la porte de sa cabane.
Il tient toujours le trophée en main face au gamin, ne rêve que d'une chose c'est de rejoindre la Germaine, mais il sent se picotement au niveau de son cou...


Hum....on dirait que va faire orage ou quoi ?Regard à droite et à gauche, il tend l'oreille et puis son nez se met en route, il y une odeur de saucisson perturbé, comme la chatte sent ses petits en dangers, le gros sent un truc anormal à son stock de charcuterie

DANGER ! Danger !

Bougre de diou...oh me vole !là du monde dedans...

Si d'habitude notre homme est plutôt lâche, il en est tout autre sur la nourriture et l'alcool.
La porte est ouverte avec fracas, il attrape un bâton le long du mur et s’apprête à débusquer le bandit


Attention, le goupil....oh suis là....va t'apprendre à me voler, sa savoir ce qui coute de me vouloir y voler ma pitance
Missanges a écrit:
[Les Lascars]

DANGER ! Danger !

Bougre de diou...oh me vole !là du monde dedans...


L’histoire ne dira pas si Maurice recula d’un pas, sur le cri émit par le père Duflan ou bien à cause de l’odeur de son haleine, mais il prit du recul. Tous ses neurones s’activèrent.
Son frère et son ami étaient fait comme des rats. Réfléchir, il fallait réfléchir, trouver une solution. Soudain les lattes de la porte craquèrent et ventre en avant Duflan s’avança bâton en main.


Oh p’tain, oh p’tain …
La bouche de Maurice se dessécha. Il tenta de récupérer un peu de salive pour crier, faire diversion. Profitant de l’inattention de Duflan, il sortit de sa poche fronde et pierre. Contre la maison une charrette attendait le déchargement de ses barils. Prenant une profonde respiration il tira comme à son habitude sauf que cette fois la cible n’était pas des pies mais un morceau de bois retenant les barils.

Dans un bruit sec le butoir se cassa délivrant la marchandise. Le son du méfait fut couvert par le cri de Maurice. Il hurla de toutes ses forces

Les barils se font la malle !

Lentement les fûts oscillèrent puis roulèrent sur le plateau de la charrette pour s’enfuir narguant au passage Duflan. Ils semblaient rires ces futs libérés roulant de plus en plus vite, ils étaient aussi ronds que la bedaine de Duflan !

Si la justesse du tir fut une récompense pour Maurice elle fut cependant détrônée par la vision de l’épicurien voyant ses futs courir.


DANGER ! Danger !

Bougre de diou...oh me vole !là du monde dedans...


Les deux gredins à l’intérieur de la pièce se figèrent. La malle se referma sèchement sur les doigts de Matt qui étouffa de peur d’être entendu son cri de douleur. Les picotements étaient si forts que sa main tremblait. Ses doigts prenaient l’apparence de petits saucissons identique à ceux de la malle. Son regard se porta sur Marcel qui stoïquement attendait d’avoir une idée de génie pour se sortir de là. Il était malin le chef ! L’expression sombre, il calculait. Quel couillon !!

Soudain la voix de Maurice retentit et bien que les deux lascars ne comprirent rien de ce qui se passait, telle une bulle éclatant, ils se mirent en mouvement, se précipitant vers la fenêtre. Dans l’empressement Matt faillit entrer en collision avec Marcel qui rouspétait fortement. Reprenant son équilibre il rejoint le frère de son ami pour voir des fûts rouler.

Comprenant la diversion faite par Maurice, ils coururent tous les trois de toutes leurs forces riant à pleines dents…
Duflan a écrit:
Il présent le danger, tel le fauve prêt à bondir , tous ses sens développés à leurs paroxysme

Va faire mauvais, attention l'es fait la guerre moy ! Oui surtout dans la restauration et puis si il n'y avait pas cette victuaille à sauver, il partirait en courant, mais là non, alors il maitrise sa peur, une goutte de sueur coule sur son front.
Il imagine, les voleurs, des forces de la nature, des barbares venues de contrés lointaines car pour oser s'attaquer à son garde manger, il ne voit que ça.
Sa main tremble le long de son bâton, il pense partir en courant mais la vision de ses saucissons, lui donne la force, sa main se resserre sur son bâton, il fait un pas en avant et puis un cri......



Les barils se font la malle !



Regard..............l'horreur...ses tonneaux se font la malle et roulent vers on ne sait où ? La rivière peut être ?


Bougre de cornecul ! Les tonneaux volées par les brigands ! Oui car ses tonneaux "récupérés" par notre homme on soit disant étaient volées à l'église par deux brigands, lui ne l'es a que retrouvés abandonnés et leur donne hospitalité en toute bonne foi

Merdouille de merdouille vont cheur* au fond de la rivière si oh continue à rouler comme ça


Vision de deux tonneaux qui roulent vers un avenir incertain et d'un gros bonhomme qui coure derrière en criant dessus en espérant que cela les arrêtent
Arrêter vous ! Revenez !
* cheur: tomber patois charentais, comté d'origine de duflan
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